


À force de voir de belles photos de Christmas cookie box, j'avais très
envie d'en faire une.
Ce qui n'a rien d'étonnant quand on sait à quel
point j'aime les petits-fours.
Je crois que ça s'est perdu un peu, d'ailleurs.
Peut-être est-ce même un
peu démodé ?
Mais j'avoue que j'ai un faible pour ces petites pâtisseries souvent assez
simples - cigarettes russes, tuiles et sablés - présentées dans leur boîte en
carton.
On la pose au centre de la table.
De la fumée
s'échappe de la théière.
Les plus gourmands repèrent les gâteaux au
chocolat.
Ou à la confiture.
Et on pioche. Une fois, deux fois,
trois fois.
Par pure gourmandise.
Alors dimanche après-midi, je me suis lancée dans la confection de mon propre assortiment de biscuits de Noël.
Et comme j'ai un don tout particulier pour
toujours en faire trop, il restait largement de quoi remplir mon pot à
gâteaux et une bonne boîte supplémentaire à offrir !
Je vous raconte, et je vous livre
tous mes conseils pour vous lancer.
Choisir 2 à 3 recettes de base
Si je n'avais pas posé mes idées sur un papier, je serais encore en train de pâtisser à l'heure qu'il est. J'avais des idées de sablés, cookies, madeleines, truffes au chocolat... beaucoup trop de préparations différentes pour que ce soit raisonnable.
Alors j'ai pris un crayon de papier et un bloc-notes, et j'ai noté ce que je voulais vraiment faire pour ce premier assortiment :
- des biscuits aux épices et à l'orange pour les saveurs de Noël,
- des meringues pour ce croustillant/fondant que j'aime tant,
- des sablés à la confiture car je n'en avais jamais fait,
- et du chocolat parce que je suis gourmande.
Trois recettes de base pour huit petits gâteaux différents.
Et j'aurais
presque pu m'arrêter à deux car ma recette de sablés se décline très
facilement avec des épices et de l'orange, mais j'avais envie d'essayer la
recette d'un livre que je n'avais pas encore goûtée.
Confectionner les gâteaux
Mes huit variétés de biscuits fixées, je note en face de chacune
l'emporte-pièces que j'utiliserai pour les faire. Très important pour ceux à
la confiture puisqu'il faut penser à avoir un nombre paire de petits disques.
- Sablés au beurre roulés au sucre (étoile),
- Sablés au beurre et confiture de fraise (cercle),
- Biscuits nordiques à l'orange et aux épices (flocons),
- Biscuits nordiques à l'orange et aux épices recouverts de chocolat (flocons et sapins),
- Biscuits nordiques à l'orange et aux épices, chocolat et noix de coco (sapins),
- Meringues au chocolat.
Une plaque de cuisson par pâte et par forme découpée à l'emporte-pièce pour une cuisson uniforme. Et je termine par les meringues dont les blancs d’œuf proviennent de la recette de sablés au beurre pour lesquelles il ne faut que des jaunes. Ainsi, pas de gaspillage !
Petites astuces en vrac :
- Pour les meringues, j'ajoute une cuillère à café de chocolat en poudre non sucré à la préparation, et je les saupoudre de copeaux de chocolat noir juste avant de les enfourner,
- Je ne suis pas une grande amatrice de glaçage royal (que je trouve trop sucré) mais j'aime la possibilité décorative qu'il apporte donc je me limite à quelques petites touches sur les flocons pour les égayer sans que cela interfère dans la dégustation.
Pour les recettes, j'ai utilisé :
- celle des biscuits nordiques au gingembre et à l'orange du livre Desserts Hygge (en remplaçant les clous de girofle en poudre et la cardamome en poudre par un mélange d'épices pour pain d'épices),
- celle de Mercotte pour les meringues (avec l'ajout du chocolat en poudre et une cuisson plus longue pour de plus grosses meringues : 1h35 à 110°C dans mon four)
Assembler la boîte
Pour le contenant, on peut utiliser une boite en métal qui aura l'avantage d'être réutilisable et de parfaitement conserver la fraicheur des sablés, ou une boîte en carton à laquelle on donne une seconde vie.
On sépare ensuite visuellement les différentes variétés de gâteaux.
En
alternant les couleurs, les biscuits nappés de chocolat et ceux qui ne le sont
pas.
On peut également en disposer un petit paquet sur la tranche pour
varier.
Et faire quelques piles de gâteaux attachées par une petite
ficelle.
Si la boîte sera offerte, on la referme et on la termine comme un joli paquet cadeaux. C'est le moment de sortir toutes ces petites choses que l'on récupère toute l'année et qui s'avèrent toujours très utiles pour décorer : pommes de pin ramassées en forêt, ficelles et rubans de cadeaux qui nous ont été faits, branches de sapin ou rondelles d'orange séchées...
Et maintenant, à votre tour !
N'hésitez pas à partager vos photos de Christmas cookie box sur le hashtag Instagram #earlgreyandsconescookclub pour que je puisse découvrir vos réalisations !
Est-ce que ce n'est pas un peu cocasse ?
Je ne vous ai pas retrouvé pour
un seul rendez-vous cocooning depuis le mois de juillet, et voilà qu'en ce
mois de décembre, j'aurais de quoi vous en écrire deux à la suite.
Peut-être parce que je suis une irrécupérable amoureuse de l'automne.
Parce
que le froid revenant, les bottes de pluie au garde à vous et les écharpes en
laine qui frétillent au porte-manteaux sont et resteront mes meilleurs
compagnons de ces moments cocooning.
Le sapin est décoré et sa guirlande allumée projette une douce et chaleureuse
lumière dans le salon.
Je lève régulièrement les yeux pour l'admirer
tandis que mes doigts continuent de vous écrire.
Ma tasse de thé est désormais vide.
Je me fais violence pour ne pas filer
la remplir de nouveau.
Ce ne serait pas raisonnable.
Et je vous
laisserais en plan, en plein milieu d'une phrase. Ce ne serait pas très
correct.
Après tout, on a un rendez-vous !
Piocher dans le paquet de pop corn...
... tout en regardant des films de Noël.
Des films mignons, des films
romantiques, des films drôles.
Chaque année, c'est une petite tradition pour moi. J'attends (impatiemment) le premier décembre pour lancer période des festivités.
Je passe des heures à décorer le sapin et l'appartement.
Puis c'est
l'ouverture officielle des séances ciné de Noël à la maison.
Et cette année, un pop corn un peu particulier les accompagne.
Le
pop corn gourmet de
Joe & Seph's, venu tout droit d'Angleterre.
Préparé à Londres avec 100 d'ingrédients
naturels.
L'idée m'a énormément plu, j'en ai commandé pour le
calendrier de l'Avent du chéri... et je n'ai pas résisté à l'envie d'en
commander un peu pour moi aussi.
Les saveurs sont folles.
On retrouve les classiques au caramel, mais il y
a tous les autres : lait de poule, cheddar, bière irlandaise, menthe/chocolat,
gin & tonic....
Ce qui m'a donné envie de deux choses :
- recommander très vite (ils sont croustillants à souhait, gourmands à n'en
plus finir... je suis fan),
- et essayer des recettes à la maison !
Et pour vos séances ciné, je mets à jour ma liste de films de Noël préférés au fur et à mesure de mes bonnes découvertes !
... et se retrouver autour d'un jeu de société
On fait chauffer la bouilloire.
Parfois le mousseur à lait.
Et on
s'installe dans le salon avec nos grandes tasses de thé ou de chocolat chaud.
C'est notre petit rituel du dimanche confiné.
Un jeu, un plateau, et deux
joueurs prêts à abattre leur meilleure stratégie (ou pas).
Le petite dernier, c'est
Clank!
Aussitôt essayé, aussitôt adopté.
Le type de jeu : c'est un deck building. Tous les joueurs commencent avec les mêmes dix cartes avant de se constituer un deck au fur et à mesure des tours. Les cartes que l'on peut acquérir sont nombreuses et très différentes, ce qui permet d'imaginer de belles stratégies pour marquer un maximum de points en fin de partie.
Ce n'est pas toujours évident de trouver des jeux vraiment intéressants et
adaptés pour deux joueurs. Et celui-ci es très réussi, réellement prévu pour
les petits comités, et on ne peut d'ailleurs pas dépasser les 4 joueurs.
Déguster des marrons glacés...
Je plaide coupable.
Coupable de gourmandise légèrement exacerbée par les
fêtes de fin d'année.
Mais j'ai reçu un coffret en bois rempli de délicieux marrons glacés dont je voulais vraiment vous parler. Une adorable attention de la Confiserie Azuréenne, une petite entreprise artisanale dont le marron est la spécialité.
Et ça se sent.
Le glaçage est absolument parfait.
Pas trop épais ni
trop sucré pour conserver le goût de la châtaigne en bouche.
À déguster avec un bon thé noir en fin de repas en guise de dessert.
... et lancer une partie de jeu vidéo très slow
Un univers dessiné à la main.
Une musique très douce.
Et une
mécanique de jeu relaxante.
C'est la très belle découverte faite totalement par hasard en me promenant sur le Nintendo Shop en quête d'un nouveau jeu. Je joue à Animal Crossing depuis sa sortie, et j'avais envie de pouvoir alterner. Changer un peu d'univers de temps en temps.
Alors je me suis laissée embarquer dans cette nouvelle aventure, celle de Carto, un jeu qui invite à ralentir...
Le type de jeu : de l'aventure mais sans monstre à combattre ou compétence à augmenter. Dans ce jeu, on se promène, on rencontre des tribus et des nouvelles cultures, et on avance dans l'histoire en résolvant des énigmes, un peu à la manière d'un escape game !
Bref, c'est un jeu différent.
Édité par un studio indépendant
taïwanais.
Et c'est un plaisir immense d'y jouer. De prendre le temps
d'explorer.
Le seul petit bémol : le temps de jeu, estimé entre 5h à 7h, mais c'est un jeu à petit prix (19,99 €) que ce soit sur Switch, PC ou Mac.
Alors il se savoure.
Lentement.
En espérant la sortie d'un deuxième
opus !
Et vous, quels sont vos petits plaisirs cocooning de ces dernières semaines
?

Il y a plus de deux ans à présent, j'achetais mon premier cosy mystery.
On m'avait mille fois conseillé de lire Agatha Raisin, m'assurant que moi, ma passion pour le Royaume-Uni, et cette chère Aggie, étions faites pour nous rencontrer.
Plusieurs dizaines de pages plus tard, j'avais emménagé dans son cottage niché au cœur des Cotswolds où la brume s'élève doucement dans les plaines et où les crimes sont perpétrés aussi souvent qu'un anglais dépose une bouilloire sur le feu !
Depuis, je songe très sérieusement à consacrer une bibliothèque entière à mes livres de cosy mystery...
Il était donc temps que je partage avec vous la première (mais pas dernière) liste de séries littéraires que je vous recommande dans ce genre.
Mais avant...
Qu'est-ce que le cosy mystery ?
C'est un sous-genre du roman policier, que l'on appelle aussi parfois "cosy murder".
Chaque tome nous invite à mener une enquête, la plupart du temps sur un ou plusieurs meurtres, mais cela peut être sur un vol ou des histoires de famille. Le personnage principal est souvent une femme, ne travaille pas forcément dans la police et vit dans un environnement cosy, relativement en huis clos (au sein d'un petit village) dans lequel on retrouve régulièrement les mêmes personnages secondaires avec qui des histoires se créent en parallèle de l'enquête.
L'ambiance du livre est légère. Cosy. Chaleureuse.
Il y a des meurtres
mais pas de scène sanglante aux descriptions déconseillées aux moins de 58
ans.
Et si le suspens fait tout de même partie de ce sous-genre, il n'y a pas cette tension que l'on peut retrouver dans les thrillers. Personnellement, je m'intéresse souvent moins au coupable qu'à l'histoire autour du meurtre : le passé de la victime, les relations entre les suspects... et la trame de fond dans laquelle les personnages récurrents évoluent, tome après tome.
Agatha Raisin
C'est par elle que tout a commencé.
Agatha, qui a très bien réussi sa vie professionnelle dans la communication et qui décide de profiter d'une retraite anticipée pour quitter Londres et s'installer dans les Cotswolds où elle va s'ennuyer à mourir jusqu'à être soupçonnée pour le meurtre du juge du concours de cuisine auquel elle a participé.
Ou plutôt, triché.
Elle n'est pas très agréable, n'a pas beaucoup d'amis, et a le don pour tomber folle amoureuse d'hommes jamais vraiment faits pour elle. Bref, sous ses airs d'ourse un peu rustre, c'est un petit coeur tout mou très attachant.
Agatha Raisin, M.C. Beaton, éditions Albin Michel
Hamish Macbeth
Le petit frère d'Agatha né sous la plume de la même autrice, M.C Beaton - qui a d'ailleurs écrit sous un nombre de pseudonymes incroyable !
Hamish est radicalement différent d'Agatha. C'est un policier de campagne écossaise qui tient à sa tranquillité, intervient quelque fois auprès des gens du village un peu éméchés à la sortie du pub, ne gagne pas beaucoup d'argent mais en envoie régulièrement à sa famille dans le besoin, élève des moutons, fait du braconnage dans les Highlands... et dispose d'un flair assez incroyable pour résoudre des affaires de meurtre.
Et puis, il est amoureux.
D'une jeune femme aristocrate !
Hamish Macbeth, M.C. Beaton, éditions Albin Michel
Loveday & Ryder
Je ne peux m'empêcher de penser au célèbre duo formé par Holmes et Watson quand je songe à Loveday et Ryder... bien que les personnages soient tout à fait différents.
Loveday, c'est une jeune femme qui a fait un choix de carrière osé pour l'Angleterre des années 60. Elle travaille dans la police mais se trouve presque systématiquement écartée des affaires importantes... parce que bon, c'est une femme quand même.
Mais quand le Dr Ryder, vieux coroner grincheux qui fait trembler la police, exige la réouverture d'une enquête, c'est à elle que l'on confie la tâche ingrate de l'assister.
Loveday & Ryder, Faith Martin, éditions HarperCollins
Son espionne royale
Robes à froufrous, soirées décadentes des années 30 et convocations à Buckingham Palace sont le quotidien de Lady de Rannoch. Ou presque.
Fraîchement arrivée à Londres, la vingtaine tout juste passée, la 34ème héritière du trône britannique doit apprendre à vivre sans domestique... et sans argent puisque sa famille est complètement fauchée.
Entre la mission confiée par la reine Mary d'espionner son fils qui semble s'intéresser de trop près à une actrice américaine mariée (Wallis Simpson, ça vous dit quelque chose... ?) et des cadavres en travers de sa route, il lui reste tout juste suffisamment de temps pour gagner de l'argent en devenant elle-même domestique !
Son espionne royale, Rhys Bowen, éditions Robert Laffont
Les Détectives du Yorkshire
Le petit village de Burncliffe n'est pas des plus accueillants à première vue. Pas pour Samson O'Brien, en tout cas, qui revient pour ouvrir son agence de détective privé ; une agence pour laquelle il loue les locaux à Delilah Metcalfe, une amie d'enfance qui l'accueille avec un poing dans la figure.
Alors qu'elle se bat pour sauver son entreprise de la faillite, elle découvre que, non seulement l'agence de détective de Samson porte les mêmes initiales que son site de rencontres, et qu'un meurtrier s'en prend à ses clients.
La première enquête d'une série sur fond de campagne anglaise où les personnages, parfois rustres au premier abord, s'avèrent attachants au fil des pages.
Les détective du Yorkshire, Julia Chapman, éditions Robert Laffont