Quitter la ville pour trouver une maison à la campagne. Se rapprocher de
la nature, retrouver le calme et le chant des oiseaux, pour mieux profiter de
la ville quand on y retournerait. En tant que touristes.
En mai dernier, en pleine recherche depuis déjà de nombreux mois, on l'a
vue. Cette maison qui m'a fait dire "si on la visite, on l'achète".
C'était le premier confinement. Aucune possibilité de se déplacer pour
visiter. Et rapidement, elle était sous compromis de vente.
Arrive le début de l'automne. Nos recherches continuent. Et cette maison,
notre maison, réapparait. Le compromis n'a pas abouti ; elle est de nouveau
sur le marché !
On la visite alors fin septembre.
Elle correspond à tous nos critères ; lumineuse, ancienne, avec de belles
cheminées...
Et on s'y sent bien !
Il y a aussi beaucoup de travaux. Pour la remettre à notre goût (la peinture
orange de la cuisine a du mal à trouver grâce à mes yeux) mais aussi pour
rénover les boiseries, menuiseries ou encore les parquets puisque la maison a
fêté ses 140 ans l'année dernière !
Une véritable petite mamie. Comme moi. On était faite pour s'entendre !
Plusieurs semaines plus tard, après un deuxième confinement, le passage de
différents artisans, trois ou quatre visites supplémentaires, on signait le
compromis de vente.
Avant d'emménager le premier week-end de Pâques !
Aujourd'hui, après deux semaines d'installation, les cartons sont encore
légion (vous savez, dans ces pièces débarras : le dernier étage, la
buanderie...) mais j'ai aussi rapidement commencé à installer quelques
éléments de décoration pour me sentir chez moi.
Il faudra tout remballer, quand les travaux commenceront vraiment.
Mais
cela permet de s'approprier encore plus les lieux... et de réfléchir aussi à
la future décoration !
Et comme je reçois beaucoup de questions au sujet de notre nouveau chez-nous,
je me suis dit que j'allais profiter de cet article pour répondre aux plus
fréquentes tout en vous dévoilant de petites bribes de notre maison.
- Nous vivons à présent dans le parc naturel du Pilât, à la limite de la Loire
et de l'Ardèche, à 1h environ de Lyon et 30 min de Saint Étienne.
- Notre chez-nous est une maison bourgeoise construite en 1880 avec une petite
orangerie en briques que j'ai hâte d'aménager.
- Les travaux prévus : changement des menuiseries (fenêtres et portes),
rénovation des boiseries, remplacement de certains parquets et de la
chaudière, plomberie (pour les canalisations d'eau), électricité, peintures,
tapisseries puis enfin installation de la cuisine et de la salle de bain.
Promis, il y aura des avant / après, des articles rénovation et décoration,
quand les travaux auront avancé ! Et en attendat, je continue à partager des petits bouts de cette nouvelle aventure sur Instagram !
C'est un peu comme ça
que je me vois en ce moment. En cette transition toute particulière entre
l'hiver et le printemps. Cette période où il fait encore trop frais pour
ranger les plaids et passer l'après-midi dans un transat sur la terrasse, mais
où il fait bien trop beau pour ne pas sortir prendre l'air et se promener dans
les bois.
Alors je navigue entre deux eaux. Entre une tasse de chocolat chaud
dégustée avec un feu de cheminée crépitant sur la télévision. Avant
d'attraper le sécateur pour tailler mes agrumes et couper les fleurs fanées de
mes hortensias.
Faire sécher quelques fleurs...
Quand je me promène à la campagne, j'aime en rapporter de petits souvenirs. Une
pierre avec une forme particulière, des plumes aux belles couleurs ou des
pommes de pin que je dissémine dans ma décoration en automne...
Mais aussi des feuilles. Et surtout des fleurs.
Jamais beaucoup. Une ou deux, pour pouvoir les faire sécher à plat. Dans
un carnet, en attendant de trouver les bonnes planches pour me faire une
presse à fleurs.
Des souvenirs de moments simples, de voyage, de promenade, que je conserve
comme autant de petits trésors.
... puis terminer un puzzle
En début d'année, j'ai terminé un puzzle magnifique. Esprit planche
botanique tirée d'un livre ancien.
J'y ai passé de nombreuses heures parce qu'il n'était pas évident. Les
feuillages se ressemblent tellement si ce n'est quelques légères nuances de
couleurs ou de coups de crayon. Et plus d'une pièce était entièrement blanche
!
Mais j'ai adoré prendre ce temps. D'autant que l'illustration était absolument
parfaite pour moi. Il attend désormais sagement sur sa planche que je le
fasse encadrer !
C'est la marque Cavallini & co qui a édité ce puzzle. Ils en font de
très beaux, et il y en a plus d'un que j'aimerais faire. Et je pense que je me
laisserais de nouveau tenter.
Cependant, la qualité laisse à désirer. Plusieurs pièces tordues, mal
encollées ou mal découpées. Et ce n'était visiblement pas une exception.
Alors c'est un énorme coup de cœur pour les dessins proposés mais avec un vrai
point noir pour la fabrication.
Si l'automne demeure ma saison préférée entre toutes, j'ai une certaine
fascination pour le printemps. Ou plus particulièrement pour la fin de
l'hiver et le début du printemps.
Quand la nature se réveille. Que les bourgeons commencent à s'ouvrir. Et
les feuilles à pousser.
Tout va très vite. On pourrait presque l'observer à l’œil nu si on se montrait
suffisamment patient. D'un jour à l'autre, je vois mes plantes grandir.
S'étoffer.
Un spectacle magique qui donne envie d'y participer. De tailler pour faire
fructifier ou redonner forme. De couper les fleurs fanées, planter les
boutures et faire entrer un peu de ce printemps précoce en intérieur en
disposant quelques branches fraichement taillées dans un pot.
Parce que, si j'aime tailler mes plantes, j'ai aussi beaucoup de mal à l'idée
d'en supprimer des tiges riches de beaux bourgeons. Même si c'est pour leur
bien. Alors les disposer à la façon d'un bouquet m'aide un peu à m'y résoudre
!
J'ai toujours beaucoup apprécié le personnage de Charlot créé par Charlie
Chaplin. Au lycée, je l'avais d'ailleurs choisi comme sujet pour un
exposé en anglais !
Et il y a quelques semaines, j'ai découvert que Netflix avait ajouté à son
catalogue ses plus grands films : Le Kid, Le Cirque, Les lumières de la ville,
Les Temps modernes, Monsieur Verdoux...
L'occasion de les (re)voir. On les savoure. On prend le temps de vraiment
les regarder. D'observer les détails de chaque scène. De plonger
dans cet autre rythme, bien différent des films d'aujourd'hui. Et on rit.
Beaucoup.
Un beau répertoire pour voyager dans le temps et retracer une petite partie de
l'histoire du cinéma.
***
Et vous, quels sont vos petits plaisirs cocooning de ces dernières semaines ?
Il aura fallu que nous soyons sur le point de quitter Lyon pour que l'on
commence à découvrir les chemins de randonnées autour de la ville.
Je crois que c'est toujours comme ça, en réalité. On prend rarement le
temps d'être touriste dans son propre quartier. À tort. Et nous les
premiers, passant beaucoup plus de week-end à sillonner la forêt ardéchoise
que les sous-bois des Monts du lyonnais.
Mais dernièrement, entre les restrictions de distance et le couvre-feu, nous
avons commencé à arpenter des coins que nous ne connaissions pas.
Des sentiers qui longent bois et champs. Où l'on profite du clapotis de
la rivière et du chant des oiseaux. Pour oublier, le temps d'une
promenade, les bruits de la ville. Respirer à pleins poumons. Voir
la nature évoluer au fil des saisons. À une trentaine de kilomètres de
Lyon.
1. Dommartin - Dardilly
Peut-être bien ma préférée des trois. Avec ses petits étangs aux abords
aménagés. Des arbres qui forment une clairière autour, et quelques bancs.
Ils sont privés (donc pas de pique-nique à proximité aux beaux jours) mais on
peut suffisamment s'en approcher pour profiter de l'atmosphère très paisible
qui règne autour.
Le sentier démarre en sous-bois, longe des champs (avec une vue sur le très
beau château de Dommartin) où l'on peut apercevoir quelques vaches si la
saison s'y prête, et traverse également une zone de bois un peu plus dense.
Quelques sentiers un peu dégagés, ou une prairie sans occupant, se prêtent
parfaitement à une petite pause pour profiter des rayons du soleil, sortir le
thermos, laisser gambader son chien...
On était parti sans carte ni trace GPS. Plusieurs chemins étaient
indiqués sur internet... et d'autres encore étaient mentionnés par un grand
panneau sur place.
Et très honnêtement, je pense que nous n'avons suivi aucun itinéraire
officiel.
Nous sommes arrivés au parking du Grand Moulin. On a compris qu'un des
chemins passait par la route. Alors on a bifurqué du côté de la forêt.
Parce que j'avais juste envie d'être au milieu des arbres, de profiter de la
nature (et des dernières couleurs de l'automne car nous y sommes allés début
décembre).
Les bois ne sont pas très étendus (en comparaison avec les bois ardéchois où
nous avons l'habitude de nous promener) mais il est agréable de longer la
rivière, de s'enfoncer un peu sur les hauteurs et cueillir quelques branches
de houx si c'est la saison, s'asseoir sur un tronc coupé pour boire un
chocolat chaud emporté dans le sac à dos, puis rejoindre le point de départ en
passant en bordure de champs.
Départ au Grand Moulin de Francheville Promenade en direction du Chemin
du Bocage jusqu'à la rivière Retour par le Chemin des Sorderattes (que
l'on a rejoint par les bois)
3. Chasselay - Poleymieux
La plus longue de ces trois courtes randonnées. Que nous avons d'ailleurs
rallongé de quelques kilomètres en faisant un petit tour dans Poleymieux
(facultatif, mais le passage dans le village est tout à fait charmant).
Sur tout le chemin du sentier géologique, des panneaux ont été installés pour
expliquer la formation des Monts d'Or, les différentes roches que l'on peut y
trouver, et comment a évolué la région au cours des derniers millions
d'années.
Aux 3/4 du parcours, nous avons fait un (second) petit détour par la Croix
Rampau. On y trouve une table d'orientation et surtout une très belle vue
panoramique sur les alentours avec la Saône en contrebas.
Ce jour-là, les arbres étaient dénudés. Et le gui était légion dans leurs
branches. En particulier dans les derniers kilomètres où l'on a pu en
cueillir quelques brins.
Ces trois petites randonnées ne présentent aucune difficulté particulière. Les
sentiers sont larges, bien tracés, sans grand dénivelé.
En revanche, certains passages peuvent s'avérer (très) boueux.
Personnellement, j'étais bien contente d'être partie avec une paire de bottes
en caoutchouc !
Quelque soit la distance ou la difficulté de la promenade, nous partons
toujours avec (au minimum) de l'eau, des barres de céréales pour les petites
baisses d'énergie et une petite laine (je sais, c'est une expression de
mamie...) pour se couvrir. Quand on ne connait pas bien le coin, il est aussi
préférable de partir avec une carte ou des indications sur papier (le réseau
ne passe pas toujours) et un téléphone chargé pour pouvoir appeler si la
situation l'exige.
Chaque hiver, si la neige est de sortie, je me réjouis à l'idée d'enfiler ma
paire de Moon Boot. Je voue une passion particulière pour ces bottes
énormes, moelleuses, cosy, dodues, lunaires, dans lesquelles je me sens
emmitouflée comme dans une grosse paire de chaussons.
Chaque année, vous les voyez passer sur mon
compte Instagram. Trop heureuse que je suis de faire une photo avec. Avant de
partir sur les chemins enneigés pour une promenade au rythme des "scroutch
scroutch" de mes pas dans la neige.
C'est un plaisir que j'ai pourtant découvert très tard. Celui de la
montagne en hiver. Mes parents préféraient la mer en été, alors j'ai fait
ma première descente en luge
il y a deux ans seulement.
Et ce n'est que cette année que nous avons pris de véritables vacances à la
neige. Cinq jour en Savoie
pour profiter pleinement de la montagne en hiver, hors station, dans un cadre
plus calme, pour randonner, prendre le temps d'admirer les paysages, regarder
les flocons tomber derrière la vitre...
L'occasion de vivre en Moon Boot. Que je me garde bien de faire
disparaître sous un large pantalon de ski.
C'est mon petit plaisir futile : enfiler ma tenue de promenade dans la
neige. Faite de basiques qui tiennent chauds dans lesquels je me sens
bien.
Visiblement, ça vous a intrigué, que je ne porte pas toujours de pantalon ni
de veste de ski. Et vous étiez curieux de savoir
ce que j'emportais avec moi dans ma valise, pour avoir chaud tout en
profitant de la neige. Parce qu'après tout, une tenue de ski n'est pas
toujours utile - surtout si on ne skie pas. Alors qu'une paire de raquettes,
elle, peut rapidement devenir un indispensable !
Alors je vous dis tout : de mes tenues pour rester au chaud, de mes
indispensables à la neige et des petits équipements à emmener avec soi.
1. Les vêtements
Je suis frileuse. C'est un constat. J'ai toujours plus froid que les gens
autour de moi. J'ai même parfois bien besoin de la bouillotte au fond du
lit en hiver.
Pourtant, je me passe volontiers du pantalon de ski et de ma veste assortie
dès que j'en ai la possibilité parce que je préfère mes tenues de ville que je
trouve plus flatteuses (soyons honnête) et plus confortables aussi (bien que
la dizaine de poches de la veste de ski présente un intérêt non négligeable).
Mains, pieds et tête
C'est l'astuce n°1 pour ne pas avoir froid :
maintenir ses extrémités au chaud. Les mains et les pieds, qui sont des zones très sensibles du corps où
l'afflux sanguin diminue avec le froid, sans oublier la tête qui est l'endroit
par lequel la chaleur s'échappe le plus facilement.
Je ne pars donc jamais sans un bonnet épais que je descends sur mes
oreilles (autre extrémité à protéger): en coton torsadé classique la plupart
du temps, mais j'ai également un modèle avec une doublure en polaire, à
l'intérieur, pour les journées les plus froides.
Pour les mains, je n'enfile la paire de gants de ski que si je vais toucher la
neige (pas forcément pour faire un bonhomme de neige ; les chutes, ça compte
aussi !) ou si j'utilise des bâtons, en ski de fond par exemple. Le reste du
temps, j'ai une paire de sous-gants qui se portent très proches de la
peau et une paire de gants ou de moufles en polaire / fausse peau de
mouton plus larges ; la couche d'air entre les deux permet de bien isoler du
froid.
Même technique pour les pieds. Avant de les glisser dans mes bottes,
j'enfile une paire de chaussettes classiques (mais je suis en quête de modèles
en laine) puis une paire de
chaussettes polaire pour bottes
achetées chez Aigle. En simple promenade, je marche avec mes
Moon Boot. Et quand il est question d'enfiler des raquettes, je passe sur ma paire de
bottes de neige de la marque Sorel (modèle 1964 PAC 2).
Le reste du corps
Depuis des années, je porte la même chose pour aller me promener dans la
neige. Une tenue confortable dans laquelle je me sens bien, toujours
composée de la même façon.
- un débardeur proche de la peau pour garder le ventre bien au chaud (à
absolument rentrer dans le pantalon),
- une veste molletonnée sans manche (mes deux modèles viennent de
l'enseigne Zara ; une que j'ai depuis 5/6 ans, et un second récemment déniché
sur Vinted) pour maintenir le centre du corps au chaud sans me sentir trop
engoncée dans mes vêtements en ajoutant une couche au niveau des bras,
-
une maxi écharpe plaid ou une plus petite mais avec faite en laine (j'aime
particulièrement celles de la marque
Lochcarron of Scotland
dont j'ai deux modèles en laine d'agneau et une en cachemire),
- un
manteau épais qui contient de la laine ou une cape pour les journées plus
chaudes,
- et un simple jean.
Je réserve le pantalon et la veste de ski pour les sorties où mon corps
va inévitablement entrer en contact avec la neige. Quand il y a une telle
épaisseur que les raquettes vont s'enfoncer profondément et me renvoyer de la
neige dans les jambes, ou pour le ski (de fond, essentiellement, car je ne
skie pas réellement) à cause des chutes inévitables ! Auquel cas l'écharpe
passe dans le sac car ma tenue de ski me tient très très chaud ; elle devient
seulement utile lorsque l'on s'arrête pour boire un thé ou un chocolat chaud.
2. L'équipement
Depuis plusieurs années, on veut s'acheter des raquettes. Et,
depuis plusieurs années, on remet à l'année suivante. Si bien que, cette
année, quand on a pris le temps de regarder pour en acheter une paire, les
stocks étaient dévalisés.
C'est pourtant ce que l'on a le plus utilisé durant notre séjour en Savoie. Pour
randonner comme pour simplement se rendre à la voiture que l'on avait dû garer
dans un hameau plus bas.
J'avais le
modèle 206
de la marque française TSL, celui que je comptais d'ailleurs acheter. Elles
sont assez légères et ont suffisamment de crampons pour la majorité des
chemins que l'on a emprunté. Et, très important, elles ont une cale de montée
(ce n'est pas le cas de tous les modèles de raquettes) qui facilite tellement
la marche dès qu'il y a un peu de dénivelé. À choisir plutôt en métal car
c'est une pièce que l'on manipule beaucoup.
Les raquettes sont régulièrement proposées avec des
bâtons de marche. Personnellement, ça me dérange plus qu'autre
chose car j'aime avoir les mains libres ; je préfère donc partir sans. Mais ça
dépend vraiment des personnes ! Pour une première sortie, je
conseillerais de louer une paire de raquettes avec des bâtons, et de voir
s'ils vous encombrent ou si vous appréciez leur compagnie.
3. Dans le sac à dos
C'est notre petite rituel d'avant balade. On sort les thermos et
on prépare notre boisson chaude. Thé ou chocolat chaud, selon notre
humeur. Pour avoir le plaisir de s'arrêter et de profiter du paysage avec
une tasse bien chaude au creux de la main.
Ceux que l'on utilise le plus parce qu'ils conservent bien la chaleur et on
l'avantage d'avoir une tasse intégrés sont les
thermos de la marque Quechua
de 400 ml. Ce qui est assez petit mais pratique pour nous car on ne boit pas
la même boisson (thé au lait pour moi, thé sans lait pour le chéri).
On part également avec :
- un peu d'eau fraîche dans une bouteille
Chilly's
ou
Qwetch
; j'ai un modèle de chaque et elles me conviennent bien outes les deux (pas
trop encombrantes ni trop lourdes),
- des barres de céréales pour les
éventuelles baisses d'énergies parce qu'avec le froid, on consomme bien plus
de calories qu'en temps normal,
- et un baume pour protéger mes lèvres du
froid (sinon, elles finissent inévitablement par se fendre !).
En bonus, on peut aussi glisser des chaufferettes à déposer au fond des poches
; pratique pour réchauffer les mains après les avoir sorties des gants pour
boire son thé !
Et vous, quels sont vos indispensables pour partir à la neige ?
Est-ce que ce n'est pas un peu cocasse ? Je ne vous ai pas retrouvé pour
un seul rendez-vous cocooning depuis le mois de juillet, et voilà qu'en ce
mois de décembre, j'aurais de quoi vous en écrire deux à la suite.
Peut-être parce que je suis une irrécupérable amoureuse de l'automne. Parce
que le froid revenant, les bottes de pluie au garde à vous et les écharpes en
laine qui frétillent au porte-manteaux sont et resteront mes meilleurs
compagnons de ces moments cocooning.
Le sapin est décoré et sa guirlande allumée projette une douce et chaleureuse
lumière dans le salon. Je lève régulièrement les yeux pour l'admirer
tandis que mes doigts continuent de vous écrire.
Ma tasse de thé est désormais vide. Je me fais violence pour ne pas filer
la remplir de nouveau. Ce ne serait pas raisonnable. Et je vous
laisserais en plan, en plein milieu d'une phrase. Ce ne serait pas très
correct.
Après tout, on a un rendez-vous !
Piocher dans le paquet de pop corn...
... tout en regardant des films de Noël. Des films mignons, des films
romantiques, des films drôles.
Chaque année, c'est une petite tradition pour moi. J'attends (impatiemment) le
premier décembre pour lancer période des festivités.
Je passe des heures à décorer le sapin et l'appartement. Puis c'est
l'ouverture officielle des séances ciné de Noël à la maison.
Et cette année, un pop corn un peu particulier les accompagne. Le
pop corn gourmet de
Joe & Seph's, venu tout droit d'Angleterre. Préparé à Londres avec 100 d'ingrédients
naturels.
L'idée m'a énormément plu, j'en ai commandé pour le
calendrier de l'Avent du chéri... et je n'ai pas résisté à l'envie d'en
commander un peu pour moi aussi.
Les saveurs sont folles. On retrouve les classiques au caramel, mais il y
a tous les autres : lait de poule, cheddar, bière irlandaise, menthe/chocolat,
gin & tonic....
Ce qui m'a donné envie de deux choses :
- recommander très vite (ils sont croustillants à souhait, gourmands à n'en
plus finir... je suis fan), - et essayer des recettes à la maison !
Et pour vos séances ciné, je mets à jour
ma liste de films de Noël
préférés au fur et à mesure de mes bonnes découvertes !
... et se retrouver autour d'un jeu de société
On fait chauffer la bouilloire. Parfois le mousseur à lait. Et on
s'installe dans le salon avec nos grandes tasses de thé ou de chocolat chaud.
C'est notre petit rituel du dimanche confiné. Un jeu, un plateau, et deux
joueurs prêts à abattre leur meilleure stratégie (ou pas).
Le petite dernier, c'est
Clank! Aussitôt essayé, aussitôt adopté.
L'histoire : nous sommes des aventuriers. Des voleurs, même, qui se
faufilent à travers les sous-terrains pour dérober les trésors du dragon et
amasser le plus gros butin sans se faire réduire en cendre !
Le type de jeu : c'est un deck building. Tous les joueurs commencent
avec les mêmes dix cartes avant de se constituer un deck au fur et à mesure
des tours. Les cartes que l'on peut acquérir sont nombreuses et très
différentes, ce qui permet d'imaginer de belles stratégies pour marquer un
maximum de points en fin de partie.
Ce n'est pas toujours évident de trouver des jeux vraiment intéressants et
adaptés pour deux joueurs. Et celui-ci es très réussi, réellement prévu pour
les petits comités, et on ne peut d'ailleurs pas dépasser les 4 joueurs.
Déguster des marrons glacés...
Je plaide coupable. Coupable de gourmandise légèrement exacerbée par les
fêtes de fin d'année.
Mais j'ai reçu un coffret en bois rempli de délicieux marrons glacés dont je
voulais vraiment vous parler. Une adorable attention de la
Confiserie Azuréenne, une petite entreprise artisanale dont le marron est la spécialité.
Et ça se sent. Le glaçage est absolument parfait. Pas trop épais ni
trop sucré pour conserver le goût de la châtaigne en bouche.
À déguster avec un bon thé noir en fin de repas en guise de dessert.
... et lancer une partie de jeu vidéo très slow
Un univers dessiné à la main. Une musique très douce. Et une
mécanique de jeu relaxante.
C'est la très belle découverte faite totalement par hasard en me promenant sur
le Nintendo Shop en quête d'un nouveau jeu. Je joue à Animal Crossing depuis
sa sortie, et j'avais envie de pouvoir alterner. Changer un peu d'univers de
temps en temps.
Alors je me suis laissée embarquer dans cette nouvelle aventure, celle de
Carto, un jeu qui invite à ralentir...
L'histoire : on incarne une petite fille, séparée de sa grand-mère lors
d'une tempête, qui détient un pouvoir un peu particulier, celui de pouvoir
remodeler le monde en déplaçant des fragments de carte.
Le type de jeu : de l'aventure mais sans monstre à combattre ou
compétence à augmenter. Dans ce jeu, on se promène, on rencontre des tribus et
des nouvelles cultures, et on avance dans l'histoire en résolvant des énigmes,
un peu à la manière d'un escape game !
Bref, c'est un jeu différent. Édité par un studio indépendant
taïwanais. Et c'est un plaisir immense d'y jouer. De prendre le temps
d'explorer.
Le seul petit bémol : le temps de jeu, estimé entre 5h à 7h, mais c'est un jeu
à petit prix (19,99 €) que ce soit sur Switch, PC ou Mac.
Alors il se savoure. Lentement. En espérant la sortie d'un deuxième
opus !
Et vous, quels sont vos petits plaisirs cocooning de ces dernières semaines
?
L'été est sans doute la saison que j'apprécie le moins.
Chose paradoxale pour une habituée des vacances de la mi-août.
À moins que ce besoin d'évasion traduise une envie de fuir ? L'été et ses
températures étouffantes. Cette sensation de lourdeur dans les jambes. De
fatigue qui envahit le reste du corps. Et la tête, aussi. Sans parler des
moustiques...
En été, j'ai besoin de partir. De rêver. De m'évader.
Pas toujours très loin (bien que j'aie une forte attirance pour les pays du
nord...).
Parfois même sans bouger.
Simplement pour m'éloigner du quotidien et des douze mois qui se sont
écoulés ; la paperasse administrative, la pression que l'on peut se mettre
pour la rentrée, l'impatience qui s'accoude aux nouveaux projets...
Ralentir.
La chaleur nous y invite inévitablement.
S'évader. Rêver. Pour mieux revenir ensuite.
Voyager en cuisine
Quand je repense à mes plus beaux voyages, je me souviens des paysages, bien
sûr.
Mais aussi des plats que j'y ai dégusté.
Invariablement.
La nourriture fait partie intégrante de mes voyages ; j'aime goûter tout ce
qui est typique de l'endroit où je me trouve, même si ça signifie manger de la
panse de brebis farcie à la petite cuillère.
(Surtout que, bien préparé, le haggis est délicieux.)
Pas étonnant que je boive autant de thé par jour ; ainsi j'ai toujours un peu
l'impression d'être en Angleterre !
Ma bibliothèque s'est donc beaucoup remplie de livres de cuisine britannique
(et comme mes envies d'évasion me ramènent systématiquement là-bas, les
exemples de cet article risquent d'être très orientés Angleterre / Écosse),
mais cela marche aussi bien avec de la cuisine thaïlandaise ou italienne ; le
tout est de préparer ce qui nous fait voyager.
Ici, quand on veut retrouver nos souvenirs danois, on prépare des smørrebrød,
alors qu'une tourte aux pommes encore tiède nous ramène à Amsterdam.
Pour trouver des livres de cuisine d'occasion :
Abebooks.fr
Et quelques ouvrages que j'affectionne particulièrement :
- British Baking pour la pâtisserie
- Tea fits for a Queen pour l'afternoon tea
- The Great British Book of Baking pour les tourtes
* * *
Rêver de belles destinations
Plusieurs études ont montré qu'une grande partie du bonheur résidait dans
l'attente.
L'être humain retire autant (voire plus, selon les cas) de joie du chemin
qu'il parcoure que de son arrivée au sommet.
Et quand il s'agit de voyage, des chercheurs ont même compté que le bonheur
d'anticipation pouvait s'étaler sur huit semaines avant le départ !
En d'autres termes : se réjouir en amont du voyage que l'on va faire participe
pleinement au plaisir de voyager. Et personnellement, je trouve que c'est un
formidable moyen de s'évader.
Aujourd'hui, je sais que je retournerai en Écosse parce que cette destination
me fait réellement rêver.
Je ne sais pas quand.
Pourtant, je suis abonnée à une dizaine de comptes Instagram qui relaient
de magnifiques photos du pays. Et j'ai un petit dossier Instagram, orné du
drapeau écossais, dans lequel j'enregistre tous ces châteaux et paysages que
je voudrai voir lors de notre prochain voyage.
Je prévois aussi de faire la côte Sud de l'Angleterre.
Rien n'est prévu. Ce sera peut-être l'année prochaine comme dans trois
ans.
Mais depuis deux ans déjà, j'épingle sur Mapstr ces villages au charme fou,
et ces salons de thé dans lesquels je projette de passer. (Notamment chez
The Cobbles Tea Room dans la ville de Rye.)
Des petites doses d'évasion quotidiennes qui arrivent dans mon feed
Instagram, comme sur mon compte Pinterest, et qui me font ponctuellement
voyager virtuellement en attendant d'y aller pour de vrai.
S'évader à deux pas de chez soi
Et puis, il y a tous ces coins merveilleux pas si loin de chez
nous.
Ces villages pittoresques que l'on oublie de visiter alors qu'ils
ne se trouvent qu'à quelques kilomètres.
C'est un grand classique : on ne pense pas forcément à jouer les
touristes quand on se sent à la maison.
Et pourtant, il y a tant à découvrir en ne passant parfois pas moins de
30 minutes dans une voiture ou le wagon d'un train.
L'été, pour nous, est synonyme de baignade en rivière.
Pas de crique Corse ou de calanque près de Marseille ; seulement des
rivières ardéchoises qui sont pourtant de véritables petites oasis de
tranquillité pour s'évader (et se rafraîchir !) le temps d'une
journée.
Et puis, à la nuit tombée, on se laisse happer par
la magie du cosmos.
Il suffit de lever un peu la tête pour voyager beaucoup plus loin !
Pour vous évader sans parcourir des miliers de kilomètres :
On a tous, en tête, une image de ce petit coin de paradis où l'on voudrait
pouvoir s'évader à loisir.
Une ambiance que l'on aimerait retrouver chaque fois que l'on a besoin de
souffler.
La plage de sable blanc et l'eau turquoise, avec des effluves de monoï dans
l'air, pour certains.
Pour moi, la brume et la cornemuse, les cottages aux toits de chaume et
l'odeur du feu de bois.
Ce sont des odeurs.
Des musiques ou des bruits ambiants aussi.
Une atmosphère toute entière, presque palpable.
L'été, plus que jamais, j'ai envie d'y retourner.
De laisser ma journée de travail bien derrière moi, et m'évader loin en
recréant cette ambiance qui me plait :
- à travers la lecture de livres où les descriptions me transportent dans
les rues de ces petits villages anglais,
- avec de la musique, comme la bande-son des films Harry Potter quand mon
esprit recherche un peu de magie,
- ou en allumant une bougie ; il existe tant de parfums que l'on peut
passer d'un moment farniente à la plage à un instant cocooning devant la
cheminée d'un chalet en un craquement d’allumettes.