Si mon esprit est déjà au printemps, les mains dans la terre à faire pousser
fleurs et légumes, mon corps est actuellement à une cinquantaine de
centimètres de la cheminée, profitant de cette chaleur douce du feu qui
crépite doucement dans l'âtre.
Avoir envie de profiter encore quelque temps de la cheminée... Et
attendre avec une impatience grandissante le réveil de la nature au
dehors... On n'est pas à une contradiction près !
Et finalement, il ne me manque que deux petites choses pour transformer
l'écriture de cet article en un moment véritablement cosy : un pleine théière
de thé noir bien chaud et quelques madeleines pour l'accompagner.
Je vous laisse faire chauffer la bouilloire avant de passer à la suite ?
Rendre le tea time encore plus cosy...
Je l'avais repéré de longue date. Il était dans mes favoris Etsy,
attendant le moment opportun pour devenir mien. Ce tea cosy - ou
couvre-théière - crocheté.
Une nouvelle pièce qui me permet de créer un ensemble à thé dépareillé mais
coordonné avec ses nuances de vert et d'orange, aux côtés de ma tasse en
porcelaine de Hongrie, rapportée de Budapest, et un pichet de lait, chiné dans
une brocante de village.
... et lire un livre au coin du feu
Ce recueil de nouvelles, Sous la glace, était définitivement fait pour moi. En fin
d'année, les éditions du Masque ont publié douze nouvelles de la reine du cosy
mystery : Agatha Christie. L'occasion de retrouver ses plus célèbres - ou
mystérieux - héros tels que Hercule Poirot, Miss Marple ou encore Harley
Quinn.
Ce dernier que je ne connaissais d'ailleurs absolument pas. Mais les deux
nouvelles dans lesquelles il apparait ont suffi à titiller ma curiosité, et à
me donner envie d'en savoir plus sur ce personnage mystérieux et, d'après ce
que j'ai pu lire, un peu inquiétant.
À la différence de Hercule Poirot, il semblerait ne pas être le héros de
romans, mais on le retrouve notamment dans les douze nouvelles du recueil
Le Mystérieux Mr Quinn que j'ai très envie de lire à présent !
Déguster une bonne tasse de thé...
Il y a quelques semaines, j'ai fait un inventaire précis de tout ce que nous
avions dans notre cuisine afin de réfléchir au rangement de notre future
cuisine.
Et parmi les casseroles, les trop nombreux mugs et les épices, il y a le
thé. Un grand nombre de boîtes de boites à thé dont j'essaie de réduire
la masse depuis bientôt deux ans. Sans grand succès, jusqu'à présent.
Mais je continue les efforts en ce sens. Pour réduire la place qu'ils
prennent et éviter que ceux qui sont trop anciens ne s'éventent. Même si
de petits nouveaux font parfois leur apparition.
Dont ces trois qui sont excellents (+ une infusion, que j'ai depuis quelque
temps déjà, mais dont je ne vous avais pas encore parlé) :
- le Darjeeling de
La Malle à thé
que j'aime déguster à midi avec un dessert, - le Breakfast blend de
Fortnum & Mason, plutôt pour le petit-déjeuner, - le thé vert aux agrumes de
Terra Druidae Herboristerie, un des rares thés verts de mon placard, - et l'infusion de fèves de
cacao de
Betjemann & Barton, pour le soir
... accompagnée de délicieuses madeleines
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours adoré les madeleines. Ces
petits gâteaux dodus et moelleux que l'on mange (vraiment) sans faim.
J'aime enchaîner les fournées pour les faire maison, natures ou nappées de
chocolat, mais j'aime aussi goûter celles faites par d'autres personnes ; et
cela m'a récemment valu deux belles découvertes :
- les madeleines de la
maison Colibri
- en particulier celles au sirop d'érable / éclats de noix de pécan, et celles
qui sont fourrées à la framboise avec la coque en chocolat noir - pour en
avoir toujours sous la main,
- les madeleines pâtissières de
Miss Madeleine
à Lyon - avec un coup de cœur pour celle à la pistache fourrée d'un praliné à
la pistache - qui sont du plus bel effet avec leurs coques brillantes et
colorées.
Et pour les faire à la maison : ma
recette de madeleines
nappage chocolat blanc, miel et pistache.
Je me suis rendue compte d'une chose : plus que le réveillon ou le jour de
Noël, c'est toute la période de "l'avant" que j'aime passionnément.
Ces 24 journées de préparation. D'odeurs de cannelle, de mandarine et de
sapin qui flottent dans l'air. La préparation des biscuits de Noël - et
leur dégustation accompagnée d'un bon thé.
Et l'emballage des paquets cadeaux. Toujours avec une playlist de Noël en
fond. Ou un de
ces films de Noël
dont on connait le moindre rebondissement et le happy ending avant même
que le titre soit apparu sur l'écran.
Bref, parce que ces 24 premiers jours de décembre sont
une ode au cocooning, une saison à part entière faite de lumières
chaleureuses et de chocolat à consommer sans modération, soit 24 grands
rendez-vous particulièrement cosy, il était temps que je leur dédie un
article.
Décorer la maison...
C'est ma petite tradition depuis de nombreuses années à présent : le 1er du
mois, je lance ma playlist de Noël et je décore le sapin, passant des heures à
démêler les guirlandes lumineuses qui trouvent toujours le moyen de s’emmêler
au fond des boîtes.
Mes décorations préférées ont toujours une place de choix dans le sapin. J'installe
ensuite les casse-noisettes sur les meubles ainsi que des branches de sapin et
de houx coupées dans les bois.
Puis, je continue au fil des jours. À faire
des couronnes
avec d'autres branches de sapin, des bâtons de cannelle, des rondelles
d'oranges séchées, du ruban rouge...
Cette année j'ai même, pour la première fois, dessiné sur nos vitres. Avec
des feutres de craie blanche. En utilisant des dessins de maisons
hollandaises, trouvées sur internet puis imprimées et scotchées à l'extérieur
de mes fenêtres, pour les décalquer !
... en buvant du thé de Noël
Je l'avoue : autant je parviens à me faire violence pour ne pas commencer les
décorations de Noël avant le 1er décembre, autant je suis incapable de ne pas
boire du thé de Noël en automne. Et puis en hiver. Et... un peu le reste de
l'année, aussi.
Je n'aime rien tant qu'un sapin au pied duquel les cadeaux s'amoncellent au
fil des jours. Et je termine toujours la décoration du sapin en déposant
les premiers paquets cadeaux... factices !
Il y a quelques années de ça, j'avais largement craqué pour les rouleaux de
papier cadeau de l'enseigne Ikea. En papier kraft avec des imprimés blancs et
rouges qui m'ont tellement séduite que j'en ai fait une réserve. Deux années
de suite.
Si bien qu'aujourd'hui encore, il me reste plusieurs rouleaux à terminer ! J'alterne
alors avec mon papier kraft, uni pour le coup, que je décore de papier
journal, de pages arrachées dans de vieux magazines, de branches de sapin et
de rubans que je récupère sur les sacs et paquets cadeaux divers tout au long
de l'année.
Même si je suis une grande amoureuse de cake, simples ou à étages d'ailleurs,
il y a une grande place dans mon estomac cœur pour les sablés
et autres biscuits.
Nature. Pur beurre. À la cannelle. Aux fruits secs. Nappés
de chocolat. Fourrés à la confiture.
De petites douceurs que je pourrais déguster sans faim (et sans fin) avec une
tasse de thé. La semaine avant Noël, j'aime prendre le temps de faire
chauffer le four et sortir le rouleau à pâtisserie pour en préparer de
plusieurs sortes ; je les dispose ensuite dans une boîte dont on profite
ensuite à Noël.
Et parce qu'il me serait absolument impossible de ne pas en manger avant Noël,
j'en prépare aussi une boîte pour la maison !
C'est avec une tasse de thé à présent vide et froide que je prends le clavier.
Quelques rares feuilles de thé se sont égarées au fond de ma tasse. Pas
suffisamment pour y lire l'avenir mais je crois, sans trop me tromper, que les
semaines à venir me réservent de longs moments passés en cuisine à essayer de
nouvelles recettes de scones.
Il y a déjà
une recette
que je fais depuis des années et que j'aime particulièrement. Mais
mercredi, j'en ai goûté de si bons dans un salon de thé parisien - à
l'ambiance so British - que cela m'a donné envie de faire de nouvelles
recettes pour pouvoir varier les plaisirs en fonction de mon envie du moment.
Bref, à moi les scones dégustés avec la
gelée de baies de sureau maison
! Les petites douceurs parfaites pour accompagner une bonne tasse de thé,
prendre des nouvelles de mon cacaotier et me plonger dans un roman.
Planter un arbre pour soutenir de beaux projets...
Si nous avons très récemment planté nos deux premiers arbres dans notre jardin
(un figuier et un hibiscus offerts par nos amis), c'est d'un troisième arbre
dont je voulais vous parler.
Un cacaotier. Planté au Cameroun. Par l'intermédiaire de
Treedom.
Treedom, c'est une plateforme qui essaie de rendre le monde un peu plus
vert. Un plus solidaire aussi.
En achetant un arbre sur leur site internet, on participe au financement de
projets d'agroforesterie menés par des coopératives d'agriculteurs et des ONG.
Des projets qui sont bons pour l'environnement puisque les arbres absorbent le
CO2, favorisent la biodiversité, permettent de lutter contre l'érosion des
sols... mais ils ont également une portée sociale car le financement sert à
former des agriculteurs, supporter les coûts de la plantation et les soutenir
tant que les arbres ne sont pas productifs et ne leur permettent pas d'en
tirer des revenus.
Une très belle initiative, réfléchie, transparente. Les arbres que l'on
plante, eux aussi, ont un suivi. Ils sont géolocalisés et photographiés ;
Treedom veille sur eux pour les remplacer s'ils venaient qu'à mourir la
première année, et nous transmet des informations sur les projets auxquels ils
appartiennent.
Le mien sera bientôt planté (je vous tiendrai au courant !). Mais en
attendant, il faut lui trouver un petit nom. Alors si vous avez une
suggestion, n'hésitez pas à me la glisser en commentaire !
-15% avec GRENADINE15. Code valable sur
Treedom
jusqu'au 31/12/2021
En collaboration avec Treedom
... en dégustant une bonne tasse de thé
Je l'ai dit, et je n'ai pas changé d'avis : j'essaie de terminer mes boîtes de
thé entamées pour diminuer mon stock digne d'un salon de thé.
Britannique, le salon de thé. Encore mieux achalandée qu'une boutique de
thé. Parce que oui, j'avais atteint la centaine de thé en vrac
différents. C'était beaucoup trop.
Bien que je poursuive dans cette voie pour réduire mon inventaire, je ne peux
pas me résoudre à cesser complètement d'en acheter. Parce que je touche
régulièrement le fond de mes préférés, que j'apprécie découvrir de nouvelles
saveurs, et que j'aime beaucoup trop l'Earl Grey pour n'en avoir qu'un seul
(je ne vous dirai pas combien j'en ai... je vous laisse plutôt deviner !).
Parmi les petits nouveaux dans mon placard à thé, il y a :
- le strudel / cannelle du
Thé au Manoir, parfait pour l'automne, - le Pouchkine - bergamote et agrumes - de
Betjeman and Barton, - et le Ceylon Orange Pekoe de
Whittard, pour les matins ensoleillés
Plonger dans la Régence anglaise...
Si j'ai toujours eu un faible pour les comédie romantiques (avec Colin Firth
ou Hugh Grant, c'est encore mieux) et les films de Noël dans la même veine,
j'ai très rarement lu de romances.
Plus habituée des intrigues policières que des intrigues de cœur, j'ai
toutefois eu très envie de lire quelques romances historiques. Retrouver un
peu de cette ambiance à la Downton Abbey avec une histoire d'amour en trame
principale.
Et j'ai commencé par Une partie de campagne de Mary Balogh. L'univers
m'a charmé. L'Angleterre d'un autre temps, ses décors de châteaux, le
langage avec lequel s'exprime les personnages, les costumes dont on les
imagine vêtus....
Un petit bémol cependant : les dialogues intérieurs et réactions de certains
personnages (d'Anthony, plus particulièrement). Régulièrement excessifs,
manquant de vraisemblance.
Mais l'histoire est plaisante et le livre se lit à une vitesse folle. Parfait
pour une envie de romance, de légèreté, et de Régence anglaise.
Une partie de campagne, Mary Balogh, publié aux éditions J'ai Lu.
... et se préparer pour de doux rêves
Je vous le disais déjà en 2019 : j'aime beaucoup les brumes d'oreiller. Mais
je suis aussi assez difficile en terme de parfum.
J'apprécie ce qui est frais. Doux. Des effluves à respirer à plein poumon
pour s'endormir en leur compagnie.
Au printemps dernier, j'ai découvert que la marque française 100bon s'était
lancée dans l'aromachologie. Ils ont créée sept associations d'huiles
essentielles pour répondre à différents besoins à travers la stimulation
olfactive : lâcher prise, gagner en concentration, canaliser ses
émotions...
Je connaissais déjà leurs parfums que j'aime beaucoup, et j'ai eu un énorme
coup de cœur pour un mélange d'aromachologie, "Doux rêves", que je pulvérise autour de moi et sur mon oreiller avant de m'endormir.
L'odeur est divine et, si cela ne suffit pas à chasser les mauvais rêves,
c'est en revanche très efficace pour recentrer son attention sur le moment
présent grâce à la respiration.
De mémoire, aucune saison estivale n'aura été plus propice aux moments
coconning que celle-ci !
S'endormir avec le bruit de l'orage et les flashs des éclairs qui percent à
travers les volets. Se réfugier dans la bibliothèque pour écouter la
pluie tomber sur le toit. Faire fi du calendrier et préparer une fondue
savoyarde en plein mois de mai.
J'écrivais d'ailleurs la même chose du printemps. Comme si la nature
avait décidé de nous offrir ces petits moments cosy, bien appréciables en
cette drôle de période que nous vivons depuis plus d'un an !
Alors je me suis mise au diapason (sans trop de mal). Profitant des
journées pluvieuses pour cocooner sous le plaid et m'élançant dehors au
moindre rayon de soleil pour savourer ces moments passés dans le jardin.
Immortaliser nos souvenirs de vacances...
L'activité par excellence de l'automne-hiver. Celle dans laquelle on se
plonge avec un plaid sur les jambes et un grand mug de thé noir à portée de
main : trier les photos des vacances passées en repensant à tous les bons
moments que l'on a vécu.
C'est par une semaine grise et pluvieuse que je me suis lancée. J'avais
un peu pris de retard, je dois l'avouer. Mes photos de notre road trip en
Écosse, et pire, celui de notre road trip en Islande, attendaient toujours
leur tour !
Pour ces deux voyages qui sont dans mon top 2 presque à ex-exæquo (l’Écosse
est légèrement en tête cela dit), j'avais envie d'un bel objet. À l'image
de nos souvenirs.
Alors cet e-mail de l'atelier Rosemood est tombé à pic. Ils m'ont proposé
de découvrir leur savoir-faire.
J'ai aussitôt jeté mon dévolu sur leurs albums photos en tissu. Très élégants
et raffinés. L'écrin parfait pour nos photos.
Une playlist de musique classique en fond, j'ai passé quelques heures en
compagnie de nos souvenirs. À revivre cet instant magique où le Poudlard
express est apparu au loin, sur le Viaduc de Glenfinnan. À retraverser
Gunnuhver et ses paysages qui semblent venir d'une autre planète...
Une semaine plus tard, je recevais mes deux albums. Deux magnifiques
livres qui rejoindront bientôt ma bibliothèque, et que l'on pourra feuilleter
à loisir en attendant de pouvoir retourner dans ces deux pays qui nous ont
tant fait rêver.
Rosemood Atelier d'impression d'albums photos, faire-parts, carnets personnalisés,
tirages photos et autres éléments de papeterie.
Qu'il pleuve ou qu'il fasse un soleil de plomb, j'ai désormais cet endroit,
notre petite orangerie, où je peux me réfugier pour jardiner. Mettre les mains
dans la terre et déconnecter pour mieux me reconnecter.
Il y a quatre ans, je découvrais le plaisir de jardiner. De prendre du
temps pour ses plantes. S'en occuper et les voir grandir.
Notre terrasse lyonnaise était rapidement devenue un petit cocon de verdure.
Agrumes, herbes aromatiques, bambous, fleurs, cactus... une belle variété de
plantes nous avait petit à petit rejoint, nous permettant de garder un lien
avec la nature en plein cœur de la ville.
Aujourd'hui, notre maison toute entière est entourée de verdure. Et le
moindre massif est une excuse toute trouvée pour planter, ici des graines de
capucines, là un de nos hortensias en pot qui ne demande qu'à grandir.
Prochaines missions : trouver l'emplacement idéal pour le figuier et
l'hibiscus offerts par nos amis pour notre emménagement avant de faire mon
premier aménagement de massif, cet automne, avec des fleurs à bulbe que j'ai
vraiment hâte de voir fleurir !
S'immerger dans le quotidien d'un libraire...
Je pense que c'était un sacré pari, la publication du journal d'une
librairie. Pas de meurtre à élucider, pas de romance impossible à suivre,
ni même un petit mystère de famille à mettre au jour.
Mais c'est aussi ce qui m'a rendue curieuse. Ce qui m'a donné envie de me
plonger dans ce livre.
Chaque jour, on ouvre la librairie avec Shaun et on se demande quel livre sera
réclamé par un client qui n'a absolument pas l'intention de l'acheter même
s'il est disponible en 5 exemplaires. On se questionne aussi sur le rangement
de Nicky qui estime que la bataille de Waterloo a toute sa place sur le rayon
dédié à la seconde guerre mondiale, et on sourit quand un vieux monsieur
découvre, en rayon, un ouvrage ayant appartenu à son père.
Les jours se suivent, se ressemblent parfois. On pousse la porte de la
librairie comme on tourne la page. Les remarques du libraire amusent et
le quotidien devient captivant. Sans s'en rendre compte, sans même un
effort, on est au cœur de la librairie. On voit les rayons, les livres
neufs et anciens, le logiciel de gestion de commandes en ligne, le chat
Captain qui traîne dans la librairie...
Bref, ce fut une très bonne surprise. Un livre que l'on peut lire d'une
traite, ou alors en picorant les jours, entre deux cosy mysteries, pour faire
durer le plaisir.
Le libraire de Wigton, Shaun Bythell, éditions J'ai lu
... et préparer des s'mores au-dessus des braises
Il pleuvait, ce jour-là. Mais il nous restait des petits écoliers au
chocolat noir et des marshmallows que l'on avait acheté pour un week-end entre
amis.
Alors on allumé le barbecue dans un coin de l'orangerie. Les flammes qui
lèchent les charbons de bois, des braises à peine rougeoyantes, une petite
fumée qui s'échappe... et voilà nos marshmallows au bout d'une pique en bois.
La pluie tombe. La porte est ouverte. Le bruit des gouttes d'eau sur
le toit se mêle au crépitement du barbecue.
Nos guimauves se ramollissent alors on dépose les écoliers sur la grille
au-dessus des braises. Quelques secondes, pas plus. Avec deux marshmallows
posés au-dessus, et un deuxième petit gâteau au chocolat pour terminer ce
sandwich sucré dont le chocolat tente de s'échapper par tous les côtés.
On essaie de faire bonne figure mais on s'en met partout. On croque
dedans, on écoute la pluie tomber... et on est déjà parti pour une seconde
fournée !
Je n'aurai jamais autant lu devant un feu de cheminée qu'en ce mois d'avril !
Le fait d'avoir déménagé et d'avoir une cheminée à domicile y joue. Beaucoup. Même
si j'ai largement occupé cette place stratégique devant le poêle dans ma
belle-famille ces quinze dernières années.
Mais il faut aussi avouer que nous vivons un
printemps plus propice que jamais au cocooning. Aux tasses de thé
bien chaudes pour se réchauffer de l'intérieur tout en regardant la pluie
tomber de l'autre côté de la fenêtre.
C'est ce que j'ai fait. Lire, beaucoup. Des livres, quelques
magazines... en attendant qu'un rayon de soleil m'invite à sauter à pieds
joints dans mes bottes en caoutchouc pour jardiner et profiter de notre
extérieur dont on a encore tant à découvrir.
Une plongée dans l'histoire de notre maison...
Une théière de thé Earl Grey fumante sur le bord de mon bureau, le ciel gris
et menaçant face à moi, et des papiers étalés partout... c'est ainsi que j'ai
passé de nombreuses heures à découvrir l'histoire de notre maison. À
griffonner des noms et des dates sur un calepin, avant de les taper dans un
site de généalogie en ligne pour
faire la connaissance des personnes qui nous ont précédé entre ces
murs.
Puis, en fin de journée, vers 17h, je suis descendue comme chaque jour pour me
préparer une nouvelle tasse de thé. Et prendre une part de gâteau. Ou
un petit chocolat, je ne me souviens plus bien.
Je suis passée par la cuisine pour rejoindre la butler's pantry où se
trouve la bouilloire. Je l'ai mise à chauffer pendant que je choisissais
mon thé. Et d'un coup, ça m'est tombé dessus.
L'histoire de la maison, les va-et-vient des précédents propriétaires, les
rires et les gestes du quotidien, les pas pressés, les moments de flâneries...
tout ça m'a soudainement paru parfaitement palpable. Et beau.
J'y repense souvent depuis. À cet instant très précis où le passé de notre
maison m'est apparu, même si nous en connaissons pourtant si peu.
Mais quand je regarde par la fenêtre, quand j'allume le feu, quand je me
promène dans le jardin, je pense à ces personnes qui, par le passé, ont marché
là où je marche aujourd'hui.
... et au cœur de son jardin
Je pense que le jardin a autrefois été pensé par un amoureux des plantes, un
jardinier peut-être amateur ou un véritable paysagiste, parce qu'il y a une
belle variété d'arbustes et de plantes autour de la maison.
Des rhododendrons, de différentes espèces. Plus d'une dizaine
d'hortensias dont j'ai hâte de connaître la couleur. De beaux rosiers
aussi, qui ont vu les années défiler. Du lilas qui sent divinement
bon. Et des cognassiers du Japon, des magnolias jaunes...
Mais il y a aussi une véritable prairie de fleurs sauvages : pissenlits,
boutons d'or, cardamine des près... et d'autres, comme les primevères et
pervenches, qui se sont certainement échappées de leur massif pour coloniser
les terrains autour.
Un joyeux mélange d'un jardin anciennement entretenu qui a regagné, par
endroits, son aspect sauvage. Pour mon plus grand plaisir.
Je me promène parmi les fleurs, je les scanne avec l'application
PlantNet
pour les identifier, et je m'en fais des
petits bouquets pour fleurir notre intérieur en toute simplicité.
Un magazine feuilleté au coin du feu...
À défaut de pouvoir sauter dans un avion, direction l’Écosse, c'est l’Écosse
qui est venue à moi. Sous la forme d'un très beau magazine, épuré, avec
de splendides photos et de bonnes adresses que je note scrupuleusement pour un
deuxième séjour en terres écossaises.
À Noël, le chéri m'avait déjà offert le premier numéro d'Hidden Scotland. Et il m'a fait la surprise de me prendre le deuxième... et le
troisième, en pré-commande, car les numéros sont épuisés à une vitesse folle !
J'aime particulièrement leur compte Instagram que je suis depuis déjà un long
moment, et leur magazine m'a tout autant séduite.
Quelques interviews. Des sujets d'articles très intéressants (comme le
slow travel dans le premier numéro). Des présentations de lieux
plus ou moins connus ponctuées d'anecdotes historiques...
Bref, un contenu de belle qualité pour (re)découvrir l’Écosse !
... avant de terminer la soirée devant un film d'animation
On allait régulièrement voir des films d'animation au cinéma, avant. Et
j'avais d'ailleurs travaillé pendant un petit moment dans un studio de films
d'animation à la fin de mes études.
Mais dernièrement, peut-être parce qu'ils sont un peu moins mis en avant quand
ils ne sortent pas en salle, nous avons plutôt regardé des films, des séries
et des documentaires (la série documentaire Our Planet sur Netflix est
d'ailleurs particulièrement intéressante !).
Mais la semaine dernière, nous nous sommes enfin calés dans le canapé devant
un nouveau film d'animation. Les Mitchell contre les machines. Un film qui raconte l'histoire d'une famille haute en couleurs, partie
pour un road trip qui prend des airs de sauvetage de l'humanité car les
robots ont pris le contrôle !
Un scénario de science-fiction pour le moins classique mais traité avec
beaucoup d'humour, des personnages attachants, et une
sous-couche de sujets parfaitement d'actualité.
Le seul petit bémol ? Ce soir-là, on avait oublié de sortir le pop
corn.
Quitter la ville pour trouver une maison à la campagne. Se rapprocher de
la nature, retrouver le calme et le chant des oiseaux, pour mieux profiter de
la ville quand on y retournerait. En tant que touristes.
En mai dernier, en pleine recherche depuis déjà de nombreux mois, on l'a
vue. Cette maison qui m'a fait dire "si on la visite, on l'achète".
C'était le premier confinement. Aucune possibilité de se déplacer pour
visiter. Et rapidement, elle était sous compromis de vente.
Arrive le début de l'automne. Nos recherches continuent. Et cette maison,
notre maison, réapparait. Le compromis n'a pas abouti ; elle est de nouveau
sur le marché !
On la visite alors fin septembre.
Elle correspond à tous nos critères ; lumineuse, ancienne, avec de belles
cheminées...
Et on s'y sent bien !
Il y a aussi beaucoup de travaux. Pour la remettre à notre goût (la peinture
orange de la cuisine a du mal à trouver grâce à mes yeux) mais aussi pour
rénover les boiseries, menuiseries ou encore les parquets puisque la maison a
fêté ses 140 ans l'année dernière !
Une véritable petite mamie. Comme moi. On était faite pour s'entendre !
Plusieurs semaines plus tard, après un deuxième confinement, le passage de
différents artisans, trois ou quatre visites supplémentaires, on signait le
compromis de vente.
Avant d'emménager le premier week-end de Pâques !
Aujourd'hui, après deux semaines d'installation, les cartons sont encore
légion (vous savez, dans ces pièces débarras : le dernier étage, la
buanderie...) mais j'ai aussi rapidement commencé à installer quelques
éléments de décoration pour me sentir chez moi.
Il faudra tout remballer, quand les travaux commenceront vraiment.
Mais
cela permet de s'approprier encore plus les lieux... et de réfléchir aussi à
la future décoration !
Et comme je reçois beaucoup de questions au sujet de notre nouveau chez-nous,
je me suis dit que j'allais profiter de cet article pour répondre aux plus
fréquentes tout en vous dévoilant de petites bribes de notre maison.
- Nous vivons à présent dans le parc naturel du Pilât, à la limite de la Loire
et de l'Ardèche, à 1h environ de Lyon et 30 min de Saint Étienne.
- Notre chez-nous est une maison bourgeoise construite en 1880 avec une petite
orangerie en briques que j'ai hâte d'aménager.
- Les travaux prévus : changement des menuiseries (fenêtres et portes),
rénovation des boiseries, remplacement de certains parquets et de la
chaudière, plomberie (pour les canalisations d'eau), électricité, peintures,
tapisseries puis enfin installation de la cuisine et de la salle de bain.
Promis, il y aura des avant / après, des articles rénovation et décoration,
quand les travaux auront avancé ! Et en attendat, je continue à partager des petits bouts de cette nouvelle aventure sur Instagram !
C'est un peu comme ça
que je me vois en ce moment. En cette transition toute particulière entre
l'hiver et le printemps. Cette période où il fait encore trop frais pour
ranger les plaids et passer l'après-midi dans un transat sur la terrasse, mais
où il fait bien trop beau pour ne pas sortir prendre l'air et se promener dans
les bois.
Alors je navigue entre deux eaux. Entre une tasse de chocolat chaud
dégustée avec un feu de cheminée crépitant sur la télévision. Avant
d'attraper le sécateur pour tailler mes agrumes et couper les fleurs fanées de
mes hortensias.
Faire sécher quelques fleurs...
Quand je me promène à la campagne, j'aime en rapporter de petits souvenirs. Une
pierre avec une forme particulière, des plumes aux belles couleurs ou des
pommes de pin que je dissémine dans ma décoration en automne...
Mais aussi des feuilles. Et surtout des fleurs.
Jamais beaucoup. Une ou deux, pour pouvoir les faire sécher à plat. Dans
un carnet, en attendant de trouver les bonnes planches pour me faire une
presse à fleurs.
Des souvenirs de moments simples, de voyage, de promenade, que je conserve
comme autant de petits trésors.
... puis terminer un puzzle
En début d'année, j'ai terminé un puzzle magnifique. Esprit planche
botanique tirée d'un livre ancien.
J'y ai passé de nombreuses heures parce qu'il n'était pas évident. Les
feuillages se ressemblent tellement si ce n'est quelques légères nuances de
couleurs ou de coups de crayon. Et plus d'une pièce était entièrement blanche
!
Mais j'ai adoré prendre ce temps. D'autant que l'illustration était absolument
parfaite pour moi. Il attend désormais sagement sur sa planche que je le
fasse encadrer !
C'est la marque Cavallini & co qui a édité ce puzzle. Ils en font de
très beaux, et il y en a plus d'un que j'aimerais faire. Et je pense que je me
laisserais de nouveau tenter.
Cependant, la qualité laisse à désirer. Plusieurs pièces tordues, mal
encollées ou mal découpées. Et ce n'était visiblement pas une exception.
Alors c'est un énorme coup de cœur pour les dessins proposés mais avec un vrai
point noir pour la fabrication.
Si l'automne demeure ma saison préférée entre toutes, j'ai une certaine
fascination pour le printemps. Ou plus particulièrement pour la fin de
l'hiver et le début du printemps.
Quand la nature se réveille. Que les bourgeons commencent à s'ouvrir. Et
les feuilles à pousser.
Tout va très vite. On pourrait presque l'observer à l’œil nu si on se montrait
suffisamment patient. D'un jour à l'autre, je vois mes plantes grandir.
S'étoffer.
Un spectacle magique qui donne envie d'y participer. De tailler pour faire
fructifier ou redonner forme. De couper les fleurs fanées, planter les
boutures et faire entrer un peu de ce printemps précoce en intérieur en
disposant quelques branches fraichement taillées dans un pot.
Parce que, si j'aime tailler mes plantes, j'ai aussi beaucoup de mal à l'idée
d'en supprimer des tiges riches de beaux bourgeons. Même si c'est pour leur
bien. Alors les disposer à la façon d'un bouquet m'aide un peu à m'y résoudre
!
J'ai toujours beaucoup apprécié le personnage de Charlot créé par Charlie
Chaplin. Au lycée, je l'avais d'ailleurs choisi comme sujet pour un
exposé en anglais !
Et il y a quelques semaines, j'ai découvert que Netflix avait ajouté à son
catalogue ses plus grands films : Le Kid, Le Cirque, Les lumières de la ville,
Les Temps modernes, Monsieur Verdoux...
L'occasion de les (re)voir. On les savoure. On prend le temps de vraiment
les regarder. D'observer les détails de chaque scène. De plonger
dans cet autre rythme, bien différent des films d'aujourd'hui. Et on rit.
Beaucoup.
Un beau répertoire pour voyager dans le temps et retracer une petite partie de
l'histoire du cinéma.
***
Et vous, quels sont vos petits plaisirs cocooning de ces dernières semaines ?
Il aura fallu que nous soyons sur le point de quitter Lyon pour que l'on
commence à découvrir les chemins de randonnées autour de la ville.
Je crois que c'est toujours comme ça, en réalité. On prend rarement le
temps d'être touriste dans son propre quartier. À tort. Et nous les
premiers, passant beaucoup plus de week-end à sillonner la forêt ardéchoise
que les sous-bois des Monts du lyonnais.
Mais dernièrement, entre les restrictions de distance et le couvre-feu, nous
avons commencé à arpenter des coins que nous ne connaissions pas.
Des sentiers qui longent bois et champs. Où l'on profite du clapotis de
la rivière et du chant des oiseaux. Pour oublier, le temps d'une
promenade, les bruits de la ville. Respirer à pleins poumons. Voir
la nature évoluer au fil des saisons. À une trentaine de kilomètres de
Lyon.
1. Dommartin - Dardilly
Peut-être bien ma préférée des trois. Avec ses petits étangs aux abords
aménagés. Des arbres qui forment une clairière autour, et quelques bancs.
Ils sont privés (donc pas de pique-nique à proximité aux beaux jours) mais on
peut suffisamment s'en approcher pour profiter de l'atmosphère très paisible
qui règne autour.
Le sentier démarre en sous-bois, longe des champs (avec une vue sur le très
beau château de Dommartin) où l'on peut apercevoir quelques vaches si la
saison s'y prête, et traverse également une zone de bois un peu plus dense.
Quelques sentiers un peu dégagés, ou une prairie sans occupant, se prêtent
parfaitement à une petite pause pour profiter des rayons du soleil, sortir le
thermos, laisser gambader son chien...
On était parti sans carte ni trace GPS. Plusieurs chemins étaient
indiqués sur internet... et d'autres encore étaient mentionnés par un grand
panneau sur place.
Et très honnêtement, je pense que nous n'avons suivi aucun itinéraire
officiel.
Nous sommes arrivés au parking du Grand Moulin. On a compris qu'un des
chemins passait par la route. Alors on a bifurqué du côté de la forêt.
Parce que j'avais juste envie d'être au milieu des arbres, de profiter de la
nature (et des dernières couleurs de l'automne car nous y sommes allés début
décembre).
Les bois ne sont pas très étendus (en comparaison avec les bois ardéchois où
nous avons l'habitude de nous promener) mais il est agréable de longer la
rivière, de s'enfoncer un peu sur les hauteurs et cueillir quelques branches
de houx si c'est la saison, s'asseoir sur un tronc coupé pour boire un
chocolat chaud emporté dans le sac à dos, puis rejoindre le point de départ en
passant en bordure de champs.
Départ au Grand Moulin de Francheville Promenade en direction du Chemin
du Bocage jusqu'à la rivière Retour par le Chemin des Sorderattes (que
l'on a rejoint par les bois)
3. Chasselay - Poleymieux
La plus longue de ces trois courtes randonnées. Que nous avons d'ailleurs
rallongé de quelques kilomètres en faisant un petit tour dans Poleymieux
(facultatif, mais le passage dans le village est tout à fait charmant).
Sur tout le chemin du sentier géologique, des panneaux ont été installés pour
expliquer la formation des Monts d'Or, les différentes roches que l'on peut y
trouver, et comment a évolué la région au cours des derniers millions
d'années.
Aux 3/4 du parcours, nous avons fait un (second) petit détour par la Croix
Rampau. On y trouve une table d'orientation et surtout une très belle vue
panoramique sur les alentours avec la Saône en contrebas.
Ce jour-là, les arbres étaient dénudés. Et le gui était légion dans leurs
branches. En particulier dans les derniers kilomètres où l'on a pu en
cueillir quelques brins.
Ces trois petites randonnées ne présentent aucune difficulté particulière. Les
sentiers sont larges, bien tracés, sans grand dénivelé.
En revanche, certains passages peuvent s'avérer (très) boueux.
Personnellement, j'étais bien contente d'être partie avec une paire de bottes
en caoutchouc !
Quelque soit la distance ou la difficulté de la promenade, nous partons
toujours avec (au minimum) de l'eau, des barres de céréales pour les petites
baisses d'énergie et une petite laine (je sais, c'est une expression de
mamie...) pour se couvrir. Quand on ne connait pas bien le coin, il est aussi
préférable de partir avec une carte ou des indications sur papier (le réseau
ne passe pas toujours) et un téléphone chargé pour pouvoir appeler si la
situation l'exige.
Chaque hiver, si la neige est de sortie, je me réjouis à l'idée d'enfiler ma
paire de Moon Boot. Je voue une passion particulière pour ces bottes
énormes, moelleuses, cosy, dodues, lunaires, dans lesquelles je me sens
emmitouflée comme dans une grosse paire de chaussons.
Chaque année, vous les voyez passer sur mon
compte Instagram. Trop heureuse que je suis de faire une photo avec. Avant de
partir sur les chemins enneigés pour une promenade au rythme des "scroutch
scroutch" de mes pas dans la neige.
C'est un plaisir que j'ai pourtant découvert très tard. Celui de la
montagne en hiver. Mes parents préféraient la mer en été, alors j'ai fait
ma première descente en luge
il y a deux ans seulement.
Et ce n'est que cette année que nous avons pris de véritables vacances à la
neige. Cinq jour en Savoie
pour profiter pleinement de la montagne en hiver, hors station, dans un cadre
plus calme, pour randonner, prendre le temps d'admirer les paysages, regarder
les flocons tomber derrière la vitre...
L'occasion de vivre en Moon Boot. Que je me garde bien de faire
disparaître sous un large pantalon de ski.
C'est mon petit plaisir futile : enfiler ma tenue de promenade dans la
neige. Faite de basiques qui tiennent chauds dans lesquels je me sens
bien.
Visiblement, ça vous a intrigué, que je ne porte pas toujours de pantalon ni
de veste de ski. Et vous étiez curieux de savoir
ce que j'emportais avec moi dans ma valise, pour avoir chaud tout en
profitant de la neige. Parce qu'après tout, une tenue de ski n'est pas
toujours utile - surtout si on ne skie pas. Alors qu'une paire de raquettes,
elle, peut rapidement devenir un indispensable !
Alors je vous dis tout : de mes tenues pour rester au chaud, de mes
indispensables à la neige et des petits équipements à emmener avec soi.
1. Les vêtements
Je suis frileuse. C'est un constat. J'ai toujours plus froid que les gens
autour de moi. J'ai même parfois bien besoin de la bouillotte au fond du
lit en hiver.
Pourtant, je me passe volontiers du pantalon de ski et de ma veste assortie
dès que j'en ai la possibilité parce que je préfère mes tenues de ville que je
trouve plus flatteuses (soyons honnête) et plus confortables aussi (bien que
la dizaine de poches de la veste de ski présente un intérêt non négligeable).
Mains, pieds et tête
C'est l'astuce n°1 pour ne pas avoir froid :
maintenir ses extrémités au chaud. Les mains et les pieds, qui sont des zones très sensibles du corps où
l'afflux sanguin diminue avec le froid, sans oublier la tête qui est l'endroit
par lequel la chaleur s'échappe le plus facilement.
Je ne pars donc jamais sans un bonnet épais que je descends sur mes
oreilles (autre extrémité à protéger): en coton torsadé classique la plupart
du temps, mais j'ai également un modèle avec une doublure en polaire, à
l'intérieur, pour les journées les plus froides.
Pour les mains, je n'enfile la paire de gants de ski que si je vais toucher la
neige (pas forcément pour faire un bonhomme de neige ; les chutes, ça compte
aussi !) ou si j'utilise des bâtons, en ski de fond par exemple. Le reste du
temps, j'ai une paire de sous-gants qui se portent très proches de la
peau et une paire de gants ou de moufles en polaire / fausse peau de
mouton plus larges ; la couche d'air entre les deux permet de bien isoler du
froid.
Même technique pour les pieds. Avant de les glisser dans mes bottes,
j'enfile une paire de chaussettes classiques (mais je suis en quête de modèles
en laine) puis une paire de
chaussettes polaire pour bottes
achetées chez Aigle. En simple promenade, je marche avec mes
Moon Boot. Et quand il est question d'enfiler des raquettes, je passe sur ma paire de
bottes de neige de la marque Sorel (modèle 1964 PAC 2).
Le reste du corps
Depuis des années, je porte la même chose pour aller me promener dans la
neige. Une tenue confortable dans laquelle je me sens bien, toujours
composée de la même façon.
- un débardeur proche de la peau pour garder le ventre bien au chaud (à
absolument rentrer dans le pantalon),
- une veste molletonnée sans manche (mes deux modèles viennent de
l'enseigne Zara ; une que j'ai depuis 5/6 ans, et un second récemment déniché
sur Vinted) pour maintenir le centre du corps au chaud sans me sentir trop
engoncée dans mes vêtements en ajoutant une couche au niveau des bras,
-
une maxi écharpe plaid ou une plus petite mais avec faite en laine (j'aime
particulièrement celles de la marque
Lochcarron of Scotland
dont j'ai deux modèles en laine d'agneau et une en cachemire),
- un
manteau épais qui contient de la laine ou une cape pour les journées plus
chaudes,
- et un simple jean.
Je réserve le pantalon et la veste de ski pour les sorties où mon corps
va inévitablement entrer en contact avec la neige. Quand il y a une telle
épaisseur que les raquettes vont s'enfoncer profondément et me renvoyer de la
neige dans les jambes, ou pour le ski (de fond, essentiellement, car je ne
skie pas réellement) à cause des chutes inévitables ! Auquel cas l'écharpe
passe dans le sac car ma tenue de ski me tient très très chaud ; elle devient
seulement utile lorsque l'on s'arrête pour boire un thé ou un chocolat chaud.
2. L'équipement
Depuis plusieurs années, on veut s'acheter des raquettes. Et,
depuis plusieurs années, on remet à l'année suivante. Si bien que, cette
année, quand on a pris le temps de regarder pour en acheter une paire, les
stocks étaient dévalisés.
C'est pourtant ce que l'on a le plus utilisé durant notre séjour en Savoie. Pour
randonner comme pour simplement se rendre à la voiture que l'on avait dû garer
dans un hameau plus bas.
J'avais le
modèle 206
de la marque française TSL, celui que je comptais d'ailleurs acheter. Elles
sont assez légères et ont suffisamment de crampons pour la majorité des
chemins que l'on a emprunté. Et, très important, elles ont une cale de montée
(ce n'est pas le cas de tous les modèles de raquettes) qui facilite tellement
la marche dès qu'il y a un peu de dénivelé. À choisir plutôt en métal car
c'est une pièce que l'on manipule beaucoup.
Les raquettes sont régulièrement proposées avec des
bâtons de marche. Personnellement, ça me dérange plus qu'autre
chose car j'aime avoir les mains libres ; je préfère donc partir sans. Mais ça
dépend vraiment des personnes ! Pour une première sortie, je
conseillerais de louer une paire de raquettes avec des bâtons, et de voir
s'ils vous encombrent ou si vous appréciez leur compagnie.
3. Dans le sac à dos
C'est notre petite rituel d'avant balade. On sort les thermos et
on prépare notre boisson chaude. Thé ou chocolat chaud, selon notre
humeur. Pour avoir le plaisir de s'arrêter et de profiter du paysage avec
une tasse bien chaude au creux de la main.
Ceux que l'on utilise le plus parce qu'ils conservent bien la chaleur et on
l'avantage d'avoir une tasse intégrés sont les
thermos de la marque Quechua
de 400 ml. Ce qui est assez petit mais pratique pour nous car on ne boit pas
la même boisson (thé au lait pour moi, thé sans lait pour le chéri).
On part également avec :
- un peu d'eau fraîche dans une bouteille
Chilly's
ou
Qwetch
; j'ai un modèle de chaque et elles me conviennent bien outes les deux (pas
trop encombrantes ni trop lourdes),
- des barres de céréales pour les
éventuelles baisses d'énergies parce qu'avec le froid, on consomme bien plus
de calories qu'en temps normal,
- et un baume pour protéger mes lèvres du
froid (sinon, elles finissent inévitablement par se fendre !).
En bonus, on peut aussi glisser des chaufferettes à déposer au fond des poches
; pratique pour réchauffer les mains après les avoir sorties des gants pour
boire son thé !
Et vous, quels sont vos indispensables pour partir à la neige ?
Est-ce que ce n'est pas un peu cocasse ? Je ne vous ai pas retrouvé pour
un seul rendez-vous cocooning depuis le mois de juillet, et voilà qu'en ce
mois de décembre, j'aurais de quoi vous en écrire deux à la suite.
Peut-être parce que je suis une irrécupérable amoureuse de l'automne. Parce
que le froid revenant, les bottes de pluie au garde à vous et les écharpes en
laine qui frétillent au porte-manteaux sont et resteront mes meilleurs
compagnons de ces moments cocooning.
Le sapin est décoré et sa guirlande allumée projette une douce et chaleureuse
lumière dans le salon. Je lève régulièrement les yeux pour l'admirer
tandis que mes doigts continuent de vous écrire.
Ma tasse de thé est désormais vide. Je me fais violence pour ne pas filer
la remplir de nouveau. Ce ne serait pas raisonnable. Et je vous
laisserais en plan, en plein milieu d'une phrase. Ce ne serait pas très
correct.
Après tout, on a un rendez-vous !
Piocher dans le paquet de pop corn...
... tout en regardant des films de Noël. Des films mignons, des films
romantiques, des films drôles.
Chaque année, c'est une petite tradition pour moi. J'attends (impatiemment) le
premier décembre pour lancer période des festivités.
Je passe des heures à décorer le sapin et l'appartement. Puis c'est
l'ouverture officielle des séances ciné de Noël à la maison.
Et cette année, un pop corn un peu particulier les accompagne. Le
pop corn gourmet de
Joe & Seph's, venu tout droit d'Angleterre. Préparé à Londres avec 100 d'ingrédients
naturels.
L'idée m'a énormément plu, j'en ai commandé pour le
calendrier de l'Avent du chéri... et je n'ai pas résisté à l'envie d'en
commander un peu pour moi aussi.
Les saveurs sont folles. On retrouve les classiques au caramel, mais il y
a tous les autres : lait de poule, cheddar, bière irlandaise, menthe/chocolat,
gin & tonic....
Ce qui m'a donné envie de deux choses :
- recommander très vite (ils sont croustillants à souhait, gourmands à n'en
plus finir... je suis fan), - et essayer des recettes à la maison !
Et pour vos séances ciné, je mets à jour
ma liste de films de Noël
préférés au fur et à mesure de mes bonnes découvertes !
... et se retrouver autour d'un jeu de société
On fait chauffer la bouilloire. Parfois le mousseur à lait. Et on
s'installe dans le salon avec nos grandes tasses de thé ou de chocolat chaud.
C'est notre petit rituel du dimanche confiné. Un jeu, un plateau, et deux
joueurs prêts à abattre leur meilleure stratégie (ou pas).
Le petite dernier, c'est
Clank! Aussitôt essayé, aussitôt adopté.
L'histoire : nous sommes des aventuriers. Des voleurs, même, qui se
faufilent à travers les sous-terrains pour dérober les trésors du dragon et
amasser le plus gros butin sans se faire réduire en cendre !
Le type de jeu : c'est un deck building. Tous les joueurs commencent
avec les mêmes dix cartes avant de se constituer un deck au fur et à mesure
des tours. Les cartes que l'on peut acquérir sont nombreuses et très
différentes, ce qui permet d'imaginer de belles stratégies pour marquer un
maximum de points en fin de partie.
Ce n'est pas toujours évident de trouver des jeux vraiment intéressants et
adaptés pour deux joueurs. Et celui-ci es très réussi, réellement prévu pour
les petits comités, et on ne peut d'ailleurs pas dépasser les 4 joueurs.
Déguster des marrons glacés...
Je plaide coupable. Coupable de gourmandise légèrement exacerbée par les
fêtes de fin d'année.
Mais j'ai reçu un coffret en bois rempli de délicieux marrons glacés dont je
voulais vraiment vous parler. Une adorable attention de la
Confiserie Azuréenne, une petite entreprise artisanale dont le marron est la spécialité.
Et ça se sent. Le glaçage est absolument parfait. Pas trop épais ni
trop sucré pour conserver le goût de la châtaigne en bouche.
À déguster avec un bon thé noir en fin de repas en guise de dessert.
... et lancer une partie de jeu vidéo très slow
Un univers dessiné à la main. Une musique très douce. Et une
mécanique de jeu relaxante.
C'est la très belle découverte faite totalement par hasard en me promenant sur
le Nintendo Shop en quête d'un nouveau jeu. Je joue à Animal Crossing depuis
sa sortie, et j'avais envie de pouvoir alterner. Changer un peu d'univers de
temps en temps.
Alors je me suis laissée embarquer dans cette nouvelle aventure, celle de
Carto, un jeu qui invite à ralentir...
L'histoire : on incarne une petite fille, séparée de sa grand-mère lors
d'une tempête, qui détient un pouvoir un peu particulier, celui de pouvoir
remodeler le monde en déplaçant des fragments de carte.
Le type de jeu : de l'aventure mais sans monstre à combattre ou
compétence à augmenter. Dans ce jeu, on se promène, on rencontre des tribus et
des nouvelles cultures, et on avance dans l'histoire en résolvant des énigmes,
un peu à la manière d'un escape game !
Bref, c'est un jeu différent. Édité par un studio indépendant
taïwanais. Et c'est un plaisir immense d'y jouer. De prendre le temps
d'explorer.
Le seul petit bémol : le temps de jeu, estimé entre 5h à 7h, mais c'est un jeu
à petit prix (19,99 €) que ce soit sur Switch, PC ou Mac.
Alors il se savoure. Lentement. En espérant la sortie d'un deuxième
opus !
Et vous, quels sont vos petits plaisirs cocooning de ces dernières semaines
?