J'ai un problème avec l'été : c'est paradoxalement une saison que j'attends presque impatiemment et que je n'aime pas pour autant.
Des restes de l'enfance.
Les souvenirs des grandes vacances. Des heures passées dans la piscine avec les cousins. Du couvre-feu qui s'éternise. Des chichis mangés en bord de plage...
Mais c'est aussi cette saison où il fait trop chaud.
Passé 28°C, je suis en short / débardeur, à espérer un retour des nuages dans un ciel désespéramment trop bleu, les bras presque collants de crème solaire.
Une saison à deux vitesse.
Elle m'aime moi non plus.
Adulte, les longues vacances d'été sont derrière nous. Ce n'est plus la saison où tout commence ; les sorties en semaine, les glaces à l'heure du goûter, les barbecues entre amis... c'est plutôt la saison où tout continue. Ces mêmes soirées sur la terrasse, ces glaces après le ciné, ces planchas allumées après 22h.
Une deuxième saison pour profiter de vivre un peu plus dehors. Pour repousser la nuit. Et prendre la chaleur comme une excuse toute trouvée pour RALENTIR le rythme. Finalement, que demander de plus ?
#SummerJustWannaBeSlow
Cueillir des baies de sureau après avoir guetté leur arrivée pendant plusieurs semaines. J'ai tellement aimé préparer mon cake aux fleurs de sureau à partir des fleurs récoltées que j'ai très envie de me lancer dans une confiture de baies à présent.
Tenir un carnet de jardinage ; on passe notre temps à lire des fiches sur nos plantes pour savoir quand tailler celle-ci, quand resurfacer celle-là... alors j'ai commencé à rassembler toutes ces informations dans un joli carnet pour pouvoir les retrouver en un coup d’œil.
Regarder le ciel étoilé. Difficile de profiter de sa beauté quand on vit en ville, alors on profite de nos week-end en Ardèche pour s'installer dehors et repérer la Grande Ourse ou Cassiopée. (Je vous donne mes conseils pour observer les étoiles)
Faire des bocaux avec le trop plein de production du potager des parents du bûcheron, c'est notre but culinaire de l'été ! Plutôt que d'acheter des conserves cet hiver, pour nos coulis de tomates, on va tenter de garder un peu de temps pour faire des bocaux dès que les tomates seront là.
Se promener à vélo, pas simplement pour se déplacer dans Lyon comme je le fais toute l'année, mais pour aller plus loin. Pour simplement profiter du paysage, du vent dans les cheveux... comme lorsque je longeais ce canal pour aller de Caen à la mer ; un moment très slow, très agréable.
Arroser les plantes en fin d'après-midi, les pieds dans mes bottes en caoutchouc, pour que l'eau ne s'évapore pas avec les fortes chaleurs de la journée, mais pas plus tard pour éviter que l'humidité de l'arrosage couplé à celui de la nuit ne favorise l'apparition de maladies cryptogamiques. Et puis profiter ensuite de la nuit qui tombe, avec les températures qui chutent et me feront presque frisonner, juste avant de boire une infusion et de me glisser sous la couette.
Préparer des eaux fruitées le matin pour en profiter à l'heure du goûter. Et se faire un plaisir (moins healthy) pour changer : menthe, citron vert et sucre, pour un mojito sans alcool que l'on peut consommer avec moins de modération !
Profiter des orages des soirs d'été qui rafraîchissent l'air et illuminent le ciel. J'adore me glisser dans ma chilienne, un plaid bien doux sur les genoux, et savourer une tasse de chocolat chaud tout en écoutant l'orage gronder.
Et vous, quels sont vos petits bonheurs slow life estivaux ?