Tout a commencé par un magazine de vélo que lisait le bûcheron.
Et un article sur une course de VTT en plein désert marocain.
Des paysages de folie pour une course tout aussi dingue.
L'idée a fait son chemin, tranquillement, et pour ses trente ans, j'ai décidé d'embarquer nos amis dans cette aventure : partir tous ensemble au Maroc.
Le désert étant un peu trop loin pour un séjour de 4 jours, on a mis le cap sur le Haut Atlas.
Aux alentours de Imlil.
Un coin reculé connu pour être un bon point de départ pour la RANDONNÉE.
Et les balades en vélo.
C'était fin novembre. Et on se préparait à un multiple choc de températures.
La fraîcheur de la France. La chaleur à l'aéroport de Marrakech. Puis la douceur de Imlil... et les froides nuits au coin du feu, dans un tout petit village où les animaux se promènent encore en liberté.
Je crois que je n'ai jamais été autant au courant des températures que depuis que je me suis vraiment mise au jardinage sur ma terrasse.
J'ai guetté leur chute tout l'automne, et je n'ai eu de cesse de radoter sur le temps bien trop chaud pour la saison. Une vraie petite vieille de trente ans.
Mais voilà, retour de la chaleur = REPRISE de la végétation.
Et parfois bien trop tôt.
Fin février, les arbustes devant notre terrasse ont déjà commencé à déployer leurs feuilles vert tendre. C'est beau, et j'adore les voir grandir de jour en jour. Mais cela a aussi précipité notre remise en place de la terrasse et l'entretien de nos plantes.
Pour mon plus grand bonheur, j'avoue.
Remettre les mains dans la terre, depuis deux semaines, m'a procuré un plaisir fou.
J'ai simplement un peu peur, à présent, d'un coup de froid qui viendrait faire du mal à nos agrumes et à toutes nos plantes, non rustiques, qui ont passé l'hiver sans accroc.
Mais puisqu'il faut faire avec ce que la nature nous dicte, et pas seulement le calendrier, on s'y est mis, et je me suis dit qu'il était temps de vous faire un troisième article pour cette série "ce qu'il y a à faire dans mon jardin urbain, à différentes périodes de l'année".
Comme pour les deux articles précédents, n'hésitez surtout pas à compléter la liste dans les commentaires puisque je vous parle toujours de ce que je connais par expérience sur ma propre terrasse, et que par conséquent, je ne parle absolument pas de tous les types de plantes que l'on peut avoir chez soi.
Entretien
On a beaucoup hésité quant au bon moment pour retirer le voile d'hivernage qui protégeait toutes nos plantes et arbustes durant l'hiver. Mais quand il est devenu évident que la reprise de la végétation était proche, voire en cours pour notre yuzu, on s'est lancé.
Les dernières gelées étant, espérons-le car des épisodes tardifs arrivent très souvent (mais en ville, avec notre terrasse protégée par le balcon du dessus, même en plein hiver l'eau de pluie que nous conservons n'a pas gelé), on s'est lancé dans la préparation de nos plantes à l'arrivée du printemps. Il a donc fallu :
- Retirer le voile d'hivernage que l'on avait soigneusement placé autour de toutes les plantes non-rustiques.
- Déplacer les petits pots mis à l'abri derrière les plus gros pour qu'ils voient de nouveau la lumière du jour, en les laissant à proximité du mur pour les laisser encore un peu à l'abri des fraîches nuits de fin d'hiver.
- Nettoyer les bacs en retirant les feuilles mortes tombées au pied des plantes.
* * *
Taille
Je me suis découverte une passion pour la taille des plantes.
J'aime l'idée de prendre le temps de regarder chaque petite branche, chaque tige, pour savoir quoi et où COUPER. Réfléchir à la façon dont la taille, pour notre glycine ou notre jasmin officinal, guidera leur développement le long du treillis...
Selon les plantes, et selon les jardiniers aussi, la taille peut se faire à l'automne comme à la fin de l'hiver. Et, craignant les gelées tardives, j'avais fait un maximum des tailles en automne. Cela étant, j'ai tout de même dû sortir le sécateur pour :
- Tailler nos agrumes que j'avais préféré ne pas toucher avant l'hiver par peur de les affaiblir pour la saison à venir (c'était leur tout premier hiver !) ; la taille doit rester plutôt légère sur le citronnier et le yuzu, l'idée étant simplement de garder une forme harmonieuse en rabattant les branches qui ont démesurément grandi, de supprimer celles qui se croisent pour n'en garder qu'une par espace pour un meilleur développement, éventuellement couper le bois mort et les branches qui partiraient du pied.
- Tailler les plantes carnivores, comme la sarracenia, à 2-3 centimètres du rhizome, pour retirer les urnes qui ont séchées ; il est conseillé, pour celles qui passent l'hiver dehors, de ne pas les tailler à l'automne.
- Tailler les plantes qui ont souffert du gel et qui peuvent sembler morte. C'est le cas de notre lierre que j'ai pratiquement coupé à ras pour tenter de le faire repartir au printemps, car on peut souvent avoir de bonnes surprises !
* * *
Plantation
Souvent, on s'y prenait un peu tard pour acheter et planter nos arbustes fruitiers, alors qu'en commençant dès le retour des températures plus douces, on leur laisse plus de temps pour se développer. C'est aussi le moment pour rempoter et surfacer nos anciennes plantes, toujours dans l'optique de les préparer au retour du printemps et à la reprise de la végétation.
Au mois de mars, en fonction de la météo (très douce cette année, mais l'année prochaine, ce sera peut-être pour la fin du mois), on peut déjà :
- Planter les arbustes à feuillage persistant, comme notre oranger du Mexique, mais aussi ceux à fruits comme les framboisiers et le groseillier qui rejoignent cette année notre terrasse.
- Rempoter les plantes qui se trouvent un peu à l'étroit dans leurs pots, ce que l'on a fait pour la moitié de nos cactus. Petite astuce lu dans le livre de Yann Cochard : attendre une semaine après rempotage des cactus pour les arroser, afin de laisser le temps aux racines endommagées de cicatriser.
- Surfacer quand on ne peut pas ou que l'on n'a pas encore besoin de rempoter. On gratte et retire la terre sur environ 4-5 centimètres (à adapter en fonction de la taille du pot) en prenant garde de ne pas casser les racines de la plante, et on remplace cette terre par du terreau neuf, de la terre enrichie en purin ou de la terre de bruyère... un substrat riche en nutriments, à choisir en fonction des besoins de la plante. On attend ensuite un mois environ pour ajouter de l'engrais si besoin (on opte pour de l'engrais naturel pour nos plantes), et on peut ensuite pailler.
Pour chaque plante, je consulte énormément internet et les sites spécialisés pour avoir un maximum d'informations. Surtout pour la taille, parce que c'est une étape qui peut tout changer pour une plante ; la rendre plus belle, l'aider dans sa floraison... à condition de bien le faire. Donc je me suis dit que ces quelques sources, qui ont été les plus utiles pour moi en cette fin d'hiver, pourraient aussi l'être pour vous :
Est-ce que j'étais déjà un peu obsédée par les SMØRREBRØD avant de partir à Copenhague ?
Oui.
Et est-ce que j'en suis revenue avec une envie d'en manger bien plus souvent, et une quête perpétuelle du pain parfait pour les faire à la maison ?
Re-oui.
Alors pour clore cette série d'articles sur Copenhague et ses alentours, j'avais envie de vous parler des (nombreuses) adresses où nous nous sommes régalés pendant tout le séjour.
Autour de smørrebrød ; une obsession, je vous avais prévenu !
De délicieuses pâtisseries à la cannelle.
De boissons chaudes aussi, parce que c'est hyggelig. Et que se réchauffer en tenant sa tasse entre ses mains, même en plein mois d'août, c'est parfois nécessaire...
Peut-être bien le cake le moins photogénique de tous.
Sombre, parce qu'il y a plus de poudre de noisettes dedans que de farine.
Tout nu, parce qu'il a tout ce qu'il faut dedans - donc pas besoin de lui rajouter un glaçage !
Le genre de cake avec lequel on ne fait pas l'unanimité... tant qu'il n'a pas été goûté. Ou tant que la cloche en verre n'a pas été soulevée : l'ODEUR de noisette qu'il dégage est absolument dingue.
J'ai remarqué ça, moi qui adore les cakes : c'est un gâteau un peu mal-aimé, à première vue.
La faute aux cakes industriels, peut-être ?
Il faudrait presque le préparer dans un autre type de moule, comme un moule à savarin, pour le rendre plus sexy.
Mais j'aime le cake.
Le bon vieux cake traditionnel, avec sa forme habituelle, que l'on décline en mille versions qui cachent souvent de très bonnes surprises.
Comme celui-ci, aux noisettes, poires et chocolat.
Le premier que j'ai fait n'a pas tenu plus de 15 minutes sur la table.
Et comme il a connu le même succès à chaque fois... je ne pouvais pas décemment garder la recette pour moi.
Ingrédients
C'est une recette issue du magazine Saveurs de mars 2012.
Avec quelques petits ajustements que je vous précise, si jamais vous voulez essayer la recette de base : j'utilise des noisettes entières que je passe au mixeur car elles dégagent plus d'arômes et de saveurs que la poudre de noisette achetée dans le commerce. J'opte pour des poires qui viennent du jardin de la famille du bûcheron, mises en bocaux. Elles sont ainsi très tendres, et on peut en faire toute l'année (jusqu'à épuisement des stocks !). Et j'ai remplacé le sucre vergeoise par du sucre blond.
Pour 6-8 parts - préparation dans un moule de 25x11x6cm.
- 125 g de noisettes entières
- 115 g de farine
- 5 g de levure chimique
- 175 g de beurre à température ambiante
- 110 g de sucre blond
- 2 gros œufs
- 2 grosses poires en bocal
- 100 g de chocolat noir coupés en morceaux
- 1 c. à soupe d'extrait de vanille
Recette
1. Préchauffer le four à 160° C.
2. Mixer les noisettes entières, puis mélanger la poudre obtenue avec la farine, la levure et le beurre.
3. Ajouter ensuite le sucre, la vanille et les œufs. Fouetter jusqu'à obtention d'une texture bien homogène.
4. Couper les poires en gros dés.
5. Incorporer le chocolat, et mélanger. Puis ajouter les poires, sans trop fouetter pour éviter qu'elles ne s'écrasent.
6. Beurrer le moule à cake, verser la pâte, et enfourner pendant 50 minutes.
7. Vérifier la cuisson avec une lame ; elle doit ressortir propre (mais elle peut être légèrement humide si elle a traversé un poire, donc ne pas hésiter à faire la vérification à deux endroits).
8. Laisser refroidir avant de démouler.
Puis faire chauffer la bouilloire et déguster avec un bon thé noir !
N'hésitez pas à partager vos photos de cake avec le hashtag
#earlgreyandsconescookclub sur Instagram pour que je puisse vous rendre
une petite visite !
Et j'avoue, si le titre ou la couverture ne me parle pas, je fais rarement l'effort d'en lire le résumé. À moins que le livre m'ait été chaudement recommandé.
Bref, le titre m'intriguait, et la quatrième de couverture aussi...
L'histoire : Un très jeune adolescent assiste, impuissant, à l'enlèvement de sa petite sœur. 25 ans plus tard, ce souvenir continue de la hanter. Il rencontre alors un garçon de 10 ans qui vient lui annoncer que sa sœur est vivante, mais qu'elle est en grave danger.
Le genre de THRILLERdont on tourne les pages sans s'en rendre compte. Un peu façon Mary Higgins Clark, avec des destins qui s'entrecroisent... Avec du suspens, bien sûr, mais finalement pas exactement sur l'intrigue principale. On s'attache plus aux personnages qu'à la découverte de la vérité... ou du moins, pas à la vérité que l'on croit. C'est moins l'enquête sur l'enlèvement ou la nouvelle identité de la petite sœur qui m'a tenue en haleine ; ce fil de l'intrigue se résout finalement assez rapidement. Mais, le petit garçon de 10 ans... qui est-il ? que va-t-il devenir ? Pour moi, c'est cette intrigue-là, la véritable... et c'est ce qui m'a beaucoup plu dans ce roman.
... une tasse de thé jamais très loin
En début d'après-midi, je me fais toujours infuser une grande tasse de thé.
Plus souvent noir que vert, sauf aux beaux jours.
Et aux saveurs plutôt florales.
Ou une théière, quand j'ai le temps de me poser avec un livre, le week-end. Ou quand j'ai simplement envie de prendre mon temps, la semaine, et que je prévois de répondre à vos commentaires, ici et sur les réseaux sociaux.
Un mélange de thés : noir, blanc et vert avec une pointe de jasmin et de bergamote.
Parfait pour accompagner quelques scones ou shortbreads, autant qu'une bonne forêt noire.
Autour d'un jeu de société...
En ce moment, à la maison, on combat les forces du mal !
À Noël, avec le bucheron, on a reçu Hogwarts Battle, un jeu COOPÉRATIF autour de l'univers de Harry Potter.
L'histoire : chaque joueur incarne un élève de Poudlard - Hermione, Harry, Ron ou Neville - et coopère avec les autres pour repousser les forces du mal et ses représentants (Quirrel, Lucius Malfoy, le basilic...).
Le type de jeu : c'est un coopératif de deck building; on commence chacun avec 10 cartes propre à son personnage, et on construit sa main tour après tour en achetant des cartes alliées, des potions, des sorts... Le jeu contient des cartes réparties en 7 années ; elles permettent d'augmenter la difficulté du jeu, au fur et à mesure, et de modifier la façon de jouer.
Nous ?
On adore.
Le jeu, déjà, est magnifique, il nous permet de continuer à se plonger dans l'univers de Harry Potter que l'on aime tout particulièrement, il se joue très bien à deux et cela reste un deck building très accessible, donc pas mal pour commencer ce type de jeu !
Il existe aussi une extension, que nous n'avons pas (encore) ; elle rajoute le personnage de Luna (mais cela reste un jeu de 1 à 4 joueurs) et des cartes de créatures magiques. Et, d'après les avis que j'en ai lu, cela apporte encore de nouvelles mécaniques de jeu.
... à la lueur d'une bougie
Je vous en ai parlé plus d'une fois, de mon obsession (appelons un chat, un chat) pour l'odeur du feu de bois.
Réconfortante.
Cosy.
J'aime énormément cette odeur, et en attendant d'avoir une vraie cheminée, je me suis rabattue sur les bougies.
Et ce ne fut pas simple d'en trouver une qui me convienne vraiment.
Souvent trop parfumées et pas assez boisées.
Pas assez naturelles, finalement.
Et, à Noël, sous le sapin de ma BFF, la bougie Feu de Bois de la marque Diptyque m'attendait.
Parfumée quand on la sent avant de l'allumer, mais juste ce qu'il faut pour qu'elle laisse s'échapper, en brûlant, une douce odeur de feu de bois.
Et vous, quels sont vos trésors cocooning de ces derniers temps ?