Il y a le chocolat chaud mousseux et aérien, le lait chocolaté avec plus de
lait que de cacao, le chocolat chaud que l'on déguste assis sur un tronc
d'arbre couché lors d'une promenade en forêt, le chocolat chaud du réconfort
lové dans un plaid devant la cheminée, celui dans lequel on plonge un bâton de
cannelle, et même celui avec une goutte de Mandarine Napoléon ou de Chartreuse, pour les plus grands.
Et puis, il y a le chocolat chaud épais.
Vraiment épais.
Et si onctueux.
Celui que l'on prend le temps de déguster, assis à une table.
Avec la jolie porcelaine et le pichet à portée de main pour se resservir.
Celui-ci, je l'ai dégusté pour la première fois au salon de thé Angelina à
Paris, il y a quelques années. Et ce n'est que très récemment que j'ai
découvert la recette, dévoilée par l'ex chef pâtissier de la maison, Sébastien
Bauer.
Une recette faite de lait entier.
Et, selon les versions glanées ça et là sur internet, un tiers de chocolat au
lait.
Pas tout à fait compatible avec l'intolérance au lactose ou même un régime
vegan.
Le lait entier n'étant pas disponible sans lactose, et les laits végétaux
n'apportant pas suffisamment de matière grasse pour rendre ce chocolat chaud
parfaitement onctueux, un petit ingrédient supplémentaire était nécessaire.
Je vous le dévoile ?
Ingrédients
Pour deux grandes tasses :
- 540 ml de lait sans lactose ou de lait végétal
- 150 g de chocolat noir 70%
- 1 gousse de vanille
- 2 c. à café de fécule de maïs
Recette
1. Écraser légèrement la gousse de vanille puis la fendre sur toute sa
longueur et récupérer les grains avec la lame du couteau.
2. Verser le lait dans une casserole et ajouter les grains de vanille ainsi
que la gousse fendue, avant de porter à ébullition.
3. Baisser légèrement le feu pour conserver un lait frémissant et incorporer
le chocolat tout en fouettant le mélange.
4. Dans un petit bol, délayer la fécule de maïs avec quelques gouttes de lait
puis verser dans la casserole en continuant de fouetter.
5. Laisser chauffer à feu moyen quelques minutes jusqu'à l'obtention de
l'onctuosité souhaitée. Et servir aussitôt !
Potirons et potimarrons sont sans doute les légumes que je consomme le plus en
cette saison.
En recette salée comme sucrée.
La purée de potimarron, avec une bonne dose de beurre, m'a définitivement
conquise, tout autant que le
pumpkin spice latte, boisson élue la plus réconfortante de l'automne !
Et puis, il y a cette tarte, à laquelle je suis fidèle depuis plus de huit
ans. Ressortie d'un vieux numéro du magazine Saveurs ; un hors série pour
les fêtes de l'année 2011.
Fondante à souhait.
Et gourmande. Croquante aussi, avec les amandes caramélisées.
Au fil des ans, j'ai apporté des petites variations dans les épices (tantôt
pain d'épices, tantôt mélange 5 épices), les fruits secs (100% d'amandes ou
50% de noisettes) et la courge (potimarron ou potiron).
Ingrédients :
Pour la pâte :
- 150 g de farine
- 20 g de poudre d'amande
- 75 g de beurre salé à température ambiante
- 1 c. à soupe de sucre en poudre
- 1 jaune d’œuf
Pour la garniture :
- 500 g de chair de potiron ou potimarron
- 80 g de miel
- 2 œufs
- 3 c. à café d'épices à pain d'épices
- 6 c. à soupe d'amandes émondées
- 3 c. à soupe de sucre en poudre
- 1 c. à soupe de fécule de maïs
- 1 c. à soupe de miel
Recette
Commencer par la pâte...
1. Dans un saladier, mélanger la farine avec la poudre d'amande, le
beurre, le sucre en poudre et le jaune d’œuf.
2. Ajouter 2 à 3 c. à soupe d'eau. Pétrir la pâte puis foncer un moule
à tarte, préalablement beurré. Réserver.
Ensuite, la garniture...
3. Faire cuire la chair de potiron coupée en dés dans une c. à café
d'huile de tournesol.
4. Hors du feu, ajouter les œufs, le miel, les épices et la fécule.
Mixer.
5. Préchauffer le four à 200° C.
Puis les amandes caramélisées...
6. Concasser les amandes.
7. Dans une poêle, ajouter les amandes et le sucre. Remuer
jusqu'à ce que le sucre prenne une belle couleur brune.
8. Disposer la moitié des amandes sur la pâte, verser la garniture puis
enfourner pendant 45 minutes (quand la pâte est bien cuite, baisser à
180°C).
9. À la sortie du four, badigeonner le dessus de la tarte de miel à
l'aide d'un pinceau, et parsemer les amandes restantes.
10. Laisser refroidir... et déguster !
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sur Instagram pour que je puisse vous rendre une petite visite !
J'aime le potimarron. Mais alors, vraiment. Le potiron aussi. La
butternut. Les pâtissons... et tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à
une courge.
Que ce soit en gâteau façon carrot cake, en tarte sucrée, mais aussi en
velouté, rôtis ou en purée. Alors forcément, le pumpkin spice latte me
faisait de l’œil.
À un détail près : je ne bois pas le café. Je n'aime pas ça, du tout, et
dans les coffee shop (essentiellement chez Starbucks en France), cette boisson
de l'automne est toujours servie avec un shot d'expresso.
Alors j'ai attrapé un potimarron dans le potager, le plus aiguisé et le plus
grand des couteaux de ma cuisine, et je me suis lancée. En rajoutant un peu de
ci, un peu de ça, pour trouver un mélange gourmand, réconfortant, au bout goût
de courge et d'épices, mais pas trop sucré.
Et en bonus de la recette, je vous donne une petite astuce pour faire cuire un
potimarron sans avoir à l'éplucher au préalable !
Ingrédients :
À force de faire des recettes de cuisine britannique, j'ai pris l'habitude de
mesurer avec mes cups et tablespoons que je trouve si pratiques ! Je vous mets
l'équivalent en ml mais si vous êtes équipés de cups, ce sera sans doute plus
simple.
Pour une tasse :
- 1 cup de lait (240 ml) - 4 tbsp de purée de potimarron (60 ml) - 1
tbsp de sirop de pain d'épices Vedrenne (15 ml) - 1/2 tbsp d'extrait de
vanille (7,5 ml)
Pas besoin de rajouter du sucre : le sirop de pain d'épices parfume la boisson (les saveurs sont délicieuses) tout en la sucrant.
Pour la rendre encore plus gourmande, je monte du mascarpone en
chantilly avec quelques gouttes de sirop de pain d'épices. (Complètement
facultatif : la plupart du temps, je prépare mon pumpkin spice latte sans la
chantilly.)
Et pour les amateurs de café, on peut toujours rajouter un shot d'expresso
avant dégustation !
Recette :
Pour la purée de potimarron :
1. Couper une moitié de courge dans le sens de la hauteur. 2. Déposer une
moitié sur un plateau recouvert de papier cuisson, face coupée vers le bas. 3.
Faire cuire au four pendant 45 min environ à 150°C. 4. À l'aide d'une
cuillère à soupe, racler la chair. Elle se conserve 4 à 5 jour, au réfrigérateur, dans un bocal hermétique.
Passer ensuite à la boisson :
5. Verser l'ensemble des ingrédients dans une casserole. 6. Mettre sur feu moyen à vif, en fouettant pour bien mélanger. 7. Laisser chauffer
jusqu'à obtenir un léger frémissement (ne pas attendre l'ébullition). 8.
Couper le feu, verser dans une tasse, rajouter la chantilly, et déguster !
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Il m'aura fallu quatre années de récolte de fleurs de sureau pour finalement
mettre la main sur les baies de sureau noir !
Et
un déménagement. Pour me rapprocher de la source et pouvoir bondir sur l'arbuste sitôt
ses fruits mûrs.
Depuis quatre ans, c'est mon petit rituel du printemps : la
cueillette des fleurs de sureau. Suffisamment pour faire mon sirop de l'année. Pas plus, pour
laisser les fleurs devenir de belles baies juteuses.
Juteuses, d'ailleurs, elles l'étaient. De quoi repeindre ses doigts pour
quelques jours après les avoir triées.
Un petit inconvénient rapidement rattrapé par le plaisir de faire (enfin) de
la gelée de sureau maison.
Les effluves qui s'échappent de la cuisine. Embaumant petit à petit
chacune des pièces autour. La buée qui se forme sur la porte de la
cuisine après deux heures de cuisson. La porte que l'on ouvre pour
laisser sortir l'humidité. Et les délicieuses odeurs qui nous
chatouillent le nez jusque dans le jardin.
Le lendemain matin, les quelques pots de ce premier cru n'attendaient que
notre cuillère... et
une fournée de scones
pour le déguster comme il se doit.
Ingrédients
Bien en peine à l'idée de peser mes baies de sureau lors de la récolte, j'ai
cueilli celles que je trouvais bien mûres, et ce n'est qu'après extraction du
jus que j'ai adapté ma quantité de sucre et d'agar agar ; ce que je vous
recommande de faire.
Pour vous donner un ordre d'idée, avec une belle caisse de baies j'ai obtenu
800 ml de jus et j'ai rempli trois beaux pots de confiture (et il me restait
un fond qui est parti dans un tout petit pot).
Par rapport aux recettes traditionnelles (baies, sucre et agent gélifiant),
j'ai simplement ajouté un peu de gin Bombay Saphhire. J'ai souvent remarqué
que les recettes de marmelades, gelées et confitures britanniques contenaient
du whisky ou du gin (la
marmelade à l'orange
que je fais est d'ailleurs aromatisé au whisky) alors j'ai eu envie de faire
la même chose avec la gelée. C'est facultatif, mais le résultat est délicieux.
- 1 L de jus de baies de sureau noir - 500 g de sucre en poudre - 4
g d'agar agar - 6 tsp de gin
Recette
1. Cueillir les baies et les préparer dans les 24h, pour en extraire un
maximum de jus, sans les laver afin de conserver un maximum d'arômes. Les
fruits n'ont pas le goût de la fleur de sureau et pourtant, elles exhalent des
effluves qui rappellent la fleur !
2. Séparer les baies des tiges : c'est l'étape qui colore les doigts.
3. Extraire le jus.
Pour cette étape, j'ai emprunté l'ancien extracteur de jus à la vapeur des
beaux-parents (Japy'Fruits) : cela fonctionne avec une cuve remplie d'eau que
l'on fait bouillir. C'est donc très différent des extracteurs de jus à froid
qu'il existe aujourd'hui.
Avec un extracteur de jus à la vapeur : remplir la cuve du bas avec de
l'eau, mettre les baies dans la cuve du haut, puis installer la machine sur le
feu pour faire bouillir l'eau. Cette étape prend plusieurs heures mais permet
d'obtenir un jus parfait pour faire la gelée.
Avec une bassine à confiture : porter à ébullition les baies et un peu
d'eau (1/2 verre) pendant 5 minutes environ puis faire chauffer à feu doux
jusqu'à ce que toutes les baies aient éclaté.
4. Appuyer avec le dos d'une louche sur les baies pour récupérer le
plus de jus possible.
5. Filtrer le jus avec un tamis et mesurer le volume obtenu pour
adapter le dosage de sucre et d'agar agar.
6. Verser le jus de baies de sureau dans une bassine à confiture ou une
grande casserole.
7. Dans un récipient, mélanger le sucre en poudre et l'agar agar puis
ajouter le tout à la casserole.
8. Faire chauffer jusqu'à obtenir une petite ébullition tout en
mélangeant afin de bien dissoudre le sucre.
9. Ajouter le gin et mélanger.
10. Verser dans des pots préalablement stérilisés (avec de l'eau
bouillante). Refermer, laisser refroidir à température ambiante, et attendre
jusqu'à ce que la gelée soit bien figée.
11. Et enfin, déguster !
N'hésitez pas à partager vos réalisations de gelée de baies de sureau (et votre dégustation !) avec le hashtag
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petite visite !
Avant de quitter la ville pour la campagne, on avait un objectif très précis :
savoir préparer à la maison les plats et boissons que nous n'aurions plus à
portée de main.
Les burgers, makis et pizzas, les cocktails, le chaï latte, et suffisamment de
gâteaux réconfortants pour avoir notre salon de thé à domicile.
On avait déjà pris de l'avance : je m'entraînais sur le carrot cake et
autres cakes anglais depuis quelques années et la pile de livres de recettes
de cocktails a considérablement grandi au fil du temps.
Mais on avait oublié un plat : le ceviche. Obligés de s'y mettre dans les
derniers mois précédent notre emménagement ! D'autant qu'un poissonnier
vient toutes les semaines au marché du le village où nous avons posé nos
cartons.
Bref, j'ai parcouru plusieurs recettes sur internet, j'ai piqué des idées dans
les restaurants lyonnais, et j'ai assemblé tout ça pour faire ma propre
recette. Pas trop épicée. Et gourmande.
Je vous la donne ?
Ingrédients
Pour 4 personnes :
- 4 filets de poisson - 200 ml de jus de citron vert - le jus de
deux oranges - 1/2 c. à café de sucre - le zeste d'1/2 citron
jaune - 1 cm de gingembre frais - 7 grains de poivre noir de
Kampot - 1 c. à café de graines de coriandre - 2 échalotes -
quelques brins de ciboulette - 2 grosses patates douces - une
dizaine de radis - 2 poignées de grains de maïs grillés salés
Le poisson :
Nous avons essayé avec trois poissons différents : saumon, cabillaud et lieu
jaune, en fonction de nos envies du moment (et de la pêche du jour).
Recette
Une heure avant le repas...
1. Préparer la marinade en mélangeant, dans un saladier, le jus de
citron vert et d'orange ainsi que le sucre.
2. Zester le demi citron jaune au-dessus du saladier et râper le
gingembre frais. Puis émincer les échalotes et hacher la ciboulette.
Mélanger.
3. À l'aide d'un pilon de cuisiner, écraser finement les grains de
poivre et graines de coriandre, puis les ajouter à la marinade.
4. Retirer la peau et les arêtes des filets de poisson, les couper en
gros cubes, et les déposer dans la marinade (elle doit recouvrir les
morceaux). Réserver au réfrigérateur pendant une heure.
5. Éplucher, couper et faire cuire la patate douce. Réserver.
6. Couper les radis en fines lamelles de 2 mm environ (avec une
mandoline par exemple). Réserver au réfrigérateur.
... au moment de servir
7. Disposer le poisson et les patates douces dans des assiettes creuses
avec un fond de marinade. Ajouter les lamelles de radis et les grains de maïs
par-dessus.
Sans aucun doute une des recettes que j'avais le plus hâte de tester. So
British. Festive. Et si différente des desserts que je prépare
habituellement.
On a d'ailleurs souvent cette image de la gelée verte qui bouge toute seule au
centre de la table et qui, dans l'inconscient collectif, semble représenter
les desserts anglais. Dessert que je n'ai d'ailleurs jamais eu l'occasion de
goûter.
Alors, quand j'ai feuilleté le (magnifique) ouvrage des recettes de Noël de
Downton Abbey, la gelée au champagne a tout de suite attiré mon attention.
Mais j'ai préféré attendre la saison des fruits rouges pour la préparer. Et
pour Noël prochain, je vais réfléchir à une version hivernale, avec des
rondelles d'orange et des quartiers de mandarine.
Parce que oui, cette recette est une petite merveille. Elle est légère,
parfait pour terminer le repas par un peu de fraîcheur. Et, préparé avec
un champagne soigneusement choisi, c'est un délice.
Ingrédients
Pour 6 personnes :
- 1 bouteille (75 cl) de champagne ou de vin blanc pétillant, - 8
feuilles de gélatine ou 5 c. à café de gélatine en poudre - 115 g de
sucre en poudre - des fruits et/ou des fleurs comestibles
Pour le champagne, nous avons demandé conseil à une caviste chez qui nous
allons régulièrement à Lyon (La Cave Ô papilles) et qui nous a très bien
orienté vers un Gimonnet Gonet pour son accord pinot noir et chardonnay, fin et fruité ; ce qui était parfait
en dessert.
Et pour les fruits (qui sont d'ailleurs facultatifs), j'ai fait un mélange de
fruits rouges : mûres, framboises, groseilles et myrtilles, que j'ai mis en
quantité assez importante donc il est probable que j'en mette légèrement moins
la prochaine fois (mais en même temps, le mariage gelée au champagne / fruits
rouges était si bon...)
Recette
30 minutes avant de commencer la recette...
1. Placer la bouteille au congélateur.
30 minutes plus tard...
2. Faire tremper les feuilles de gélatine dans un récipient rempli
d'eau froide pendant 10 minutes, ou faire ramollir la gélatine en poudre dans
2 cuillères à soupe d'eau pendant 5 minutes.
3. Dans une casserole à feu moyen, verser 120 ml de champagne et le
sucre en poudre. Replacer la bouteille au congélateur (si elle tient debout)
ou au réfrigérateur. Mélanger doucement le champagne et le sucre jusqu'à
dissolution complète. Réserver.
4. Sortir les feuilles de gélatine de l'eau en les pressant
délicatement pour bien les essorer. Puis les déposer dans un bol posé
au-dessus d'un saladier rempli d'eau chaude. Mélanger doucement jusqu'à ce que
la gélatine ait entièrement fondu.
5. Verser la gélatine fondue dans la casserole de champagne et
mélanger, puis filtrer la préparation à l'aide d'une passoire fine dans un
saladier. Laisser refroidir à température ambiante.
Lorsque le mélange a refroidi...
6. Ajouter 480 ml de champagne et remuer délicatement.
7. Dans un moule, verser la moitié du mélange puis déposer la moitié
des fruits. Si le champagne mousse, patienter un peu avant de placer le moule
au réfrigérateur pendant 30 minutes.
8. Répartir ensuite le reste de fruits sur la gelée qui a commencé à
prendre, et napper le tout avec le reste de mélange au champagne.
9. Couvrir le moule et le placer au réfrigérateur jusqu'à ce que la
gelée prenne, entre 8h et 24h. Nous l'avons laissé une journée complète, et je
pense qu'il est plus prudent de toujours la préparer la veille pour le
lendemain.
8h à 24h plus tard...
10. Faire bouillir de l'eau et remplir un grand et large saladier dans
lequel on vient tremper les bords du moule quelques secondes avant de démouler
la gelée sur un plat de service. Servir avec des petits-fours en
accompagnement pour encore plus de gourmandise.
J'ai préparé ma gelée dans un moule en téflon ; cela fonctionne bien mais il
est important de réchauffer toutes les parois du moule pour réussir à la
démouler. Quelques secondes, pas plus, au risque de la faire fondre.
Pour ne pas avoir à le faire dans la précipitation au moment du dessert, il
est tout à fait possible de démouler la gelée avant le repas et de la laisser
ensuite au réfrigérateur, prête à être servie. Pour notre première fois, nous
l'avions préparée pour deux personnes, et nous en avons profité pendant deux
jours. Une fois bien prise, il n'y a pas de risque qu'elle retombe du moment
qu'elle est conservée au frais.
À l'intérieur, 80 recettes pour les fêtes de fin d'année. Il s'agit
majoritairement de plats et desserts que l'on va plutôt préparer pour des
occasions plutôt que pour le quotidien (huîtres gratinées, Yorkshire Christmas
pie, tourte au sanglier, mince pie...) mais il y a quelques recettes plus
simples pour tous les jours (salade de pommes au céleri, poêlée de pommes de
terre, artichauts gratinés, biscuits au pain d'épices...).
On y trouve aussi des photos de la série et des textes sur les traditions de
Noël en Angleterre.
N'hésitez pas à partager vos réalisations de gelée de champagne avec le hashtag
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Il y a cette recette de cake que je fais depuis des années. Au citron
jaune, par Pierre Hermé.
Moelleux à souhait, terriblement savoureux, qui se conserve facilement cinq
jours sous ma cloche en verre... bref, le cake parfait.
Tellement que les non-amateurs de cake ont toujours le même comportement
envers lui. Ils prennent timidement une demi-part. Dégustent une
bouchée. Et s'en servent une part complète quelques minutes plus tard.
Alors quand, au détour du rayon fruits et légumes du magasin bio, j'ai repéré
des citrons bergamote, que je les ai achetés - sans avoir de projet pour eux -
juste parce que j'avais terriblement envie d'y goûter, mais que je n'ai pas
trouvé de recette qui m'enthousiasmait particulièrement (et parce que, en
toute honnêteté, j'avais simplement envie d'une tranche de cake pour
accompagner mon thé), je me suis tournée vers cette fameuse recette de cake au
citron.
Puis, comme l'évocation de la bergamote (même s'il s'agissait bien de citrons
bergamote, et pas de bergamote en tant que telle) a appelé à mon bon souvenir
ces recettes de gâteaux parfumés au thé noir Earl Grey dont j'avais croisé la
route sur Pinterest, je me suis dit que j'allais tenter ça :
détourner un peu la recette de Pierre Hermé.
Et si je vous en parle aujourd'hui, c'est bien sûr que l'on s'est régalé. À
refaire très vite. Dès que je remets la main sur des citrons bergamote !
Ingrédients
Pour le gâteau - 8 parts environ dans un moule à cake de 25 x 11 x 6 cm
:
- 95 g de crème liquide - 2 c. à thé de thé noir Earl Grey - 200 g
de sucre en poudre - 2 citrons bergamote non traités - 3 gros œufs à
température ambiante - 190 g de farine - 2/3 c. à café de levure
chimique - 65 g de beurre fondu - 1 c. à soupe de rhum blanc -
une pincée de sel
Pour le sirop :
- 75 g d'eau -
30 g de sucre - le jus d'un demi citron bergamote
Recette
1. À l'aide d'un mortier, écraser finement les feuilles de thé.
2. Mettre à chauffer, dans une casserole, la crème liquide et les
feuilles de thé tamisées à l'aide d'une passoire à maille fine pour n'en
conserver que les plus petits bouts.
3. Porter à ébullition sur feu moyen puis laisser infuser 5 minutes
puis laisser refroidir.
Préchauffer le four à 160 °C.
4. Dans un saladier, verser le sucre et zester finement les citrons
bergamote au-dessus. Mélanger et laisser reposer 10 minutes pour que le sucre
s'imprègne de la saveur des citrons bergamote.
5. Faire blanchir les œufs avec le sucre et les zestes. Puis ajouter la
crème refroidie, le rhum et une pincée de sel. Fouetter.
6. Incorporer la levure chimique dans la farine, puis ajouter au
saladier. Mélanger.
7. Ajouter le beurre fondu encore un peu tiède. Mélanger puis verser
dans un moule préalablement beurré.
8. Enfourner pour 55 minutes. La lame du couteau doit ressortir sèche.
Quelques minutes avant la fin de la cuisson, préparer le sirop.
9. Dans une poêle, faire chauffer l'eau et le sucre à feu moyen.
Laisser frémir quelques minutes.
10. Hors du feu, ajouter le jus de citron et mélanger.
11. Arroser le cake encore chaud et laisser tiédir avant de démouler.
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C'est le gâteau du réconfort. Moelleux à cœur avec un bon goût de
chocolat. Dégusté sans modération les jours de pluie, de grand vent, de
froid, les jours passés sous le plaid ou autour d'un jeu de société.
J'ai mis longtemps avant de faire mon premier brownie. Peut-être parce
que j'en avais ce souvenir pas très heureux de sa version industrielle.
Mais aujourd'hui, il est devenu pour moi synonyme de gourmandise. Dégusté avec
une pleine théière de thé Earl Grey bien chaud. Un peu de sucre, et un nuage
de lait.
Je vous donne la recette ?
Ingrédients
Pour 9 à 12 parts dans un plat carré de 20 cm de côté
- 300 g de chocolat noir à 70% de cacao - 100 g de beurre - 1/2 tsp
de fleur de sel - 3 œufs - 40g de sucre de canne complet - 150
g de sucre en poudre - 1 tsp d'extrait de vanille - 100 g de
farine - 60 g de noisettes - 40 g d'amandes
Recette
1. Couper les noisettes et les amandes en morceaux puis les mélanger
avec la farine.
Préchauffer le four à 180°C.
2. Faire fondre le chocolat ainsi que le beurre au bain-marie. Puis
ajouter le sel. (J'utilise actuellement le sea salt rapporté de l'île
de Skye ; un délice)
3. Dans un second saladier, battre les œufs, le sucre et l'extrait de
vanille pour obtenir un mélange homogène.
4. Incorporer le mélange œufs/sucre au chocolat fondu. Puis ajouter la
farine avec les noisettes et les amandes. Mélanger jusqu'à incorporation de la
farine, pas plus !
5. Tapisser un plat de papier cuisson, verser la préparation dedans et
enfourner pour 25 minutes environ. La pointe du couteau doit ressortir encore
humide avec de petites miettes de gâteau dessus (s'il ressort sec et propre,
c'est déjà trop cuit).
6. Laisser refroidir complètement avant de découper. Sous une cloche en
verre, ou dans une boîte hermétique, le brownie se conserve plusieurs jours.
Bonne dégustation !
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Pendant des années, j'ai régulièrement acheté des lunettes de Romans dans le
commerce. Toujours à la fraise. Sauf une fois, pour essayer myrtille
ou framboise. Mais je suis vite revenue à la fraise. Le mariage du
sablé, du beurre, du sucre glace et de la confiture de fraise donnant ce goût
régressif que je ne retrouvais pas avec les autres.
Bref, j'ai longtemps mangé des lunettes de Romans. Avant de faire
moi-même, une fois par semaine, des cakes et petits gâteaux pour la semaine.
Plusieurs fois, j'ai croisé des sablés à la confiture dans mes livres de
recettes. Et chaque fois, j'avais en tête ces petits fours qui restent au
fond de la boîte, qui sèchent ou se ramollissent, et qui sont inévitablement à
la confiture. D'ailleurs, j'écarte désormais les petits-fours à la confiture
quand j'en commande en pâtisserie.
Puis, à Noël, j'ai eu envie confectionner une
Christmas cookie box. Avec des petits gâteaux de différentes saveurs pour avoir le plaisir
d'ouvrir la boîte et de prendre ce temps d'être indécise. Peser le pour
et le contre entre un sablé aux agrumes et une meringue au chocolat. Hésiter.
Se décider. Plonger la main... et la faire dévier au dernier moment. Avant
de la replonger, quelques minutes plus tard.
C'est là que je me suis décidée à faire quelques sablés à la confiture. Juste
pour voir. Parce qu'ils seraient beaux, au fond de ma boîte.
Quand j'ai mordu dans le premier, toute l'ampleur de
ma contradiction m'a sauté à la figure. Ce fut comme retrouver un
ami perdu de longue date. Un goût d'avant, de ces lunettes de Romans
dégustées avec parcimonie, pour ne pas finir le paquet en deux jours, mais y
revenir quand même, le lendemain.
Et comme à Noël, j'en avais bien trop peu fait, il était temps de lancer une
nouvelle fournée. Pour confirmer ce que je savais déjà : ces sablés ont
fait leur entrée dans mes petits
gâteaux préférés pour accompagner une bonne tasse de thé.
À force de voir de belles photos de Christmas cookie box, j'avais très
envie d'en faire une. Ce qui n'a rien d'étonnant quand on sait à quel
point j'aime les petits-fours.
Je crois que ça s'est perdu un peu, d'ailleurs. Peut-être est-ce même un
peu démodé ?
Mais j'avoue que j'ai un faible pour ces petites pâtisseries souvent assez
simples - cigarettes russes, tuiles et sablés - présentées dans leur boîte en
carton.
On la pose au centre de la table. De la fumée
s'échappe de la théière. Les plus gourmands repèrent les gâteaux au
chocolat. Ou à la confiture. Et on pioche. Une fois, deux fois,
trois fois. Par pure gourmandise.
Alors dimanche après-midi, je me suis lancée dans la confection de mon propre assortiment de biscuits de Noël. Et comme j'ai un don tout particulier pour
toujours en faire trop, il restait largement de quoi remplir mon pot à
gâteaux et une bonne boîte supplémentaire à offrir !
Je vous raconte, et je vous livre
tous mes conseils pour vous lancer.
Choisir 2 à 3 recettes de base
Si je n'avais pas posé mes idées sur un papier, je serais encore en train de
pâtisser à l'heure qu'il est. J'avais des idées de sablés, cookies,
madeleines, truffes au chocolat... beaucoup trop de préparations différentes
pour que ce soit raisonnable.
Alors j'ai pris un crayon de papier et un bloc-notes, et j'ai noté ce que je
voulais vraiment faire pour ce premier assortiment :
- des sablés au beurre, un indispensable pour accompagner le thé, - des
biscuits aux épices et à l'orange pour les saveurs de Noël, - des
meringues pour ce croustillant/fondant que j'aime tant, - des sablés à la
confiture car je n'en avais jamais fait, - et du chocolat parce que je
suis gourmande.
Trois recettes de base pour huit petits gâteaux différents.
Et j'aurais
presque pu m'arrêter à deux car ma recette de sablés se décline très
facilement avec des épices et de l'orange, mais j'avais envie d'essayer la
recette d'un livre que je n'avais pas encore goûtée.
Confectionner les gâteaux
Mes huit variétés de biscuits fixées, je note en face de chacune
l'emporte-pièces que j'utiliserai pour les faire. Très important pour ceux à
la confiture puisqu'il faut penser à avoir un nombre paire de petits disques.
- Sablés au beurre (étoile), - Sablés au beurre roulés au sucre
(étoile), - Sablés au beurre et confiture de fraise (cercle), -
Biscuits nordiques à l'orange et aux épices (flocons), - Biscuits
nordiques à l'orange et aux épices recouverts de chocolat (flocons et
sapins), - Biscuits nordiques à l'orange et aux épices, chocolat et noix
de coco (sapins), - Meringues au chocolat.
Une plaque de cuisson par pâte et par forme découpée à l'emporte-pièce pour
une cuisson uniforme. Et je termine par les meringues dont les blancs d’œuf
proviennent de la recette de sablés au beurre pour lesquelles il ne faut que
des jaunes. Ainsi, pas de gaspillage !
Petites astuces en vrac :
- J'utilise un pinceau pour recouvrir les sablés de chocolat plutôt que de les
tremper dans le chocolat liquide ; cela permet de conserver le croustillant du
sablé,
- Pour les meringues, j'ajoute une cuillère à café de
chocolat en poudre non sucré à la préparation, et je les saupoudre de copeaux
de chocolat noir juste avant de les enfourner,
- Je ne suis pas une
grande amatrice de glaçage royal (que je trouve trop sucré) mais j'aime la
possibilité décorative qu'il apporte donc je me limite à quelques petites
touches sur les flocons pour les égayer sans que cela interfère dans la
dégustation.
Pour les recettes, j'ai utilisé :
- celle de mes sablés à la confiture façon lunettes de Romans (avec ou sans confiture)
- celle des biscuits nordiques au gingembre et à l'orange du livre
Desserts Hygge
(en remplaçant les clous de girofle en poudre et la cardamome en poudre par un
mélange d'épices pour pain d'épices),
- celle de
Mercotte pour les meringues
(avec l'ajout du chocolat en poudre et une cuisson plus longue pour de plus
grosses meringues : 1h35 à 110°C dans mon four)
Assembler la boîte
Pour le contenant, on peut utiliser une boite en métal qui aura l'avantage
d'être réutilisable et de parfaitement conserver la fraicheur des sablés, ou
une boîte en carton à laquelle on donne une seconde vie.
On sépare ensuite visuellement les différentes variétés de gâteaux. En
alternant les couleurs, les biscuits nappés de chocolat et ceux qui ne le sont
pas. On peut également en disposer un petit paquet sur la tranche pour
varier. Et faire quelques piles de gâteaux attachées par une petite
ficelle.
Si la boîte sera offerte, on la referme et on la termine comme un joli
paquet cadeaux. C'est le moment de sortir toutes ces petites choses que l'on récupère toute
l'année et qui s'avèrent toujours très utiles pour décorer : pommes de pin
ramassées en forêt, ficelles et rubans de cadeaux qui nous ont été faits,
branches de sapin ou rondelles d'orange séchées...
Et maintenant, à votre tour !
N'hésitez pas à partager vos photos de Christmas cookie box sur le hashtag Instagram #earlgreyandsconescookclub pour
que je puisse découvrir vos réalisations !
J'ai deux recettes joker quand du monde passe à l'improviste. Ou quand
j'ai envie d'un goûter mais peu de temps devant moi. La pâte à crêpes et
le cookie géant.
Le cookie géant, je l'ai découvert il y a plus de sept ans maintenant. Une
recette très rapide et facile à faire avec des ingrédients que j'ai
toujours à la maison.
Et vendredi dernier, j'ai pris envie de chocolat. D'un petit gâteau pour
accompagner ma tasse de thé. Le genre d'envie qui n'attend ni le week-end ni
la réalisation d'un gâteau avec 2h de repos pour la génoise et 1h30 de cuisson
à basse température.
Alors j'ai sorti farine, sucre et levure. Le beurre en provenance directe
du frigo a fait un petit séjour au-dessus du radiateur pour se mettre en
condition. Et les noisettes sont passées par la poêle en diffusant leur
divine odeur dans tout l'appartement.
Bref, à l'heure du goûter, mon cookie était encore tiède et ses pépites
de chocolat fondaient sur ma fourchette.
Fidèle depuis toutes ces années à la recette parfaite
de Guillemette, j'ai voulu essayer de changer deux / trois petites choses. Réduire un peu
la quantité de sucre car j'utilise uniquement du beurre doux (je ne trouve pas
de beurre salé sans lactose) et rajouter une belle grosse poignée de
noisettes... parce que j'en mets un peu partout, en ce moment. Même dans mon
carrot cake !
Et on s'est régalé. Alors je vous la donne avec plaisir, en vous
recommandant aussi d'essayer la recette originale qui est un délice.
Ingrédients
Pour un plat de 24 cm de diamètre
- 120 g de beurre à température ambiante - 160 g de sucre cassonade - 1 gros œuf -
1 c. à café de sel - 180 g de farine - 1 c. à café de levure
chimique - 150 g de chocolat noir - 50 g de noisettes
Recette
1. Couper les noisettes et le chocolat noir en morceaux.
2. Dans une poêle, faire torréfier les noisettes en les faisant
chauffer à feu moyen en remuant très régulièrement pour ne pas les faire
brûler. Lorsqu'elles sont dorées et qu'une bonne odeur de noisette se dégage
de la poêle, les verser dans un plat pour les faire refroidir.
Faire préchauffer le four à 180° C.
3. Dans un saladier, fouetter le beurre et le sucre cassonade
jusqu'à obtenir une texture crémeuse et homogène.
4. Ajouter l'oeuf et le sel, et mélanger.
5. Verser ensuite, en une seule fois, la farine, la levure, le chocolat
et les noisettes. Mélanger sans trop travailler la pâte et étaler
grossièrement dans un moule préalablement beurré.
6. Enfourner pour 20-25 minutes. Le cookie prend une belle couleur
dorée mais reste mou à l'intérieur. Il durcira en refroidissant.
Mon petit conseil de gourmande : le déguster tiède, c'est encore meilleur.
Si vous vous lancez dans "l'aventure du cookie géant", n'hésitez pas à partager vos photos avec le hashtag #earlgreyandsconescookclub sur Instagram pour que je puisse voir vos réalisations !
C'était une grande victoire pour moi : trouver (enfin) du lait concentré sans
lactose. Le Saint Graal que je n'attendais plus. Que je recherchais
en dilettante sans vraiment y croire.
Et puis je l'ai vu, là, en bas de ce rayon mal éclairé, dans sa boîte de
conserve flambant neuf, n'attendant que mon caddie et moi.
J'ai mentalement bondi de joie. Et vu défiler des milliers de
Millionaire's shortbread devant mes yeux.
Le lendemain, j'étais dans ma cuisine, entourée de farine, lait, sucre,
beurre... prête à me lancer dans cette recette que j'attendais de faire depuis
des années. Une petite gourmandise issue de la pâtisserie britannique ; un
shortbread pur beurre surmonté d'une couche de caramel mou et de chocolat. Que
l'on choisit noir pour contrebalancer le goût très sucré (mais gourmand)
des deux précédentes couches.
Bref, une recette terriblement réconfortante, à déguster avec un bon litre de
thé noir et un nuage de lait.
Ingrédients
Une autre recette issue de ce bon vieux British Baking de Peyton &
Byrne.
Pas toujours faciles à trouver en France, j'ai troqué le
golden syrup contre du miel d'acacia, doux et léger, et j'ai mis de côté la
semolina flour initialement présente dans le shortbread.
Le livre conseille également d'utiliser un plat de 33 x 23 cm mais les couches
de shortbread et de caramel sont alors trop épaisses à mon goût. Je vous
recommande donc plutôt un plat de 40 x 25 cm (environ) afin d'avoir des
couches plus uniformes. Personnellement, il me restait même un peu de caramel
!
Shortbread
- 200 g de beurre à température ambiante - 100 g de sucre en poudre - 300 g de
farine
Caramel
- 300 g de beurre à température ambiante - 140 g de sucre en poudre - 75 g de miel
d'acacia - une boîte de lait concentré (387 g)
Chocolat
- 300 g de chocolat noir
Recette
Préchauffer le four à 170° C et commencer par le shortbread.
1. Mélanger le beurre, le sucre et la farine, puis étaler la pâte dans
un plat préalablement recouvert de papier cuisson. Piquer à l'aide d'une
fourchette et enfourner pour 15 - 20 minutes, jusqu'à ce que le shortbread
soit légèrement doré. Laisser refroidir.
Préparer le caramel.
2. Dans une casserole, verser le beurre, le sucre, le miel et le lait
concentré. Faire cuire à feu doux jusqu'à ce que le beurre ait fondu. Puis
laisser mijoter pendant une vingtaine de minutes en mélangeant régulièrement
jusqu'à obtenir la belle couleur marron doré d'un caramel fudge.
3. Couler une couche uniforme de caramel sur le shortbread. Réserver et
laisser refroidir.
Passer au chocolat.
4. Au bain-marie, faire fondre le chocolat coupé en morceaux, le verser
sur le caramel et l'étaler à l'aide d'une spatule ou d'une pelle à tarte.
5. Laisser refroidir le plat puis mettre au frigo pour 1h environ.
6. Une fois le chocolat figé, découper en plusieurs carrés. Conserver
jusqu'à cinq jours dans une boîte hermétique.
Et maintenant, à votre tour !
N'hésitez pas à partager vos photos de shortbread millionnaire avec le hashtag #earlgreyandsconescookclub sur Instagram pour que je puisse découvrir vos réalisations.
Il pleuvait et les températures avaient bien chuté. J'avais une envie
irrépressible de sucré, et j'avais faim. Faim de comfort food mais à
l'heure du goûter.
Le four était en panne, et une cagette de pommes était posée sur la table. Impossible
de faire un crumble ou une apple pie, et pour être honnête, je n'aurais
pas eu la patience de les faire cuire. Il était déjà 17h, il me fallait une
recette rapide à me mettre sous la dent.
Alors j'ai fait des pancakes à la pomme et à la cannelle.
J'aurais aimé qu'ils soient plus beaux. Plus photogéniques.
Il aurait peut-être fallu que je les cuise moins. À peine dorés, ils
n'auraient pas été suffisamment cuits pour être mangés, mais ils auraient sans
doute été plus présentables en photo.
Sauf que la réalité, c'est celle-ci.
Des pancakes ni lisses ni parfaitement ronds. Un peu sombres aussi. Mais
terriblement gourmands. Réconfortants. Un petit morceau d'automne au creux de l'assiette. La pomme qui fond sur la langue, et la cannelle qui enveloppe le
palais, saveur cocooning par excellence.
À déguster encore tièdes avec une pleine théière de thé noir épicé.
J'ai cherché des bases de recettes sur Pinterest et je suis tombée sur ces
pancakes à la pomme
qui m'ont beaucoup plu. Quelques petits arrangements plus tard, la pâte était
dans la poêle, prête à chauffer !
Pour les pommes, j'ai opté pour un mélange de deux variétés : une plus acide,
et une sucrée.
Ingrédients
- 2 grosses pommes - 200 g de farine - 100 g de crème de soja -
40 g de beurre (+ du beurre pour la cuisson) - 20 cl de lait - 1 œuf
de gros calibre - 1 c. à soupe de sucre en poudre - 1 c. à café de
bicarbonate de soude - 1 pincée de sel
Recette
1. Couper les pommes en quatre, retirer les pépins et râper avec les
gros trous de la râpe. Je n'ai pas épluché mes pommes (qui provenaient du
jardin et n'étaient pas traitées) mais c'est une possibilité.
2. Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel. Puis
ajouter le bicarbonate.
3. Dans un second récipient, fouetter l'oeuf et la crème de soja
jusqu'à ce que le mélange épaississe légèrement. Ajouter ensuite les pommes
râpées, le beurre préalablement fondu et le lait.
4. Ajouter la farine et bien mélanger, puis laisser reposer une
vingtaine de minutes.
Pour la cuisson :
5. Déposer un morceau de beurre dans une petite poêle à feu moyen.
6. Lorsque le beurre devient mousseux, verser une louche de pâte et
faire cuire à couvert quelques minutes. Retourner et laisser cuire encore une
bonne minute avant de servir.
Et maintenant, à votre tour !
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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les madeleines.
Dodues.
Avec leur bon goût de beurre.
Trempées dans un chocolat chaud.
Il y avait toujours des morceaux qui m'échappaient et tombaient au fond de la
tasse. J'essayais de les attraper avec une cuillère, souvent en vain. Et je
faisais la grimace quand j'atteignais les dernières gorgées de chocolat
remplies des vestiges de mes madeleines noyées.
Je n'aime pas trouver des miettes au fond de ma tasse.
Encore aujourd'hui.
Mais c'est dans mon thé que j'aime désormais les tremper.
En pensant à Proust et à cette description de
la madeleine de sa tante Léonie ; un passage à lire, absolument, si
vous n'en avez jamais eu l'occasion. Il est magnifique !
Bref, fin juillet ou début août peut-être, j'ai pris une envie soudaine de
madeleine.
Malgré la canicule et la perspectives de nombreuses minutes passées devant le
four chaud que j'allais devoir ouvrir et fermer une bonne dizaine de fois.
Peut-être même plus.
J'étais certaine que ma recette n'était pas vraiment exacte, en terme de
quantité.
Et c'était le cas.
J'ai doublé tous mes ingrédients, pensant arriver à faire une bonne
quarantaine de madeleines.
...
J'en ai pratiquement fait 100.
L'avantage, c'est que nous avons pu en faire profiter une bonne partie de la
famille et en avoir encore suffisamment pour tous les goûters de la semaine.
D'ailleurs, les madeleines avec le nappage se conservent particulièrement
bien.
Donc... place à la recette !
Ingrédients
Pour 16 madeleines environ :
- 100 g de farine
- 3 g de levure chimique
- 100 g de beurre
- 1/4 de citron non traité (facultatif)
- 2 gros œufs
- 120 g de sucre en poudre
Pour le glaçage :
- 100 g de chocolat blanc
- 2 c. à café de miel
- pistaches non salées
Recette
1. Dans une casserole, faire fondre le beurre puis le transvaser dans
un bol pour le laisser refroidir.
2. Mélanger la farine et levure dans un saladier ; zester le quart de
citron par-dessus (facultatif ; je le conseille plutôt pour des madeleines
sans le glaçage chocolat / miel / pistache).
3. Dans un second saladier, casser les œufs, ajouter le sucre, et
fouetter pendant cinq minutes jusqu'à ce que le mélange devienne bien
mousseux. Verser ensuite progressivement le mélange farine/levure sans
cesser de battre, puis ajouter le beurre de la même façon.
4. Laisser reposer la pâte au frigo pendant minimum 1h (il est même
possible de préparer la pâte la veille au soir).
5. Préchauffer le four à 200° C.
6. Beurrer légèrement la plaque à madeleine puis remplir aux 3/4. Ne
pas hésiter à faire des fournées d'essai pour le remplissage : trop ou pas
assez remplie, la madeleine ne montera pas suffisamment.
7. Enfourner 4 minutes à 200°C (jusqu'à ce que la bosse commence à se
former) puis baisser le four à 180°C et laisser dorer 2 minutes (bien
surveiller la cuisson ; en fonction du four, on peut ajouter 30 secondes à 1
minute sur chaque étape).
8. Démouler les madeleines encore tièdes, et les laisser refroidir
sur une plaque côté bosse, ou debout dans une boîte à œufs (petite astuce
découverte par manque de plat).
Pour le nappage...
9. Concasser les pistaches à l'aide d'un pilon.
10. Faire fondre le chocolat au bain-marie puis ajouter le miel.
11. Tremper les madeleines dans le chocolat encore chaud, saupoudrer
de morceaux de pistache, et laisser refroidir avant de déguster !
Matériel
J'ai toujours eu un moule en silicone.
Et avec ce moule, mes madeleines étaient déjà dotées d'une belle petite
bosse.
Mais, riche de cette pâte à madeleine qui n'en finissait plus, j'ai tenté
l'expérience du moule en métal.
Je n'étais pas certaine que mes temps de cuisson seraient les mêmes mais je
pouvais me permettre une fournée ratée ; il y en aurait 50 autres pour
rattraper l'échec.
Résultat ?
Je n'ai plus lâché le moule en métal !
Ce que l'on dit est vrai : la bosse se forme encore mieux dans ce
type de moule, et les madeleines se démoulent plus facilement et plus
nettement. Pas de petit résidu qui reste collé au fond du plastique.
Donc, si vous avez un moule en silicone, vous n'aurez pas des madeleines
raplapla, la recette fonctionne aussi. Mais si vous aimez faire
régulièrement des madeleines, je vous recommande sans hésiter de vous
équiper d'un moule en métal ; elles n'en seront que plus belles et aérées.
Et maintenant, à votre tour !
N'hésitez
pas à partager vos photos de madeleines avec le hashtag #earlgreyandsconescookclub
sur Instagram pour que je puisse vous rendre une petite visite.
Une troisième recette de granola maison suite à vos demandes sur Instagram.
Cette fois-ci, ce ne sont pas mes envies de graines qui ont guidé cette recette, mais une requête faite par le bûcheron qui souhaitait un granola chocolaté, mais sans morceaux de chocolat dedans, préparé avec du miel.
Challenge accepted!
Comme pour les deux premières recettes, celle-ci est ultra simple. Et je crois qu'avec ces trois versions de granola maison, vous allez avoir de quoi faire plein de croisements pour ajuster vos recettes en fonction de votre humeur ! (ou de ce que vous avez dans les placards.)
Ingrédients
- 350 g de flocons d'avoine
- 3 c. à soupe de chocolat en poudre non sucré
- 2 c. à soupe d'huile d'olive
- 4 c. à soupe de miel
- 140 g d'amandes
- 100 g de graines de tournesol
- 60 g de graines de courge
Recette
1. Couper en deux ou 3, à l'aide d'un couteau de cuisine, les amandes.
2. Préchauffer le four à 150°C.
3. Dans un saladier, bien mélanger les flocons d'avoine et le chocolat en poudre avant de rajouter les amandes, les graines de tournesol, les graines de courges, et enfin, l'huile d'olive et le miel. Mélanger à nouveau jusqu'à ce que tous les ingrédients soient bien enrobés.
4. Recouvrir une plaque de cuisson de papier sulfurisé, et verser le mélange dessus. L'étaler de façon à avoir au maximum 1 cm d'épaisseur (avec ces proportions, je fais deux fournées).
5. Faire cuire environ 30 minutes en retournant le mélange toutes les 10 minutes.
6. Laisser refroidir avant de verser l'ensemble dans un bocal ; le granola ainsi préparé se conserve largement deux à trois semaines.