Est-ce que j'étais déjà un peu obsédée par les SMØRREBRØD avant de partir à Copenhague ?
Oui.
Et est-ce que j'en suis revenue avec une envie d'en manger bien plus souvent, et une quête perpétuelle du pain parfait pour les faire à la maison ?
Re-oui.
Alors pour clore cette série d'articles sur Copenhague et ses alentours, j'avais envie de vous parler des (nombreuses) adresses où nous nous sommes régalés pendant tout le séjour.
Autour de smørrebrød ; une obsession, je vous avais prévenu !
De délicieuses pâtisseries à la cannelle.
De boissons chaudes aussi, parce que c'est hyggelig. Et que se réchauffer en tenant sa tasse entre ses mains, même en plein mois d'août, c'est parfois nécessaire...
Peut-être bien le cake le moins photogénique de tous.
Sombre, parce qu'il y a plus de poudre de noisettes dedans que de farine.
Tout nu, parce qu'il a tout ce qu'il faut dedans - donc pas besoin de lui rajouter un glaçage !
Le genre de cake avec lequel on ne fait pas l'unanimité... tant qu'il n'a pas été goûté. Ou tant que la cloche en verre n'a pas été soulevée : l'ODEUR de noisette qu'il dégage est absolument dingue.
J'ai remarqué ça, moi qui adore les cakes : c'est un gâteau un peu mal-aimé, à première vue.
La faute aux cakes industriels, peut-être ?
Il faudrait presque le préparer dans un autre type de moule, comme un moule à savarin, pour le rendre plus sexy.
Mais j'aime le cake.
Le bon vieux cake traditionnel, avec sa forme habituelle, que l'on décline en mille versions qui cachent souvent de très bonnes surprises.
Comme celui-ci, aux noisettes, poires et chocolat.
Le premier que j'ai fait n'a pas tenu plus de 15 minutes sur la table.
Et comme il a connu le même succès à chaque fois... je ne pouvais pas décemment garder la recette pour moi.
Ingrédients
C'est une recette issue du magazine Saveurs de mars 2012.
Avec quelques petits ajustements que je vous précise, si jamais vous voulez essayer la recette de base : j'utilise des noisettes entières que je passe au mixeur car elles dégagent plus d'arômes et de saveurs que la poudre de noisette achetée dans le commerce. J'opte pour des poires qui viennent du jardin de la famille du bûcheron, mises en bocaux. Elles sont ainsi très tendres, et on peut en faire toute l'année (jusqu'à épuisement des stocks !). Et j'ai remplacé le sucre vergeoise par du sucre blond.
Pour 6-8 parts - préparation dans un moule de 25x11x6cm.
- 125 g de noisettes entières
- 115 g de farine
- 5 g de levure chimique
- 175 g de beurre à température ambiante
- 110 g de sucre blond
- 2 gros œufs
- 2 grosses poires en bocal
- 100 g de chocolat noir coupés en morceaux
- 1 c. à soupe d'extrait de vanille
Recette
1. Préchauffer le four à 160° C.
2. Mixer les noisettes entières, puis mélanger la poudre obtenue avec la farine, la levure et le beurre.
3. Ajouter ensuite le sucre, la vanille et les œufs. Fouetter jusqu'à obtention d'une texture bien homogène.
4. Couper les poires en gros dés.
5. Incorporer le chocolat, et mélanger. Puis ajouter les poires, sans trop fouetter pour éviter qu'elles ne s'écrasent.
6. Beurrer le moule à cake, verser la pâte, et enfourner pendant 50 minutes.
7. Vérifier la cuisson avec une lame ; elle doit ressortir propre (mais elle peut être légèrement humide si elle a traversé un poire, donc ne pas hésiter à faire la vérification à deux endroits).
8. Laisser refroidir avant de démouler.
Puis faire chauffer la bouilloire et déguster avec un bon thé noir !
N'hésitez pas à partager vos photos de cake avec le hashtag
#earlgreyandsconescookclub sur Instagram pour que je puisse vous rendre
une petite visite !
Et j'avoue, si le titre ou la couverture ne me parle pas, je fais rarement l'effort d'en lire le résumé. À moins que le livre m'ait été chaudement recommandé.
Bref, le titre m'intriguait, et la quatrième de couverture aussi...
L'histoire : Un très jeune adolescent assiste, impuissant, à l'enlèvement de sa petite sœur. 25 ans plus tard, ce souvenir continue de la hanter. Il rencontre alors un garçon de 10 ans qui vient lui annoncer que sa sœur est vivante, mais qu'elle est en grave danger.
Le genre de THRILLERdont on tourne les pages sans s'en rendre compte. Un peu façon Mary Higgins Clark, avec des destins qui s'entrecroisent... Avec du suspens, bien sûr, mais finalement pas exactement sur l'intrigue principale. On s'attache plus aux personnages qu'à la découverte de la vérité... ou du moins, pas à la vérité que l'on croit. C'est moins l'enquête sur l'enlèvement ou la nouvelle identité de la petite sœur qui m'a tenue en haleine ; ce fil de l'intrigue se résout finalement assez rapidement. Mais, le petit garçon de 10 ans... qui est-il ? que va-t-il devenir ? Pour moi, c'est cette intrigue-là, la véritable... et c'est ce qui m'a beaucoup plu dans ce roman.
... une tasse de thé jamais très loin
En début d'après-midi, je me fais toujours infuser une grande tasse de thé.
Plus souvent noir que vert, sauf aux beaux jours.
Et aux saveurs plutôt florales.
Ou une théière, quand j'ai le temps de me poser avec un livre, le week-end. Ou quand j'ai simplement envie de prendre mon temps, la semaine, et que je prévois de répondre à vos commentaires, ici et sur les réseaux sociaux.
Un mélange de thés : noir, blanc et vert avec une pointe de jasmin et de bergamote.
Parfait pour accompagner quelques scones ou shortbreads, autant qu'une bonne forêt noire.
Autour d'un jeu de société...
En ce moment, à la maison, on combat les forces du mal !
À Noël, avec le bucheron, on a reçu Hogwarts Battle, un jeu COOPÉRATIF autour de l'univers de Harry Potter.
L'histoire : chaque joueur incarne un élève de Poudlard - Hermione, Harry, Ron ou Neville - et coopère avec les autres pour repousser les forces du mal et ses représentants (Quirrel, Lucius Malfoy, le basilic...).
Le type de jeu : c'est un coopératif de deck building; on commence chacun avec 10 cartes propre à son personnage, et on construit sa main tour après tour en achetant des cartes alliées, des potions, des sorts... Le jeu contient des cartes réparties en 7 années ; elles permettent d'augmenter la difficulté du jeu, au fur et à mesure, et de modifier la façon de jouer.
Nous ?
On adore.
Le jeu, déjà, est magnifique, il nous permet de continuer à se plonger dans l'univers de Harry Potter que l'on aime tout particulièrement, il se joue très bien à deux et cela reste un deck building très accessible, donc pas mal pour commencer ce type de jeu !
Il existe aussi une extension, que nous n'avons pas (encore) ; elle rajoute le personnage de Luna (mais cela reste un jeu de 1 à 4 joueurs) et des cartes de créatures magiques. Et, d'après les avis que j'en ai lu, cela apporte encore de nouvelles mécaniques de jeu.
... à la lueur d'une bougie
Je vous en ai parlé plus d'une fois, de mon obsession (appelons un chat, un chat) pour l'odeur du feu de bois.
Réconfortante.
Cosy.
J'aime énormément cette odeur, et en attendant d'avoir une vraie cheminée, je me suis rabattue sur les bougies.
Et ce ne fut pas simple d'en trouver une qui me convienne vraiment.
Souvent trop parfumées et pas assez boisées.
Pas assez naturelles, finalement.
Et, à Noël, sous le sapin de ma BFF, la bougie Feu de Bois de la marque Diptyque m'attendait.
Parfumée quand on la sent avant de l'allumer, mais juste ce qu'il faut pour qu'elle laisse s'échapper, en brûlant, une douce odeur de feu de bois.
Et vous, quels sont vos trésors cocooning de ces derniers temps ?
Quand quelque chose fait vraiment le buzz, j'ai toujours un train de retard.
J'ai regardé Game of Thrones plusieurs années après son lancement, j'ai attendu une bonne douzaine de mois pour découvrir le hygge, et je n'ai lu Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une que trois ans après sa première parution.
Sûrement parce que je ne suis jamais à l'aise avec ce qui fait trop de bruit ; ce que l'on voit partout. Je l'avoue, j'ai été jusqu'à ne plus vouloir porter mon manteau Prince de Galles quand le motif s'est retrouvé dans absolument toutes les vitrines. Mais je l'ai gardé précieusement pour le ressortir quand il ne sera plus tendance !
Pas que j'aime particulièrement être en décalage.
Mais j'ai un peu de mal avec les excès.
Bref, inconsciemment, cela se répercute aussi sur ce qui s'avère, 156 ans après le reste du monde, de belles découvertes.
Et une belle lecture.
Un ROMAN, une fiction... imprégnée de développement personnel.
L'héroïne du livre, Camille, rencontre par hasard un "routinologue" ; un homme qui va l'aider à changer son quotidien pour l'aider à s'épanouir et retrouver le bonheur. Rien qu'ça !
Et j'avais envie de vous en parler.
Un peu comme je le fais, parfois, avec mes lectures orientées développement personnel (le hygge, le lagom, le rangement...), parce que même si je n'ai pas vécu ce livre comme une expérience complète de changement de vie - je n'avais pas ce besoin - j'y ai trouvé des petits OUTILS du quotidien pour : retrouver le sourire quand il est tombé en chemin, entraîner l'optimisme qui est en moi (oui, comme un muscle ; ça marche de la même façon), et profiter toujours plus de la vie.
Le filtre positif
Un peu comme sur snapchat.
On active le filtre, et le monde autour de nous devient plus beau. Ou presque.
L'idée est de prendre le temps de s'attarder sur les petits détails qui nous donnent le sourire, que l'on trouve agréable... pour reprogrammer son cerveau en mode positif.
J'ai testé ça, un soir.
Je devais me rendre à un événement mais, sur le chemin, je m'étais découragée. C'était loin. Il faisait froid. J'avais d'autres choses en tête, et finalement, j'étais intérieurement bougonne. Alors j'ai décidé de tenter ; d'appliquer ce filtre mental. De chercher le positif, comme la route presque gelée qui semblait étinceler sous les lumières des lampadaires ; on aurait dit un long tapis pailleté. Et puis, j'ai pensé à la cheminée qui serait certainement allumée, là où je devais me rendre. Les personnes avec qui j'allais passer une bonne soirée à discuter...
Et je me suis dit... c'est fou, la force de PERSUASION que notre cerveau peut avoir.
Un dialogue intérieur bienveillant
Il y a une image que j'ai trouvé très forte. Celle des deux chiens qui cohabitent dans l'esprit d'un sage, et qui se battent en permanence. Un noir qui porte en lui la haine et la colère, et un blanc qui représente l'amour et la générosité. Son disciple lui demande lequel gagne, et le sage répond : "celui que je nourris le plus souvent".
J'y repense souvent.
Parce que c'est vrai, ressasser ce qui nous rend triste ou en colère, c'est s'enfoncer plus loin dans cet état d'esprit.
Alors pourquoi l'inverse ne marcherait-il pas autant ?
Et ça ne prend pas plus de temps.
Plutôt que de se focaliser sur ses défauts, le matin devant sa glace, on peut se faire un compliment ; quand une tâche nous parait insurmontable, changer son discours intérieur défaitiste par un discours qui nous MOTIVE ; si une phrase que l'on nous a dit nous fait de la peine, se remémorer toutes celles qui nous font du bien...
Je ne sais plus où, je ne sais plus quand, j'ai lu ou entendu l'idée que l'on devrait, intérieurement, se parler comme notre meilleur.e ami.e le ferait. Tout de suite, je suis sûre que l'on serait moins dur et plus conciliant envers nous-même !
La gratitude
J'ai aussi lu un article à ce sujet dans un des derniers numéros du magazine Simple Things.
Non seulement, pratiquer la gratitude permet de voir la vie de façon plus positive, mais des études ont montré que cela permettait aussi de se sentir plus enthousiaste, plus attentif, plus énergique aussi et plus déterminés.
Un exercice assez simple, qui ne prend pas trop de temps au quotidien : écrire, tous les soirs, trois choses que l'on a apprécié dans la journée et pour lesquelles on est reconnaissant.
Personnellement, j'ai téléchargé l'application What's good.
Elle est très épurée, gratuite, et affiche tous les jours une citation inspirante.
Et petit plus, elle nous invite à prendre quelques secondes pour se poser, avant d'écrire, en prenant quelques respirations profondes.
La pleine conscience
Ou "faire le chat" comme c'est écrit dans le livre.
C'est-à-dire, prendre du temps pour s'ancrer dans le PRÉSENT, laisser ses idées en suspens, s'arrêter de faire pour simplement "être".
Une amorce de pleine conscience et de méditation.
On en parle beaucoup dernièrement, et pourtant ce sont des concepts / exercices / modes de vie très anciens, pratiqués aujourd'hui par des gens de tous les horizons. Des études ont même été faites pour en démontrer les bienfaits, que ce soit pour une meilleure gestion de ses émotions que pour une amélioration des capacités intellectuelles et physiques !
Bien sûr, le livre de Raphaëlle Giordano, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une, est bien plus riche que ces quatre outils / concepts que j'ai retenus. Ceux-là sont ceux que j'ai eu envie de faire entrer dans mon quotidien pour une vie plus détendue, plus proche des petits plaisirs simples de la vie.
Mais c'est un livre qui donne aussi de nombreuses pistes pour (re)prendre sa vie en main, oser se lancer dans les projets qui nous tiennent vraiment à cœur, se détacher d'un passé un peu lourd... bref, un livre à plusieurs lectures, dans lequel on peut tous piocher plein d'outils, pour notre vie actuelle mais peut-être pour plus tard aussi.