Une troisième recette de granola maison suite à vos demandes sur Instagram.
Cette fois-ci, ce ne sont pas mes envies de graines qui ont guidé cette recette, mais une requête faite par le bûcheron qui souhaitait un granola chocolaté, mais sans morceaux de chocolat dedans, préparé avec du miel.
Challenge accepted!
Comme pour les deux premières recettes, celle-ci est ultra simple. Et je crois qu'avec ces trois versions de granola maison, vous allez avoir de quoi faire plein de croisements pour ajuster vos recettes en fonction de votre humeur ! (ou de ce que vous avez dans les placards.)
Ingrédients
- 350 g de flocons d'avoine
- 3 c. à soupe de chocolat en poudre non sucré
- 2 c. à soupe d'huile d'olive
- 4 c. à soupe de miel
- 140 g d'amandes
- 100 g de graines de tournesol
- 60 g de graines de courge
Recette
1. Couper en deux ou 3, à l'aide d'un couteau de cuisine, les amandes.
2. Préchauffer le four à 150°C.
3. Dans un saladier, bien mélanger les flocons d'avoine et le chocolat en poudre avant de rajouter les amandes, les graines de tournesol, les graines de courges, et enfin, l'huile d'olive et le miel. Mélanger à nouveau jusqu'à ce que tous les ingrédients soient bien enrobés.
4. Recouvrir une plaque de cuisson de papier sulfurisé, et verser le mélange dessus. L'étaler de façon à avoir au maximum 1 cm d'épaisseur (avec ces proportions, je fais deux fournées).
5. Faire cuire environ 30 minutes en retournant le mélange toutes les 10 minutes.
6. Laisser refroidir avant de verser l'ensemble dans un bocal ; le granola ainsi préparé se conserve largement deux à trois semaines.
J'avais fait des réserves, lors de notre road trip en Ecosse.
Plusieurs paquets de shortbreads glissés dans nos valises pour accompagner nos tea time de retour en France.
Mais on a fini par toucher le fond.
Alors j'ai retroussé mes manches.
Sorti la farine et le beurre.
Et je me suis lancée à la recherche d'une bonne recette, bien gourmande qui se conserve plusieurs jours dans une boîte en fer afin de pouvoir picorer dedans tout au long de la semaine.
Défi relevé haut la main par Peyton and Byrne, et leur recette au bon goût de beurre si caractéristique de ces biscuits écossais. D'ailleurs, mon sacro-saint livre de pâtisserie britannique précise que manger un shortbread est ce qui se rapproche le plus de manger une plaquette de beurre !
Et le mieux dans tout ça ?
Cette recette est très simple.
Vraiment rapide à préparer.
De quoi me donner envie de faire une fournée chaque fois que la boîte est vidée !
Ingrédients
Le livre conseille l'utilisation d'un plat carré de 20 cm, mais au moment de déposer la pâte, je me suis rendue compte que les shortbreads seraient beaucoup trop épais ainsi (sans doute une coquille). J'ai donc divisé ma pâte en deux pour la faire cuire dans deux plats différents ; vous pouvez aussi faire deux fournées dans un plat de 20 cm de côté.
Pour une vingtaine de shortbreads :
- 300 g de beurre à température ambiante
- 135 g de sucre en poudre
- 420 g de farine
- 1/4 tsp de sel
On peut remplacer le sucre en poudre blanc par du sucre brun pour donner un petit goût caramélisé à la pâte.
Facultatif : 2 tbsp de sucre en poudre pour saupoudrer les shortbreads
Recette
1. Battre le beurre et le sucre jusqu'à obtenir un mélange crémeux et homogène.
2. Dans un second récipient, tamiser la farine et ajouter le sel. Puis incorporer le mélange beurre/sucre, une moitié après l'autre, sans trop battre la pâte (juste ce qu'il faut pour marier l'ensemble des ingrédients, pas plus !).
3. Déposer la pâte dans un plat recouvert de papier cuisson, en l'étalant délicatement avec une spatule. Avec une fourchette, piquer la pâte, de façon aléatoire ou en faisant de belles rangées. Puis réserver au réfrigérateur pendant 15 minutes.
4. Préchauffer le four à 170° C.
5. Faire cuire pendant 40 à 45 minutes en bas du four pour que les shortbreads ne dorent pas trop rapidement.
6. Sortir du four et saupoudrer de sucre en poudre (facultatif si on préfère les biscuits moins sucrés). Puis, tant que la pâte reste tiède, la couper pour former les shortbreads. Démouler lorsqu'ils ont complètement refroidi.
Et maintenant, à votre tour !
N'hésitez pas à partager vos photos de shortbreads sur le hashtag Instagram #earlgreyandsconescookclub pour
que je puisse découvrir vos réalisations !
Le thème était donné : une soirée ABBA, à la maison, avec une poignée d'amis.
L'occasion de me plonger dans mon livre Desserts Hygge, qui ne s'arrête pas au Danemark mais balaie toute la Scandinavie en terme de douceurs.
Un livre absolument canon.
Ponctué par de nombreux récits autour des traditions et spécialités scandinaves.
Avec ce dessert traditionnel suédois qui m'a tout de suite fait de l’œil.
Le Gâteau Vert, rebaptisé Gâteau Princesse face à l'engouement des princesses Margaretha, Märtha et Astrid pour cette recette, est apparue pour la première fois en 1948 dans un livre de cuisine suédoise.
Depuis, il fait partie des pâtisseries emblématiques de Suède.
Avec ses belles couleurs.
Et sa gourmandise folle.
La recette n'est pas très compliquée, bien qu'elle demande d'avoir un peu de temps devant soi.
La partie la plus délicate, pour moi : la décoration en pâte d'amande. C'est d'ailleurs mon bûcheron ardéchois qui s'est occupé de modeler fleurs et feuilles, et d'abaisser la pâte à grands renforts d'huile de coude.
Je pense, d'ailleurs, que l'on peut tenter une version nude cake, sans habillage. L'intérieur est déjà tellement gourmand que l'on doit pouvoir se passer de la pâte d'amande si on manque de temps. (Mais avec, c'est toujours mieux.)
Ingrédients
Une petite adaptation : j'ai troqué la crème liquide entière contre du mascarpone à défaut de trouver, en ce moment, de la crème liquide sans lactose non allégée pour la faire monter en chantilly.
Et si cela vous intéresse, je trouve le mascarpone sans lactose chez Biomonde ; le beurre sans lactose dans les supermarchés Auchan.
Pour un gâteau de 8 à 10 personnes - génoise de 20 cm de diamètre :
- 4 œufs
- 120 g de sucre en poudre
- 120 g de farine
- 1 c. à café de levure chimique
- 1 pincée de sel
- 1 c. à café d'extrait de vanille ou 1 gousse de vanille
- 25 g de beurre fondu refroidi
Pour la garniture :
- 500 ml de lait
- 1 c. à café d'extrait de vanille ou 1 gousse de vanille
- 1 œuf entier + 1 jaune
- 100 g de sucre en poudre
- 30 g de fécule de maïs
- 1/2 c. à café de sel
- 25 g de beurre
- 600 ml de mascarpone
- 2 c. à soupe de sucre glace
- 150 g de confiture de framboises
- 200 g de pâte d'amande verte
- un peu de pâte d'amande rose
Pour la pâte d'amande, il est possible de colorer de la pâte blanche avec quelques gouttes de colorant. Pour cela, il suffit de préparer la couleur souhaitée dans un petit récipient, et de bien pétrit la pâte d'amande ainsi que le colorant.
Recette
Préchauffer le four à 180°C et confectionner les génoises.
1. Verser, dans un saladier, les oeufs et le sucre. Fouetter jusqu'à ce que le mélange forte un ruban au bout du fouet.
2. Dans un second récipient, mélanger la farine, la levure chimique et le sel. Puis tamiser sur le mélange œufs/sucre en fouettant le tout. Et verser le beurre, lentement le long du saladier en mélangeant délicatement afin de ne pas faire entrer trop d'air dans la pâte. Incorporer, enfin, les l'extrait de vanille ou les graines d'une gousse.
3. Diviser la pâte en trois, et faire cuire chaque génoise avec un cercle de 20 cm de diamètre posé sur une feuille de papier cuisson, durant 7 à 9 minutes jusqu'à ce que le gâteau soit doré.
4. Laisser refroidir la génoise avant de retirer le cercle et le papier. Si celui-ci colle, l'humidifier légèrement pour le retirer plus facilement.
Préparer la crème pâtissière.
5. Faire chauffer le lait avec l'extrait de vanille ou les graines d'une gousse.
6. Pendant ce temps, dans un saladier, blanchir les œufs avec le sucre puis ajouter la fécule de maïs.
7. Lorsque le lait se met à bouillir, en verser un tier sur le mélange du saladier sans cesser de fouetter. Puis, hors du feu, verser la préparation dans la casserole. Remettre ensuite sur le feu et porter à ébullition en fouettant jusqu'à épaississement (cela prend à peine une minute). Ôter alors la casserole du feu pour incorporer le sel et le beurre.
8. Réserver la crème pâtissière au réfrigérateur.
Lorsque la crème a refroidi, passer au dressage.
9. Fouetter le mascarpone avec le sucre glace jusqu'à obtention d'un mélange homogène et onctueux. Mélanger un tiers à la crème pâtissière, et réserver les deux tiers pour la suite.
10. Déposer la première génoise sur un plat de service, et recouvrir d'une couche de confiture de framboise. Puis étaler la moitié du mélange crème pâtissière/chantilly à l'aide d'uns spatule à gâteau.
11. Recommencer ! Déposer par-dessus la seconde génoise, recouvrir de confiture de framboise, puis de crème pâtissière/chantilly, et enfin, poser la troisième génoise dessus.
12. Étaler la chantilly au mascarpone en couche épaisse sur la dernière génoise, et recouvrir les côtés du gâteau afin d'en emprisonner les différentes couches.
13. Abaisser la pâte d'amande sur un plan de travail légèrement saupoudré de sucre glace. Compter environ 35 cm de diamètre pour recouvrir l'ensemble du gâteau.
14. Déposer, très délicatement, la pâte d'amande sur le gâteau. Lisser puis appuyer doucement sur les bords. Et retirer, à l'aide d'un couteau, l'excédent de pâte d'amande verte qui servira à faire les feuilles.
15. Modeler les roses en découpant des gouttes dans la pâte d'amande rose pour façonner les boutons de rose, puis faire des pétales arrondies pour envelopper les boutons. En couper la base pour les faire tenir sur le gâteau. Enfin, former des feuilles avec la pâte d'amande verte pour les déposer aux côtés des roses.
N'hésitez pas à partager vos photos de ce gâteau suédois avec le
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découvrir vos réalisations.
Je crois qu'on peut le dire : je voue une véritable passion pour les cakes.
Parce qu'ils sont toujours relativement rapides à préparer, et ne demandent pas une patience énorme avant de pouvoir les déguster.
Parce que je sais que je peux toujours sauter sur l'une de ces recettes 100 fois éprouvées sitôt qu'une envie gourmande me prend.
Mais surtout parce qu'ils se conservent plusieurs jours.
Bien sagement sous la cloche.
Une tranche après l'autre, on égraine les jours.
Au petit-déjeuner, à l'heure du goûter, avec la verveine du soir...
Un petit plaisir qui nous accompagne toute la semaine, avant de passer au suivant.
Le petit nouveau, dont j'avais déjà testé / goûté / approuvé la recette l'année dernière, je le prépare avec une marmelade à l'orange (et au whisky) que je fais aussi moi-même ; une petite fierté de tout faire maison, ou presque !
Ingrédients
J'ai remplacé le "light brown sugar" de la recette originale (issue du livre British Baking que je ne vous présente plus) par du sucre complet de canne, faute d'avoir trouvé le premier, ce qui apporte un goût très intéressant au gâteau !
Quant au glaçage, je vous propose une alternative avec de l'arôme de vanille (en attendant de retourner acheter quelques gousses !)
Pour le gâteau - 8 à 10 parts, moule de 25 x 11 x 6 cm
- 150 g de beurre doux
- 100 g de sucre en poudre
- 100 g de sucre complet de canne
- le zeste de deux oranges
- le jus d'1/2 orange
- 3 gros œufs
- 1/4 tsp de sel
- 75 g de marmelade à l'orange
- 175 g de "self raising flour"
La self-raising flour est une farine toute prête qui contient déjà le nécessaire pour la faire lever. Je ne sais pas si on peut en trouver en France, donc voici la recette pour en préparer 200 g :
- 1 cup + 1/3 cup de farine
- 2 tsp de levure chimique
- 1/4 tsp de sel
Pour le glaçage :
- le jus et le zeste d'1/2 orange
- 1/4 tsp d'arôme de vanille ou les graines d'1/2 gousse de vanille
1. Battre le beurre avec le sucre en poudre et le sucre complet de canne jusqu'à obtenir une texture bien onctueuse. Ajouter le zeste d'orange et bien mélanger.
2. Dans un second récipient, battre les œufs avec une fourchette puis les incorporer lentement au mélange beurre / sucre. Ajouter le jus d'orange, le sel et la marmelade. Battre l'ensemble.
3. Tamiser la farine au-dessus du mélange et fouetter juste le temps de combiner les ingrédients, pas plus. Racler le fond du saladier avec une spatule pour récupérer d'éventuels résidus de beurre et donner un dernier petit coup de fouet.
4. Beurrer un moule à cake puis verser la préparation à l'intérieur. Lisser avec une spatule, et enfourner 40 à 50 minutes à 180°C. Une lame de couteau insérée en son centre doit ressortir propre en fin de cuisson. Laisser refroidir 10-15 minutes avant de démouler.
Lorsque le cake a complètement refroidi, préparer le glaçage à l'orange.
5. Dans un saladier, battre ensemble le jus d'orange, le zeste et le sucre glace jusqu'à obtenir un mélange légèrement épais. La quantité exacte de sucre glace dépendra de la taille de l'orange qui a fourni le jus.
6. Glacer le cake en laissant couler le glaçage le long du gâteau. Et déguster lorsqu'il a durci !
N'hésitez pas à partager vos photos de cake à la marmelade avec le
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découvrir vos réalisations.
J'ai emprunté la (très vieille) yaourtière des beaux-parents pour faire quelques fournées de yaourts maison. Voir si je trouvais un rythme. Si ce n'était pas trop contraignant. Si j'appréciais le goût.
Et surtout, si cela fonctionnait avec du lait sans lactose.
C'était ma motivation n°1. Les yaourts au lait de vache, sans lactose, sont (très) difficiles à trouver dans le commerce, en France. Et malgré tous mes essais, je ne prends pas suffisamment de plaisir avec des yaourts au soja / amande ou encore à la noix de coco (à quelques rares exceptions près).
Bref, un an plus tard, je continue à faire mes yaourts (mais avec ma propre yaourtière), et ça me plait beaucoup. Parce que je peux les aromatiser, les faire sans lactose, en préparer dès que nous n'en avons plus, et que l'on réduit aussi considérablement nos déchets en supprimant tous les pots de yaourts en plastique du commerce.
Alors chose promise, chose due, je vous écris enfin un article à ce sujet !
Avec des réponses à toutes les questions que vous m'avez posées sur Instagram.
- Utiliser du lait laissé à température ambiante pour assurer une meilleure fermentation.
- Préférer une bouteille de lait qui vient juste d'être ouverte. On a remarqué que les yaourts prenaient moins bien si le lait avait été ouvert 4-5 jours auparavant.
Pas-à-pas
1. Dans un récipient, verser quelques ml de lait ainsi que les ferments lactiques. Mélanger bien puis ajouter progressivement le reste du lait. Cela assurera une bonne répartition des ferments dans l'ensemble de la préparation. (Il faut toutefois veiller à ne pas battre le mélange trop fort pour éviter qu'il se mette à mousser.)
2. Remplir les yaourts en laissant un petit centimètre de marge. (Il est possible de ne pas faire autant de yaourt que la machine le permet en bouchant simplement les trous restants avec les couvercles des pots.)
3. Laisser fermenter 8h à 12h selon la fermeté et l'acidité des yaourts souhaitées. Chez nous, 9h est un bon compromis.
4. Lorsque le processus est terminé, soulever délicatement le couvercle de la yaourtière pour ne pas faire couler la condensation dans les pots de yaourts. (C'est du vécu !)
Les fournées suivantes peuvent être faites en "repiquant" les yaourts. C'est-à-dire que l'on met un demi yaourt maison dans la préparation, à la place des ferments lactiques. Pour que cela fonctionne bien, il faut que le yaourt n'ait pas plus de 8 à 10 jours. Et on refait une fournée avec des ferments lactiques lorsque la texture des yaourts devient moins ferme.
Deux choses à prendre en compte durant toute l'étape de fermentation :
- éviter les courants d'air et changements de température près de la yaourtière (on l'éloigne des fenêtres ouvertes et du four en marche),
- ne pas bouger la yaourtière (et limiter au maximum les vibrations de la surface sur laquelle elle se trouve).
Yaourts sucrés
Personnellement, quand je mange un yaourt nature du commerce, je le sucre toujours.
Donc j'ai bien sûr essayé de sucrer ma préparation pour obtenir des yaourts sucrés... ce que je ne recommande pas !
L'avantage : pas besoin de les sucrer au moment de les manger, donc on évite de leur faire perdre leur fermeté en les mélangeant. Mais ils se conservent moins longtemps.
* * *
Yaourts aromatisés
On a opté pour deux recettes très simple :
- ajouter deux gouttes d'huiles essentielles à la préparation (citron, orange, lavande... il faut juste veiller à bien utiliser des huiles essentielles alimentaires),
- ou déposer deux cuillères à café de confiture au fond du pot.
Les yaourts avec un fond de confiture sont très gourmands, mais comme les yaourts sucrés, ils se conservent moins longtemps. Donc nous n'en faisons que 2 ou 3 par fournée de douze, et ce sont les premiers que nous mangeons !
* * *
Yaourts sans lactose
Contrairement à ce que j'ai lu sur certains sites de yaourtière, le lait de vache sans lactose fonctionne très bien. On obtient une belle texture de yaourt brassé avec nos 9h de fermentation, et ils sont encore un peu plus fermes si on pousse jusqu'à 12h.
Au moment de mélanger les ferments lactiques avec le lait, il faut cependant veiller à ne pas battre le lait trop vigoureusement. J'ai remarqué que le lait sans lactose mousse beaucoup plus, et que cette mousse n'a pas tendance à redescendre, ce qui empêche les yaourts de prendre.
Un autre petit inconvénient à prendre en compte : les yaourts au lait de vache sans lactose se conservent quelques jours de moins que ceux avec un lait traditionnel.
Si le sujet vous intéresse / concerne, j'ai rédigé un article complet sur l'intolérance au lactose avec de savoureuses alternatives lactose free dedans !
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Lait entier / demi-écrémé / végétal
Si on n'a pas d'intolérance au lactose, l'idéal est de choisir un lait entier qui permettra d'obtenir des yaourts avec une texture plus ferme qu'avec du lait demi-écrémé. Et si, en plus, on peut se procurer du lait de ferme, le goût n'en sera que meilleur.
Les laits végétaux, en revanche, ne semblent pas vraiment fonctionner en yaourtière.
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Ferments lactiques
On en trouve sous plusieurs formes, en boutiques bio comme en grandes surfaces.
À la maison, nous avions commencé avec des ferments lactiques bio pour yaourts brassés de la marque Natali ; le résultat était parfait. Mais ils contenaient de la poudre de lait. La quantité est très faible, donc pas de souci pour une petite intolérance, mais dans mon cas, j'ai dû me résigner à changer.
En attendant de trouver une alternative bio, on a opté pour les ferments "mon yaourt maison" de la marque Alsa qui fonctionnent tout aussi bien. On utilise un sachet pour 8 yaourts, et on peut facilement faire 4 à 5 fournées avec la même base de ferment.
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Conservation
Nous faisons une fournée tous les 8 à 10 jours environ.
Les yaourts au lait de vache sans lactose ont cependant tendance à se conserver quelques jours de moins.
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Yaourtière
La nôtre est le modèle Multi-Délices Express 12 pots SEB, qui m'a été offert par la marque.
J'en suis très contente car elle permet de faire 12 yaourts à la fois, et qu'elle a plusieurs programmes très intéressants :
- "yaourts express" en 4h qui fonctionne très bien quand on est pressé, mais les yaourts sont moins fermes et manquent un peu d'acidité pour les amateurs de yaourts natures,
- le programme classique est réglable ; on peut choisir le temps de fermentation entre 8h et 12h en fonction de ses goûts,
- "faisselles", "desserts lactés" et "desserts moelleux" dont je n'ai encore testé que le dernier avec une recette qui n'a pas été un grand succès, mais j'ai bien envie de faire d'autres expérimentations, notamment pour tenter des flans ou des crèmes desserts.
Concernant le choix de la machine, on m'a demandé si cela valait la peine de choisir une bonne marque. Personnellement, je pense que oui.
La yaourtière des beaux-parents avait été achetée dans les années 80 ! Aujourd'hui, elle fonctionne encore parfaitement. C'était sans doute l'un des premiers modèles de la marque SEB, qui était très simple (un bouton marche / arrêt seulement, pas de minuteur). Autant dire qu'on espère la même espérance de vie pour la nôtre !
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À découvrir également : mes recettes de granola maison à déguster avec du yaourt pour le petit-déjeuner.
Avec cette recette, on est clairement dans du gâteau RÉCONFORTANT des jours de pluie.
Pour l'heure du goûter, avec une grand mug de thé noir aux agrumes et aux épices façon thé de Noël.
Préparé le dimanche, il patiente sous la cloche en verre et diminue au fil des jours.
Un petit passage au four à micro-ondes, 10/15 secondes pas plus, pour le déguster tiède comme s'il sortait du four.
Avec une cuillère à soupe de crème fraîche à côté.
C'est quelque chose que j'ai découvert au Royaume-Uni et en Islande, cette habitude de servir les parts de gâteau avec un peu de crème fraîche fouettée.
Nature.
Sans sucre.
Cela vient contrebalancer le goût sucré du gâteau que l'on s'apprête à déguster.
Et j'aime beaucoup !
Ingrédients
Dans la recette originale, issue du livre British Baking de Peyton and Byrne dont je vous ai parlé 5006 fois, ce sont de petites pommes anglaises (Discovery apples) qui sont utilisées. J'ai donc dû adapter un peu les quantités pour nos pommes qui sont notamment plus grosses et dont nous n'enlevons pas la peau.
(Et j'ai mis plus de cannelle, parce que la saison s'y prête tellement !)
8 parts, moule à couronne de 25 cm de diamètre
- 3 pommes de taille moyenne non traitées
- 1 tbsp de jus de citron jaune
- 1/2 tbsp de cannelle moulue
- 165 ml d'huile de colza
- 165 g de sucre en poudre
- 2 gros oeufs
- 200 g de "self raising flour"
- beurre pour le moule
- crème fraîche pour le service
La self-raising flour est une farine toute prête qui contient déjà le nécessaire pour la faire lever. Je ne sais pas si on peut en trouver en France, donc voici la recette pour en préparer 200 g :
- 1 cup + 1/3 cup de farine
- 2 tsp de levure chimique
- 1/4 tsp de sel
Recette
1. Préchauffer le four à 180° C.
2. Couper les pommes en quartier, retirer le trognon, puis faire de petits morceaux d'1,5 cm maximum de côté.
3. Dans un saladier, mélanger les pommes avec le jus de citron et la cannelle. Réserver.
4. Dans un second saladier, battre l'huile de colza et le sucre en poudre jusqu'à obtenir un mélange homogène. Ajouter les œufs, l'un après l'autre, en battant bien entre chaque. Puis incorporer les morceaux de pommes.
5. Tamiser la farine au-dessus du saladier, et mélanger légèrement, juste pour homogénéiser la préparation.
6. Beurrer le moule et verser la préparation puis enfourner environ 50 minutes (le temps de cuisson peut varier d'un four à l'autre). Insérez la lame d'un couteau pour vérifier la cuisson ; elle doit ressortir propre.
7. Servir tiède avec un peu de crème fraîche fouettée !
N'hésitez pas à partager vos photos d'English apple cake avec le
hashtag #earlgreyandsconescookclub sur Instagram pour que je puisse
découvrir vos réalisations.
Chaque année, c'est le petit rituel gourmand de la fin d'été : partir à la recherche de mûres sauvages en Ardèche. En goûter quelques unes directement sur le buisson, et remplir un petit panier aux perspectives alléchantes.
À la cuillère, avec une bonne crème chantilly maison.
Dans un cake bien moelleux pour accompagner une tasse de thé Earl Grey.
Ou alors, en tarte. Pour changer.
Cela faisait des années que je voulais faire une tarte avec un quadrillage de pâte sablée sur le dessus. Une touche un peu RÉTRO qui apporte sont lot de "croquant / croustillant" à la tarte.
Bref, on s'est régalé.
Et je compte bien refaire la même avec tous les fruits qui me tomberont sous la main !
Ingrédients
Adataption d'une recette de tarte à la rhubarbe publiée dans le livre British Baking - Peyton and Byrne.
Pour la pâte :
- 440 g de farine semi-complète
- 200 g de beurre doux
- 7 tbsp d'eau froide
- une pincée de sel
Pour la garniture :
- 600 g de mûres sauvages
- 120 g de sucre en poudre
- 2 tbsp de maïzena
- une pincée de sel
Pour la dorure :
- 1 œuf
- quelques gouttes de lait
Recette
Préparer la pâte sablée.
1. Couper le beurre en petits cubes.
2. Dans un saladier, verser la farine et le sel. Ajouter le beurre. Mélanger au robot ou frotter les morceaux de beurre avec la farine afin de sabler la pâte.
3. Puis verser l'eau et rassembler la pâte afin de former une boule. Conserver au moins 30 minutes au réfrigérateur avant de l'étaler.
Préparer ensuite la garniture et assembler la tarte.
4. Préchauffer le four à 180°C.
5. Déposer les mûres dans un saladier avec le sucre en poudre, la maïzena et le sel. Puis mélanger afin d'enrober les mûres.
6. Beurrer le plat puis diviser la pâte en deux. Étaler une première partie pour faire le fond de tarte et réserver au réfrigérateur.
7. Étaler ce qu'il en reste pour faire des bandes de 1/2 cm de largeur.
8. Garnir la tarte avec le mélange mûres, farine et sucre. Déposer ensuite les bandes sur la tarte dans le sens de la hauteur.
9. Dans un bol, fouetter l’œuf et le lait. Puis en badigeonner les bandes déjà en place.
10. Disposer les autres bandes, dans le sens de la largeur et utiliser les dernières pour faire la bordure de la tarte. Et badigeonner enfin les bandes qui ne l'ont pas encore été.
11. Enfourner la tarte pendant 35-40 minutes avant de se régaler !
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Impossible de ne pas chercher une bonne
RECETTE pour profiter de ces
myrtilles fraîchement ramassées dans les sous-bois ardéchois.
Myrtilles que l'on appelle d'ailleurs, localement, des airelles.
J'ai hésité entre un cake, classique mais toujours très gourmand.
Une tarte recouverte d'un quadrillage de pâte ; chose que je n'ai encore
jamais faite mais qui me fait terriblement envie. Un petit côté
british et désuet que j'affectionne tant.
Et puis une meringue. Pour la gourmandise. Pour me réessayer à la poche à douille ; une vraie
première fois toute seule, à la maison.
Un mélange de plusieurs recettes, glanées ça et là, plus tard, le four
carburait dans un appartement déjà bien trop chauffé par la canicule ambiante.
Mais à l'heure du dîner, avec quelques amis rassemblés autour de la table,
nous nous sommes régalés.
Ce qui vaut bien quelques degrés en plus dans la maison !
Ingrédients
Quantités pour un moule à tarte grand format, ou comme je l'ai fait, pour deux
moules plus petits.
Pour la pâte :
- 140 g de beurre à température ambiante
- 40 g de sucre en poudre
- 40 g de sucre vanillé
- 1 œuf entier
- 50 g d'amandes entières
- 250 g de farine complète
Pour la garniture :
- 100 g de beurre température ambiante
- 50 g de sucre en poudre
- 2 œufs entiers
- 100 g d'amandes entières
- 300 g de myrtilles fraîches
Pour la meringue :
- 3 blancs d’œuf
- 70 g de sucre glace
- 1/4 de jus de citron
Recette
Préparer la pâte sablée.
1. Fouetter le beurre avec le
sucre en poudre et le sucre vanillé jusqu'à l'obtention d'un mélange crémeux.
Puis ajouter l’œuf, et fouetter à nouveau.
2. Mixer les amandes entières afin
d'obtenir une poudre.
3. Incorporer la farine et la poudre
d'amande au mélange beurre, sucre et œuf. Puis former une boule et l’aplatir
sur quelques centimètres avec la main avant de la laisser une heure au frigo.
Préparer ensuite la garniture.
4. Préchauffer le four à 180°C puis, comme
pour la pâte, fouetter le beurre avec le sucre et ajouter l’œuf.
5. Mixer à nouveau les amandes entières
puis les incorporer au mélange beurre, sucre et œuf. Réserver.
6. Sortir la pâte du réfrigérateur,
l'étaler et la déposer dans le moule à tarte. Piquer le fond à l'aide d'une
fourchette.
7. Étaler la crème d'amande par-dessus, et
ajouter les myrtilles. Enfourner pour 30 minutes. Puis laisser refroidir.
Enfin, préparer la meringue.
8. Lorsque la tarte est complètement
froide, battre les blancs d’œuf en neige en incorporant, petit à petit, le
sucre glace et le jus de citron. Arrêter de battre lorsqu'elle la meringue est
bien ferme.
9. Pour le dressage, deux écoles : étaler
la meringue à l'aide d'une cuillère sur la tarte pour un aspect rustique (ce
que j'ai toujours fait jusqu'à présent), ou à la poche en douille.
10. Assécher la meringue à l'aide d'un
chalumeau. On peut également le faire au four, en mode grill. À surveiller de
très près ; quelques secondes suffisent.
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une petite visite !
De la BETTERAVE que je n'aimais pas il y a encore deux ans.
Du houmous avec qui l'on s'était croisé. Apprécié. Mais oublié. Comme une ancienne connaissance que l'on revoit et que l'on ne veut plus quitter.
Et puis, le heureux hasard : un houmous de betterave absolument parfait dégusté sur la terrasse d'une maison d'hôtes à Montpellier.
L'envie de refaire la recette.
Découvrir que le houmous de betterave en question devait être une alternative sans pois chiches. Mais faire un essai en les incluant... et vouloir en refaire très vite !
Ma recette est très simple.
J'ai pris une base de pois chiches / betterave / tahin que j'ai fait évoluer en fonction de mes préférences pour obtenir un houmous pas trop sec, dans lequel on sent bien la betterave. Alors j'espère qu'elle vous plaira !
Ingrédients
Pour 2 personnes
- 100 g de pois chiches cuits
- 200 g de betterave cuite
- 1 c. à soupe de tahin (purée de sésame)
- 1/2 gousse d'ail
- 1/2 citron jaune
- 2 c. à soupe et demie d'huile d'olive
- poivre, sel
Recette
1. La veille, déposer les pois chiches secs dans un saladier et les recouvrir complètement d'eau (le poids sec correspond à environ la moitié du poids cuit, mais je vous conseille de prévoir un peu plus large et de peser après cuisson). Laisser tremper une journée, recouverts d'un linge propre.
2. Faire cuire la betterave et les pois chiches (qui ont dû doubler de volume). Puis laisser refroidir. J'ai une préférence pour la cuisson au cuiseur vapeur : cela préserve mieux les saveurs et les bienfaits des aliments, et on n'a pas besoin de rester à côté pour surveiller !
3. Mixer ensemble les pois chiches, la betterave, le tahin et l'ail, le jus de citron jaune et l'huile d'olive. Assaisonner et déguster !
En début d'année, je me suis lancée : j'ai fait mon premier granola maison.
J'en avais envie depuis des mois et des mois, et je me demande encore pourquoi j'ai tant attendu avant de me lancer.
Depuis, je fais des fournées régulières, parce que très honnêtement, on ne garde pas notre bocal rempli bien longtemps.
Et, il y a quelques semaines, en passant au rayon en vrac pour faire le plein d'amandes et de noisettes, j'ai pris envie de GRAINES.
Graines de courges, de tournesol et de chia.
De nouvelles saveurs que j'avais envie d'assembler pour me créer une seconde recettes de granola.
La première vous a beaucoup plu - et je vous remercie pour vos nombreux partages sur instagram, je suis plus que ravie que vous vous régaliez avec ! - alors je me suis dit que j'allais vous donner ma nouvelle recette. Aux saveurs moins sucrées, mais toujours avec une dose de gourmandise (team pépites de chocolat, toujours !).
Ingrédients
- 350 g de flocons d'avoine
- 3 c. à soupe d'huile d'olive
- 6 c. à soupe de sirop d'agave
- 100 g de graines de tournesol
- 100 g de graines de courges
- 1 c. à soupe de graines de chia
- 100 g d'amandes entières
- 100 g de raisins secs blonds
- 1/2 c. à café de fleur de sel
- 200 g de chocolat noir
Recette
1. Couper en deux, à l'aide d'un couteau de cuisine, les amandes et les raisins.
2. Préchauffer le four à 150°C.
3. Dans un saladier, mélanger les flocons d'avoine, les graines de tournesol, de courges et de chia, les amandes et les raisins, ainsi que le sel, l'huile d'olive et le sirop d'agave. Bien mélanger afin que tous les ingrédients soient enrobés d'huile et de sirop.
4. Recouvrir une plaque de cuisson de papier sulfurisé, et verser le mélange dessus. L'étaler de façon à avoir au maximum 1 cm d'épaisseur, quitte à faire deux fournées (c'est mon cas).
5. Faire cuire environ 30 minutes en retournant le mélange toutes les 10 minutes. Le granola va prendre une couleur dorée.
6. Pendant ce temps, couper les carreaux de chocolat en morceaux.
7. En fin de cuisson, sortir la plaque du four et laisser refroidir complètement avant d'ajouter le chocolat.
On verse le tout dans un bocal en verre pour la conservation, et il n'y a plus qu'à déguster dès le lendemain matin !
Mais pour le DESSERT. Celui qu'on apprécie après un bon repas, sans télévision allumée ni téléphone sur la table. Celui qu'on partage avec les gens que l'on aime en refaisant le monde.
Parce que, quand j'invite des amis à la maison, c'est souvent la première chose à laquelle je pense.
Et je vais vous faire une confession : je peux écarter une idée de plat juste parce qu'il n'ira pas avec le dessert que j'ai envie de préparer...
J'aime le temps passé à le cuisiner.
Comme une douceur que l'on offre à ses invités à la fin d'une bonne soirée.
Accompagné d'un petit verre de vin, pour le plaisir des papilles.
Marier le sucré et, souvent, un cru un peu plus sec, pour équilibrer les saveurs en bouche.
Alors aujourd'hui, je me suis associée au site Millésima pour vous proposer une recette de dessert très gourmand, des crèmes brûlées à la mandarine et au thé Earl Grey, servies avec un verre de Gewurztraminer (que l'on boit avec modération, toujours).
Ingrédients
Pour 6 personnes
- 60 cl de crème liquide
- 1 c. à soupe de thé Earl Grey
- 3 mandarines
- 8 jaunes d’œufs
- 80 g de sucre en poudre
- du sucre roux pour caraméliser
Recette
1. Faire chauffer la crème dans une casserole, à feu doux, en faisant infuser le thé et le zeste d'une mandarine pendant 20 minutes.
2. Préchauffer le four à 120°C.
3. Dans un saladier, fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre en poudre. Puis ajouter le jus des 3 mandarines.
4. Filtrer la crème puis l'ajouter au mélange œufs + sucre. Fouetter à nouveau.
5. Verser la préparation dans des ramequins et faire cuire pendant 1h. Les crèmes brûlées seront encore tremblotantes à la sortie ; c'est normal !
6. Laisser refroidir et réserver au frigo, 3h minimum.
7. Juste avant la dégustation, saupoudrer les crèmes brûlées de sucre et faire caraméliser avec un chalumeau de cuisine ou au four, en mode gril.
Le vin
Au fil des années, j'ai découvert que j'appréciais beaucoup cette association de SAVEURS, si particulière, qui se fait lorsque l'on mange une bouchée d'un plat ou d'un dessert juste après avoir bu un petit peu de vin.
Ce fameux accord mets et vins qui ajoute une nouvelle couche de saveurs à la gastronomie.
Épaulée par le bûcheron (j'avoue, j'aime bien avoir un peu d'aide quand il s'agit de choisir une bouteille), on a choisi un Gewurztraminer de la Maison Huguel, un vin blanc sec d'Alsace pour contrebalancer l'onctuosité et le goût sucré de la crème brûlée.
Ce fut l'occasion de découvrir le site Millésima, une cave en ligne sur laquelle on peut retrouver de très grands crus, des vendanges tardives, des vins de jubilées... tout comme des bouteilles beaucoup plus abordables.
Selon les crus, on peut les acheter par carton de 6 ou 12 bouteilles.
Mais aussi à l'unité en composant soi-même sa caisse de vins.
La sélection est vraiment très large (de nombreuses appellation françaises mais aussi du monde entier) et contient de belles références en vins biodynamiques et biologiques, ce qui n'est encore pas toujours évident à trouver.
Bref, il y a une crème brûlée qui m'attend...!
N'hésitez pas à partager vos photos de crèmes brûlées à la mandarine avec le hashtag
#earlgreyandsconescookclub sur Instagram pour que je puisse vous rendre
une petite visite !
Peut-être bien le cake le moins photogénique de tous.
Sombre, parce qu'il y a plus de poudre de noisettes dedans que de farine.
Tout nu, parce qu'il a tout ce qu'il faut dedans - donc pas besoin de lui rajouter un glaçage !
Le genre de cake avec lequel on ne fait pas l'unanimité... tant qu'il n'a pas été goûté. Ou tant que la cloche en verre n'a pas été soulevée : l'ODEUR de noisette qu'il dégage est absolument dingue.
J'ai remarqué ça, moi qui adore les cakes : c'est un gâteau un peu mal-aimé, à première vue.
La faute aux cakes industriels, peut-être ?
Il faudrait presque le préparer dans un autre type de moule, comme un moule à savarin, pour le rendre plus sexy.
Mais j'aime le cake.
Le bon vieux cake traditionnel, avec sa forme habituelle, que l'on décline en mille versions qui cachent souvent de très bonnes surprises.
Comme celui-ci, aux noisettes, poires et chocolat.
Le premier que j'ai fait n'a pas tenu plus de 15 minutes sur la table.
Et comme il a connu le même succès à chaque fois... je ne pouvais pas décemment garder la recette pour moi.
Ingrédients
C'est une recette issue du magazine Saveurs de mars 2012.
Avec quelques petits ajustements que je vous précise, si jamais vous voulez essayer la recette de base : j'utilise des noisettes entières que je passe au mixeur car elles dégagent plus d'arômes et de saveurs que la poudre de noisette achetée dans le commerce. J'opte pour des poires qui viennent du jardin de la famille du bûcheron, mises en bocaux. Elles sont ainsi très tendres, et on peut en faire toute l'année (jusqu'à épuisement des stocks !). Et j'ai remplacé le sucre vergeoise par du sucre blond.
Pour 6-8 parts - préparation dans un moule de 25x11x6cm.
- 125 g de noisettes entières
- 115 g de farine
- 5 g de levure chimique
- 175 g de beurre à température ambiante
- 110 g de sucre blond
- 2 gros œufs
- 2 grosses poires en bocal
- 100 g de chocolat noir coupés en morceaux
- 1 c. à soupe d'extrait de vanille
Recette
1. Préchauffer le four à 160° C.
2. Mixer les noisettes entières, puis mélanger la poudre obtenue avec la farine, la levure et le beurre.
3. Ajouter ensuite le sucre, la vanille et les œufs. Fouetter jusqu'à obtention d'une texture bien homogène.
4. Couper les poires en gros dés.
5. Incorporer le chocolat, et mélanger. Puis ajouter les poires, sans trop fouetter pour éviter qu'elles ne s'écrasent.
6. Beurrer le moule à cake, verser la pâte, et enfourner pendant 50 minutes.
7. Vérifier la cuisson avec une lame ; elle doit ressortir propre (mais elle peut être légèrement humide si elle a traversé un poire, donc ne pas hésiter à faire la vérification à deux endroits).
8. Laisser refroidir avant de démouler.
Puis faire chauffer la bouilloire et déguster avec un bon thé noir !
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une petite visite !