Je n’aurais jamais mis autant de temps à sortir mes articles sur nos
vacances d’été que pour celles passées en Normandie, en août dernier.
Entre ma carte SD devenue illisible avant d'avoir pu transférer la moindre
photo sur mon ordinateur, puis mon dossier, avec les photos récupérées
in-extremis, qui avait tant de mal à charger qu'il semblait toujours amputé
de la moitié de mes clichés... je n'y croyais plus vraiment !
Et puis, tout s'est enfin aligné. Me voilà donc fin prête à vous
emmener avec moi dans le Cotentin. Ce coin de Normandie que j'ai tant
apprécié. Avec ses hortensias par centaines. Ses petits villages
aux maisons en pierre si charmants. Et sa belle campagne faisant face
aux paysages marins.
Un délicieux parfum d'orange mélangé à celle du chocolat noir et de la pâte en
train de cuire... C'est l'odeur qui s'échappe du four et qui embaume la
cuisine lorsque je prépare ces petits biscuits.
Biscuits qui ressembleraient presque à des cookies. En plus
petits. Moins sucrés. Plus croquants aussi.
Le genre de petit gâteau parfait pour accompagner une tasse de thé. Je
les conserve dans un bocal en verre, sur le buffet de la salle à manger, pour
les avoir toujours à portée de main.
Et quand on touche le fond ? C'est qu'il est temps d'en refaire !
Je tiens cette recette du livre
Tea Fit for a Queen
dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois.
Elle nécessite cependant quelques ajustements car la première fournée s'est
clairement avérée trop cuite même en ayant choisi de faire des biscuits un peu
plus gros que la recette le suggérait ; j'ai donc compté 10°C et 5 minutes en
moins pour une cuisson parfaite.
J'ai également remplacé le "soft light brown sugar" par l'alternative
dont la texture me semblait la plus proche, à savoir du sucre complet
muscovado.
Et pour que mes gâteaux s'imprègnent au maximum des arômes d'agrumes, je les
zeste toujours très tôt dans la recette et juste au-dessus de mon mélange.
Ingrédients
Pour une quinzaine de biscuits :
- 125 g de beurre doux à température ambiante - 50 g de sucre de canne
blond - 50 g de sucre complet muscovado - 1 œuf (moyen à gros) -
1/2 tsp d'extrait de vanille - une bonne pincée de sel - 175 g de
farine - le zeste d'une orange non traitée - 75 g de chocolat noir
70%
Recette
Préchauffer le four à 180° C.
1. Dans un saladier, déposer le beurre, les deux sortes de sucre, et
zester l'orange par-dessus. Patienter 5 minutes.
2. Pendant ce temps, couper le chocolat en morceaux pour faire les
pépites. Réserver.
3. Mélanger le contenu du saladier (beurre, sucre) jusqu'à obtenir une
texture crémeuse et homogène puis ajouter l’œuf, l'extrait de vanille et le
sel en fouettant à grande vitesse.
4. Incorporer la farine ainsi que les pépites de chocolat.
5. Sur une plaque à pâtisserie, déposer un tapis de cuisson en silicone
ou une feuille de papier cuisson.
6. Prélever une petite quantité de pâte (j'ai utilisé une
tablespoon pour avoir toujours la même quantité) et la rouler entre les
deux paumes de ses mains afin de former une boule. Poser sur la plaque et
répéter l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.
7. Avant de les aplatir comme recommandé sur la recette, je reprends
chacune des boules dans ma main pour un dernier façonnage ; la pâte est alors
moins collante car elle a pu légèrement sécher. Puis je les aplatis doucement
du plat de la main.
8. Faire cuire pendant dix minutes.
9. Déguster encore chauds ou laisser refroidir avant de les déposer
dans un bocal en verre hermétique. Ils se conservent ainsi facilement pendant
deux semaines.
Si vous testez cette recette, n'hésitez pas à partager vos photos avec le
hashtag
#earlgreyandsconescookclub
sur Instagram pour que je puisse vous rendre une petite visite !
Si mon esprit est déjà au printemps, les mains dans la terre à faire pousser
fleurs et légumes, mon corps est actuellement à une cinquantaine de
centimètres de la cheminée, profitant de cette chaleur douce du feu qui
crépite doucement dans l'âtre.
Avoir envie de profiter encore quelque temps de la cheminée... Et
attendre avec une impatience grandissante le réveil de la nature au
dehors... On n'est pas à une contradiction près !
Et finalement, il ne me manque que deux petites choses pour transformer
l'écriture de cet article en un moment véritablement cosy : un pleine théière
de thé noir bien chaud et quelques madeleines pour l'accompagner.
Je vous laisse faire chauffer la bouilloire avant de passer à la suite ?
Rendre le tea time encore plus cosy...
Je l'avais repéré de longue date. Il était dans mes favoris Etsy,
attendant le moment opportun pour devenir mien. Ce tea cosy - ou
couvre-théière - crocheté.
Une nouvelle pièce qui me permet de créer un ensemble à thé dépareillé mais
coordonné avec ses nuances de vert et d'orange, aux côtés de ma tasse en
porcelaine de Hongrie, rapportée de Budapest, et un pichet de lait, chiné dans
une brocante de village.
... et lire un livre au coin du feu
Ce recueil de nouvelles, Sous la glace, était définitivement fait pour moi. En fin
d'année, les éditions du Masque ont publié douze nouvelles de la reine du cosy
mystery : Agatha Christie. L'occasion de retrouver ses plus célèbres - ou
mystérieux - héros tels que Hercule Poirot, Miss Marple ou encore Harley
Quinn.
Ce dernier que je ne connaissais d'ailleurs absolument pas. Mais les deux
nouvelles dans lesquelles il apparait ont suffi à titiller ma curiosité, et à
me donner envie d'en savoir plus sur ce personnage mystérieux et, d'après ce
que j'ai pu lire, un peu inquiétant.
À la différence de Hercule Poirot, il semblerait ne pas être le héros de
romans, mais on le retrouve notamment dans les douze nouvelles du recueil
Le Mystérieux Mr Quinn que j'ai très envie de lire à présent !
Déguster une bonne tasse de thé...
Il y a quelques semaines, j'ai fait un inventaire précis de tout ce que nous
avions dans notre cuisine afin de réfléchir au rangement de notre future
cuisine.
Et parmi les casseroles, les trop nombreux mugs et les épices, il y a le
thé. Un grand nombre de boîtes de boites à thé dont j'essaie de réduire
la masse depuis bientôt deux ans. Sans grand succès, jusqu'à présent.
Mais je continue les efforts en ce sens. Pour réduire la place qu'ils
prennent et éviter que ceux qui sont trop anciens ne s'éventent. Même si
de petits nouveaux font parfois leur apparition.
Dont ces trois qui sont excellents (+ une infusion, que j'ai depuis quelque
temps déjà, mais dont je ne vous avais pas encore parlé) :
- le Darjeeling de
La Malle à thé
que j'aime déguster à midi avec un dessert, - le Breakfast blend de
Fortnum & Mason, plutôt pour le petit-déjeuner, - le thé vert aux agrumes de
Terra Druidae Herboristerie, un des rares thés verts de mon placard, - et l'infusion de fèves de
cacao de
Betjemann & Barton, pour le soir
... accompagnée de délicieuses madeleines
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours adoré les madeleines. Ces
petits gâteaux dodus et moelleux que l'on mange (vraiment) sans faim.
J'aime enchaîner les fournées pour les faire maison, natures ou nappées de
chocolat, mais j'aime aussi goûter celles faites par d'autres personnes ; et
cela m'a récemment valu deux belles découvertes :
- les madeleines de la
maison Colibri
- en particulier celles au sirop d'érable / éclats de noix de pécan, et celles
qui sont fourrées à la framboise avec la coque en chocolat noir - pour en
avoir toujours sous la main,
- les madeleines pâtissières de
Miss Madeleine
à Lyon - avec un coup de cœur pour celle à la pistache fourrée d'un praliné à
la pistache - qui sont du plus bel effet avec leurs coques brillantes et
colorées.
Et pour les faire à la maison : ma
recette de madeleines
nappage chocolat blanc, miel et pistache.
J'adore faire le tour d'une brocante, entrer chez un antiquaire, farfouiller
chez Emmaüs...
C'est comme une chasse au trésor des temps modernes. On cherche beaucoup,
on trouve peu. Mais lorsque l'on a entre ses mains cette chose que l'on
voudra ramener chez soi, la satisfaction n'en est que décuplée.
Alors forcément, entre le déménagement hors de Lyon qui nous a permis de
gagner en espace, et notre maison à rénover / décorer, je prends
d'autant plus le temps de faire le tour des brocantes ; en ville comme en
ligne.
Parmi nos derniers achats que nous n'aurions jamais pu ramener chez nous si
nous vivions encore à Lyon : le vieil escabeau en bois qui fut très utile pour
décorer le sapin de Noël, une enfilade anglaise pour le salon et une paire de
fauteuils en velours vert.
Mais en attendant de pouvoir vous montrer nos meubles chinés dans les futurs
articles déco post rénovation, place aux petites choses chinées ça et là. Une
petite lampe à poser, une raquette de tennis en bois, un plat en cristal...
autant de petites pièces qui nous ont rejoint dernièrement.
Comme mes stories Instagram sur mes trouvailles de chine semblent beaucoup
vous plaire, j'ai pensé qu'il était temps de vous faire un (premier) article
avec mes dernières acquisitions... et des petits liens pour en trouver de très
similaires !
Jumelles d'opéra
J'ai chiné ma paire de jumelles en Normandie, dans le charmant village de Veules-les-Roses, chez une antiquaire qui n'allait pas tarder à fermer boutique pour partir à la retraite ; un bel objet à déposer sur une coiffeuse ou une commode, ou près d'une boite à bijoux dans un dressing par exemple.
The Country Diary of an Edwardian Lady
Cela faisait un moment que je lorgnais sur les belles illustrations de ce livre repéré sur Instagram. Et c'est, totalement par hasard, sur le stand d'une brocante / vide-grenier de particuliers que je l'ai trouvé ! Mon exemplaire a été publié en 1977 (première année d'impression), mais il y a eu de nombreuses éditions après, avec de légères variantes sur la couverture par exemple.
Porte-clefs et crochets à serviette
C'est sur Etsy que j'ai trouvé les premiers : quatre crochets à serviettes aux formes de bouilloire, cacfetière, moulin à café et pot à anses ; ils seront parfaits pour notre cuisine ! Et mes deux porte-clefs muraux, avec calèche et cochet, ont été chiné lors d'une brocante de particuliers.
Gravure / illustration ancienne
J'ai un faible pour les vieilles estampes, que ce soient des planches de botanique ou des illustrations de mode de l'époque. J'en ai plusieurs à présent, colorées ou en noir et blanc ; le plus difficile est de trouver le cadre qui saura les mettre en valeur à présent !
Raquette de tennis en bois
Même si j'avais beaucoup apprécié la décoration de l'hôtel spa de Fontcaude où plusieurs raquettes vintage étaient accrochées aux murs, je n'avais pas du tout songé à faire la même chose chez moi. Mais je me suis rendue à un vide maison où cette raquette m'attendait... elle n'a pas encore de place attitrée mais elle finira très certainement sur un mur, dans un couloir ou une chambre d'amis.
Foulard vert / canards
C'est en friperie que j'ai mis la main sur mon foulard à canards et rayures vertes qui a toujours beaucoup de succès lorsque je le porte dans mes stories Instagram ; alors j'ai tenté de trouver quelques modèles dans le même esprit ou les mêmes coloris. Ce n'est pas vraiment évident mais, une chose est sûre : il faut toujours jeter un œil aux portants à foulards des friperie ; des petites pépites s'y cachent !
Il y a le chocolat chaud mousseux et aérien, le lait chocolaté avec plus de
lait que de cacao, le chocolat chaud que l'on déguste assis sur un tronc
d'arbre couché lors d'une promenade en forêt, le chocolat chaud du réconfort
lové dans un plaid devant la cheminée, celui dans lequel on plonge un bâton de
cannelle, et même celui avec une goutte de Mandarine Napoléon ou de Chartreuse, pour les plus grands.
Et puis, il y a le chocolat chaud épais.
Vraiment épais.
Et si onctueux.
Celui que l'on prend le temps de déguster, assis à une table.
Avec la jolie porcelaine et le pichet à portée de main pour se resservir.
Celui-ci, je l'ai dégusté pour la première fois au salon de thé Angelina à
Paris, il y a quelques années. Et ce n'est que très récemment que j'ai
découvert la recette, dévoilée par l'ex chef pâtissier de la maison, Sébastien
Bauer.
Une recette faite de lait entier.
Et, selon les versions glanées ça et là sur internet, un tiers de chocolat au
lait.
Pas tout à fait compatible avec l'intolérance au lactose ou même un régime
vegan.
Le lait entier n'étant pas disponible sans lactose, et les laits végétaux
n'apportant pas suffisamment de matière grasse pour rendre ce chocolat chaud
parfaitement onctueux, un petit ingrédient supplémentaire était nécessaire.
Je vous le dévoile ?
Ingrédients
Pour deux grandes tasses :
- 540 ml de lait sans lactose ou de lait végétal
- 150 g de chocolat noir 70%
- 1 gousse de vanille
- 2 c. à café de fécule de maïs
Recette
1. Écraser légèrement la gousse de vanille puis la fendre sur toute sa
longueur et récupérer les grains avec la lame du couteau.
2. Verser le lait dans une casserole et ajouter les grains de vanille ainsi
que la gousse fendue, avant de porter à ébullition.
3. Baisser légèrement le feu pour conserver un lait frémissant et incorporer
le chocolat tout en fouettant le mélange.
4. Dans un petit bol, délayer la fécule de maïs avec quelques gouttes de lait
puis verser dans la casserole en continuant de fouetter.
5. Laisser chauffer à feu moyen quelques minutes jusqu'à l'obtention de
l'onctuosité souhaitée. Et servir aussitôt !
Se réveiller avec le clapotis de l'eau, bercée par les remous du lac...
En septembre dernier, nous nous sommes échappés quelques jours, dans les
Hautes-Alpes. Un coin de France où nous avions passé des vacances d'été
;
entre les massifs du Queyras et des Écrins.
Une région magnifique. Parfaite pour se rapprocher de la nature. Faire
de belles et longues randonnées aux superbes panoramas.
Cette fois-ci, c'est au lac de Serre-Ponçon que nous avons jeté l'ancre. Nous
étions invités à passer deux nuits sur l'eau, sur un bateau. Le cadre
idéal pour un séjour très slow.
Les toues cabanées du lac
Petit-déjeuner les pieds dans l'eau. Lecture sous la couette avec vue
sur le lac. Puis fondue savoyarde à la lueur des bougies après une
belle randonnée...
Le programme parfait pour déconnecter. Et profiter de ce logement que
nous avons tant apprécié.
Un bateau, entièrement aménagé. Avec un coin cuisine et salon, une
chambre ainsi qu'une petite salle de bain attenante. Seul petit bémol :
l'absence d'eau chaude pour se doucher ; un point qui devrait peut-être
changer à l'avenir.
Frileuse comme je peux l'être, je n'ai pas osé plonger mais monsieur s'est
jeté à l'eau sans hésiter !
Et, le soir venu, nous avons profité de la barque à notre disposition pour
nous avancer un peu sur le lac.
Moteur éteint, les rames de sortie, pour profiter du calme qu'il régnait en
cette fin de journée.
Après une (excellente) première nuit à bord de la toue, nous avons enfilé
les chaussures de randonnée, malgré le ciel gris et menaçant qui pesait sur
nos têtes.
Sans trop de surprise, nous avons fait la dernière heure de marche sous la
pluie. Franchement rafraîchis et trempés jusqu'aux os !
Mais, ce petit épisode humide mis à part, la randonnée s'est avérée
absolument magnifique. Avec un ciel gris, comme trame de fond. Faisant
ressortir les nuances de vert du cirque de Morgon.
Et toute la beauté des paysages traversés.
Pour profiter des meilleurs panoramas, c'est jusqu'au sentier de crête qu'il
faut poursuivre. Bonnes chaussures indispensables. Quelques
passages sont un peu acrobatiques. Mais, une fois passés, la vue mérite
la peine que l'on s'est donnée !