C'est le gâteau du réconfort. Moelleux à cœur avec un bon goût de
chocolat. Dégusté sans modération les jours de pluie, de grand vent, de
froid, les jours passés sous le plaid ou autour d'un jeu de société.
J'ai mis longtemps avant de faire mon premier brownie. Peut-être parce
que j'en avais ce souvenir pas très heureux de sa version industrielle.
Mais aujourd'hui, il est devenu pour moi synonyme de gourmandise. Dégusté avec
une pleine théière de thé Earl Grey bien chaud. Un peu de sucre, et un nuage
de lait.
Je vous donne la recette ?
Ingrédients
Pour 9 à 12 parts dans un plat carré de 20 cm de côté
- 300 g de chocolat noir à 70% de cacao - 100 g de beurre - 1/2 tsp
de fleur de sel - 3 œufs - 40g de sucre de canne complet - 150
g de sucre en poudre - 1 tsp d'extrait de vanille - 100 g de
farine - 60 g de noisettes - 40 g d'amandes
Recette
1. Couper les noisettes et les amandes en morceaux puis les mélanger
avec la farine.
Préchauffer le four à 180°C.
2. Faire fondre le chocolat ainsi que le beurre au bain-marie. Puis
ajouter le sel. (J'utilise actuellement le sea salt rapporté de l'île
de Skye ; un délice)
3. Dans un second saladier, battre les œufs, le sucre et l'extrait de
vanille pour obtenir un mélange homogène.
4. Incorporer le mélange œufs/sucre au chocolat fondu. Puis ajouter la
farine avec les noisettes et les amandes. Mélanger jusqu'à incorporation de la
farine, pas plus !
5. Tapisser un plat de papier cuisson, verser la préparation dedans et
enfourner pour 25 minutes environ. La pointe du couteau doit ressortir encore
humide avec de petites miettes de gâteau dessus (s'il ressort sec et propre,
c'est déjà trop cuit).
6. Laisser refroidir complètement avant de découper. Sous une cloche en
verre, ou dans une boîte hermétique, le brownie se conserve plusieurs jours.
Bonne dégustation !
Et n'hésitez pas à partager vos instants gourmands autour de ce brownie avec
le hashtag
#earlgreyandsconescookclub
sur Instagram pour que je puisse vous rendre une petite visite !
C'est un peu comme ça
que je me vois en ce moment. En cette transition toute particulière entre
l'hiver et le printemps. Cette période où il fait encore trop frais pour
ranger les plaids et passer l'après-midi dans un transat sur la terrasse, mais
où il fait bien trop beau pour ne pas sortir prendre l'air et se promener dans
les bois.
Alors je navigue entre deux eaux. Entre une tasse de chocolat chaud
dégustée avec un feu de cheminée crépitant sur la télévision. Avant
d'attraper le sécateur pour tailler mes agrumes et couper les fleurs fanées de
mes hortensias.
Faire sécher quelques fleurs...
Quand je me promène à la campagne, j'aime en rapporter de petits souvenirs. Une
pierre avec une forme particulière, des plumes aux belles couleurs ou des
pommes de pin que je dissémine dans ma décoration en automne...
Mais aussi des feuilles. Et surtout des fleurs.
Jamais beaucoup. Une ou deux, pour pouvoir les faire sécher à plat. Dans
un carnet, en attendant de trouver les bonnes planches pour me faire une
presse à fleurs.
Des souvenirs de moments simples, de voyage, de promenade, que je conserve
comme autant de petits trésors.
... puis terminer un puzzle
En début d'année, j'ai terminé un puzzle magnifique. Esprit planche
botanique tirée d'un livre ancien.
J'y ai passé de nombreuses heures parce qu'il n'était pas évident. Les
feuillages se ressemblent tellement si ce n'est quelques légères nuances de
couleurs ou de coups de crayon. Et plus d'une pièce était entièrement blanche
!
Mais j'ai adoré prendre ce temps. D'autant que l'illustration était absolument
parfaite pour moi. Il attend désormais sagement sur sa planche que je le
fasse encadrer !
C'est la marque Cavallini & co qui a édité ce puzzle. Ils en font de
très beaux, et il y en a plus d'un que j'aimerais faire. Et je pense que je me
laisserais de nouveau tenter.
Cependant, la qualité laisse à désirer. Plusieurs pièces tordues, mal
encollées ou mal découpées. Et ce n'était visiblement pas une exception.
Alors c'est un énorme coup de cœur pour les dessins proposés mais avec un vrai
point noir pour la fabrication.
Si l'automne demeure ma saison préférée entre toutes, j'ai une certaine
fascination pour le printemps. Ou plus particulièrement pour la fin de
l'hiver et le début du printemps.
Quand la nature se réveille. Que les bourgeons commencent à s'ouvrir. Et
les feuilles à pousser.
Tout va très vite. On pourrait presque l'observer à l’œil nu si on se montrait
suffisamment patient. D'un jour à l'autre, je vois mes plantes grandir.
S'étoffer.
Un spectacle magique qui donne envie d'y participer. De tailler pour faire
fructifier ou redonner forme. De couper les fleurs fanées, planter les
boutures et faire entrer un peu de ce printemps précoce en intérieur en
disposant quelques branches fraichement taillées dans un pot.
Parce que, si j'aime tailler mes plantes, j'ai aussi beaucoup de mal à l'idée
d'en supprimer des tiges riches de beaux bourgeons. Même si c'est pour leur
bien. Alors les disposer à la façon d'un bouquet m'aide un peu à m'y résoudre
!
J'ai toujours beaucoup apprécié le personnage de Charlot créé par Charlie
Chaplin. Au lycée, je l'avais d'ailleurs choisi comme sujet pour un
exposé en anglais !
Et il y a quelques semaines, j'ai découvert que Netflix avait ajouté à son
catalogue ses plus grands films : Le Kid, Le Cirque, Les lumières de la ville,
Les Temps modernes, Monsieur Verdoux...
L'occasion de les (re)voir. On les savoure. On prend le temps de vraiment
les regarder. D'observer les détails de chaque scène. De plonger
dans cet autre rythme, bien différent des films d'aujourd'hui. Et on rit.
Beaucoup.
Un beau répertoire pour voyager dans le temps et retracer une petite partie de
l'histoire du cinéma.
***
Et vous, quels sont vos petits plaisirs cocooning de ces dernières semaines ?
Il aura fallu que nous soyons sur le point de quitter Lyon pour que l'on
commence à découvrir les chemins de randonnées autour de la ville.
Je crois que c'est toujours comme ça, en réalité. On prend rarement le
temps d'être touriste dans son propre quartier. À tort. Et nous les
premiers, passant beaucoup plus de week-end à sillonner la forêt ardéchoise
que les sous-bois des Monts du lyonnais.
Mais dernièrement, entre les restrictions de distance et le couvre-feu, nous
avons commencé à arpenter des coins que nous ne connaissions pas.
Des sentiers qui longent bois et champs. Où l'on profite du clapotis de
la rivière et du chant des oiseaux. Pour oublier, le temps d'une
promenade, les bruits de la ville. Respirer à pleins poumons. Voir
la nature évoluer au fil des saisons. À une trentaine de kilomètres de
Lyon.
1. Dommartin - Dardilly
Peut-être bien ma préférée des trois. Avec ses petits étangs aux abords
aménagés. Des arbres qui forment une clairière autour, et quelques bancs.
Ils sont privés (donc pas de pique-nique à proximité aux beaux jours) mais on
peut suffisamment s'en approcher pour profiter de l'atmosphère très paisible
qui règne autour.
Le sentier démarre en sous-bois, longe des champs (avec une vue sur le très
beau château de Dommartin) où l'on peut apercevoir quelques vaches si la
saison s'y prête, et traverse également une zone de bois un peu plus dense.
Quelques sentiers un peu dégagés, ou une prairie sans occupant, se prêtent
parfaitement à une petite pause pour profiter des rayons du soleil, sortir le
thermos, laisser gambader son chien...
On était parti sans carte ni trace GPS. Plusieurs chemins étaient
indiqués sur internet... et d'autres encore étaient mentionnés par un grand
panneau sur place.
Et très honnêtement, je pense que nous n'avons suivi aucun itinéraire
officiel.
Nous sommes arrivés au parking du Grand Moulin. On a compris qu'un des
chemins passait par la route. Alors on a bifurqué du côté de la forêt.
Parce que j'avais juste envie d'être au milieu des arbres, de profiter de la
nature (et des dernières couleurs de l'automne car nous y sommes allés début
décembre).
Les bois ne sont pas très étendus (en comparaison avec les bois ardéchois où
nous avons l'habitude de nous promener) mais il est agréable de longer la
rivière, de s'enfoncer un peu sur les hauteurs et cueillir quelques branches
de houx si c'est la saison, s'asseoir sur un tronc coupé pour boire un
chocolat chaud emporté dans le sac à dos, puis rejoindre le point de départ en
passant en bordure de champs.
Départ au Grand Moulin de Francheville Promenade en direction du Chemin
du Bocage jusqu'à la rivière Retour par le Chemin des Sorderattes (que
l'on a rejoint par les bois)
3. Chasselay - Poleymieux
La plus longue de ces trois courtes randonnées. Que nous avons d'ailleurs
rallongé de quelques kilomètres en faisant un petit tour dans Poleymieux
(facultatif, mais le passage dans le village est tout à fait charmant).
Sur tout le chemin du sentier géologique, des panneaux ont été installés pour
expliquer la formation des Monts d'Or, les différentes roches que l'on peut y
trouver, et comment a évolué la région au cours des derniers millions
d'années.
Aux 3/4 du parcours, nous avons fait un (second) petit détour par la Croix
Rampau. On y trouve une table d'orientation et surtout une très belle vue
panoramique sur les alentours avec la Saône en contrebas.
Ce jour-là, les arbres étaient dénudés. Et le gui était légion dans leurs
branches. En particulier dans les derniers kilomètres où l'on a pu en
cueillir quelques brins.
Ces trois petites randonnées ne présentent aucune difficulté particulière. Les
sentiers sont larges, bien tracés, sans grand dénivelé.
En revanche, certains passages peuvent s'avérer (très) boueux.
Personnellement, j'étais bien contente d'être partie avec une paire de bottes
en caoutchouc !
Quelque soit la distance ou la difficulté de la promenade, nous partons
toujours avec (au minimum) de l'eau, des barres de céréales pour les petites
baisses d'énergie et une petite laine (je sais, c'est une expression de
mamie...) pour se couvrir. Quand on ne connait pas bien le coin, il est aussi
préférable de partir avec une carte ou des indications sur papier (le réseau
ne passe pas toujours) et un téléphone chargé pour pouvoir appeler si la
situation l'exige.
Un cosy mystery dans l'Angleterre du début du XXème siècle de la main de
l'autrice des Chroniques de Downton Abbey, voilà en quelques mots le programme
du deuxième rendez-vous de notre club de lecture
#undertheplaidbookclub
!
Les Sœurs Mitford enquêtent, l'assassin du train. Le premier tome
d'une série qui en compte déjà quatre. Dont trois sont déjà parus en
français aux éditions Le Masque.
Pour cette nouvelle lecture, on se lance dans une série de cosy crime.
1919. Nancy Mitford, l’aînée de la famille, est une jeune femme pétillante
et romanesque à l’aube de ses dix-huit ans. Louisa Cannon, sa domestique et
confidente, est arrivée sous peu au service de la famille Mitford. Mais tout
bascule le jour où elles se retrouvent embarquées dans une sombre affaire :
le meurtre de l’infirmière Florence Nightingale Shore à bord de l’express de
15h20.
S’inspirant d’un fait réel – une affaire encore non
élucidée à ce jour –, ce roman captivant nous emmène dans l’Angleterre de
l’entre-deux-guerres, des milieux défavorisés aux fastes de la High Society,
à travers les aventures de Nancy et Louisa, toutes deux devenues complices
et bien décidées à trouver l’assassin du train.
Une petite ambiance
Impossible de commencer une série littéraire, écrite par Jessica Fellowes,
sans un petit clin d’œil à Downton Abbey.
Avec un fond sonore
musical. La bande son originale de la série télévisée. En choisissant les musiques les plus douces, et sans paroles, plus propices à la lecture.
L'Angleterre, la famille Mitford issue de l'aristocratie britannique, la
promesse d'un livre cosy... Pour l'accompagner, je ne résiste pas à
l'envie de préparer une fournée de scones. Ou deux.
D'autant que
la recette que j'aime tant, celle de l'orangerie de Kensington Palace, est aussi facile à réaliser que
rapide !
À déguster avec de la marmelade à l'orange. Et une bonne couche de beurre (à défaut
de trouver facilement de la clotted cream en France). Sans oublier
une grande théière d'un de mes thés noirs anglais préférés : l'Afternoon tea
de Whittard.
Un groupe de discussion
Comme pour la première lecture commune, je vous donne rendez-vous sur notre
groupe GoodReads sous Lecture commune #2 pour échanger au fur et à mesure de notre lecture.
Cette fois-ci, comme le livre ne compte pas moins de 79 chapitres, j'ai créé un sujet
tous les neuf chapitres.
#undertheplaidbookclub
Et bien sûr, on se donne rendez-vous sur ce hashtag, sur
Instagram
et
Twitter, pour partager nos séances de lecture cosy, nos meilleures recettes pour les
accompagner... et notre avis final sur cette lecture commune !
Mon avis après lecture...
Je n'ai qu'une envie : continuer la série pour voir ce que l'autrice nous réserve !
Après une enquête aussi bien ficelée, pleine de rebondissements jusqu'au dernier moment, je ne peux qu'avoir hâte de lire le deuxième tome pour voir dans quelle nouvelle histoire elle nous entraîne.
D'autant que j'aurais beaucoup de plaisir à retrouver cet univers. On plonge dans l'Angleterre des années 20 dès les premiers chapitres. L'écriture est fluide et agréable à lire, les chapitres s'enchaînent parfaitement et on s'attache très vite à certains personnages...
Bref, une belle lecture pour voyager à travers le temps, sillonner les rues de Londres et découvrir le grand manoir de la famille Mitford.
Chaque hiver, si la neige est de sortie, je me réjouis à l'idée d'enfiler ma
paire de Moon Boot. Je voue une passion particulière pour ces bottes
énormes, moelleuses, cosy, dodues, lunaires, dans lesquelles je me sens
emmitouflée comme dans une grosse paire de chaussons.
Chaque année, vous les voyez passer sur mon
compte Instagram. Trop heureuse que je suis de faire une photo avec. Avant de
partir sur les chemins enneigés pour une promenade au rythme des "scroutch
scroutch" de mes pas dans la neige.
C'est un plaisir que j'ai pourtant découvert très tard. Celui de la
montagne en hiver. Mes parents préféraient la mer en été, alors j'ai fait
ma première descente en luge
il y a deux ans seulement.
Et ce n'est que cette année que nous avons pris de véritables vacances à la
neige. Cinq jour en Savoie
pour profiter pleinement de la montagne en hiver, hors station, dans un cadre
plus calme, pour randonner, prendre le temps d'admirer les paysages, regarder
les flocons tomber derrière la vitre...
L'occasion de vivre en Moon Boot. Que je me garde bien de faire
disparaître sous un large pantalon de ski.
C'est mon petit plaisir futile : enfiler ma tenue de promenade dans la
neige. Faite de basiques qui tiennent chauds dans lesquels je me sens
bien.
Visiblement, ça vous a intrigué, que je ne porte pas toujours de pantalon ni
de veste de ski. Et vous étiez curieux de savoir
ce que j'emportais avec moi dans ma valise, pour avoir chaud tout en
profitant de la neige. Parce qu'après tout, une tenue de ski n'est pas
toujours utile - surtout si on ne skie pas. Alors qu'une paire de raquettes,
elle, peut rapidement devenir un indispensable !
Alors je vous dis tout : de mes tenues pour rester au chaud, de mes
indispensables à la neige et des petits équipements à emmener avec soi.
1. Les vêtements
Je suis frileuse. C'est un constat. J'ai toujours plus froid que les gens
autour de moi. J'ai même parfois bien besoin de la bouillotte au fond du
lit en hiver.
Pourtant, je me passe volontiers du pantalon de ski et de ma veste assortie
dès que j'en ai la possibilité parce que je préfère mes tenues de ville que je
trouve plus flatteuses (soyons honnête) et plus confortables aussi (bien que
la dizaine de poches de la veste de ski présente un intérêt non négligeable).
Mains, pieds et tête
C'est l'astuce n°1 pour ne pas avoir froid :
maintenir ses extrémités au chaud. Les mains et les pieds, qui sont des zones très sensibles du corps où
l'afflux sanguin diminue avec le froid, sans oublier la tête qui est l'endroit
par lequel la chaleur s'échappe le plus facilement.
Je ne pars donc jamais sans un bonnet épais que je descends sur mes
oreilles (autre extrémité à protéger): en coton torsadé classique la plupart
du temps, mais j'ai également un modèle avec une doublure en polaire, à
l'intérieur, pour les journées les plus froides.
Pour les mains, je n'enfile la paire de gants de ski que si je vais toucher la
neige (pas forcément pour faire un bonhomme de neige ; les chutes, ça compte
aussi !) ou si j'utilise des bâtons, en ski de fond par exemple. Le reste du
temps, j'ai une paire de sous-gants qui se portent très proches de la
peau et une paire de gants ou de moufles en polaire / fausse peau de
mouton plus larges ; la couche d'air entre les deux permet de bien isoler du
froid.
Même technique pour les pieds. Avant de les glisser dans mes bottes,
j'enfile une paire de chaussettes classiques (mais je suis en quête de modèles
en laine) puis une paire de
chaussettes polaire pour bottes
achetées chez Aigle. En simple promenade, je marche avec mes
Moon Boot. Et quand il est question d'enfiler des raquettes, je passe sur ma paire de
bottes de neige de la marque Sorel (modèle 1964 PAC 2).
Le reste du corps
Depuis des années, je porte la même chose pour aller me promener dans la
neige. Une tenue confortable dans laquelle je me sens bien, toujours
composée de la même façon.
- un débardeur proche de la peau pour garder le ventre bien au chaud (à
absolument rentrer dans le pantalon),
- une veste molletonnée sans manche (mes deux modèles viennent de
l'enseigne Zara ; une que j'ai depuis 5/6 ans, et un second récemment déniché
sur Vinted) pour maintenir le centre du corps au chaud sans me sentir trop
engoncée dans mes vêtements en ajoutant une couche au niveau des bras,
-
une maxi écharpe plaid ou une plus petite mais avec faite en laine (j'aime
particulièrement celles de la marque
Lochcarron of Scotland
dont j'ai deux modèles en laine d'agneau et une en cachemire),
- un
manteau épais qui contient de la laine ou une cape pour les journées plus
chaudes,
- et un simple jean.
Je réserve le pantalon et la veste de ski pour les sorties où mon corps
va inévitablement entrer en contact avec la neige. Quand il y a une telle
épaisseur que les raquettes vont s'enfoncer profondément et me renvoyer de la
neige dans les jambes, ou pour le ski (de fond, essentiellement, car je ne
skie pas réellement) à cause des chutes inévitables ! Auquel cas l'écharpe
passe dans le sac car ma tenue de ski me tient très très chaud ; elle devient
seulement utile lorsque l'on s'arrête pour boire un thé ou un chocolat chaud.
2. L'équipement
Depuis plusieurs années, on veut s'acheter des raquettes. Et,
depuis plusieurs années, on remet à l'année suivante. Si bien que, cette
année, quand on a pris le temps de regarder pour en acheter une paire, les
stocks étaient dévalisés.
C'est pourtant ce que l'on a le plus utilisé durant notre séjour en Savoie. Pour
randonner comme pour simplement se rendre à la voiture que l'on avait dû garer
dans un hameau plus bas.
J'avais le
modèle 206
de la marque française TSL, celui que je comptais d'ailleurs acheter. Elles
sont assez légères et ont suffisamment de crampons pour la majorité des
chemins que l'on a emprunté. Et, très important, elles ont une cale de montée
(ce n'est pas le cas de tous les modèles de raquettes) qui facilite tellement
la marche dès qu'il y a un peu de dénivelé. À choisir plutôt en métal car
c'est une pièce que l'on manipule beaucoup.
Les raquettes sont régulièrement proposées avec des
bâtons de marche. Personnellement, ça me dérange plus qu'autre
chose car j'aime avoir les mains libres ; je préfère donc partir sans. Mais ça
dépend vraiment des personnes ! Pour une première sortie, je
conseillerais de louer une paire de raquettes avec des bâtons, et de voir
s'ils vous encombrent ou si vous appréciez leur compagnie.
3. Dans le sac à dos
C'est notre petite rituel d'avant balade. On sort les thermos et
on prépare notre boisson chaude. Thé ou chocolat chaud, selon notre
humeur. Pour avoir le plaisir de s'arrêter et de profiter du paysage avec
une tasse bien chaude au creux de la main.
Ceux que l'on utilise le plus parce qu'ils conservent bien la chaleur et on
l'avantage d'avoir une tasse intégrés sont les
thermos de la marque Quechua
de 400 ml. Ce qui est assez petit mais pratique pour nous car on ne boit pas
la même boisson (thé au lait pour moi, thé sans lait pour le chéri).
On part également avec :
- un peu d'eau fraîche dans une bouteille
Chilly's
ou
Qwetch
; j'ai un modèle de chaque et elles me conviennent bien outes les deux (pas
trop encombrantes ni trop lourdes),
- des barres de céréales pour les
éventuelles baisses d'énergies parce qu'avec le froid, on consomme bien plus
de calories qu'en temps normal,
- et un baume pour protéger mes lèvres du
froid (sinon, elles finissent inévitablement par se fendre !).
En bonus, on peut aussi glisser des chaufferettes à déposer au fond des poches
; pratique pour réchauffer les mains après les avoir sorties des gants pour
boire son thé !
Et vous, quels sont vos indispensables pour partir à la neige ?
Pendant des années, j'ai régulièrement acheté des lunettes de Romans dans le
commerce. Toujours à la fraise. Sauf une fois, pour essayer myrtille
ou framboise. Mais je suis vite revenue à la fraise. Le mariage du
sablé, du beurre, du sucre glace et de la confiture de fraise donnant ce goût
régressif que je ne retrouvais pas avec les autres.
Bref, j'ai longtemps mangé des lunettes de Romans. Avant de faire
moi-même, une fois par semaine, des cakes et petits gâteaux pour la semaine.
Plusieurs fois, j'ai croisé des sablés à la confiture dans mes livres de
recettes. Et chaque fois, j'avais en tête ces petits fours qui restent au
fond de la boîte, qui sèchent ou se ramollissent, et qui sont inévitablement à
la confiture. D'ailleurs, j'écarte désormais les petits-fours à la confiture
quand j'en commande en pâtisserie.
Puis, à Noël, j'ai eu envie confectionner une
Christmas cookie box. Avec des petits gâteaux de différentes saveurs pour avoir le plaisir
d'ouvrir la boîte et de prendre ce temps d'être indécise. Peser le pour
et le contre entre un sablé aux agrumes et une meringue au chocolat. Hésiter.
Se décider. Plonger la main... et la faire dévier au dernier moment. Avant
de la replonger, quelques minutes plus tard.
C'est là que je me suis décidée à faire quelques sablés à la confiture. Juste
pour voir. Parce qu'ils seraient beaux, au fond de ma boîte.
Quand j'ai mordu dans le premier, toute l'ampleur de
ma contradiction m'a sauté à la figure. Ce fut comme retrouver un
ami perdu de longue date. Un goût d'avant, de ces lunettes de Romans
dégustées avec parcimonie, pour ne pas finir le paquet en deux jours, mais y
revenir quand même, le lendemain.
Et comme à Noël, j'en avais bien trop peu fait, il était temps de lancer une
nouvelle fournée. Pour confirmer ce que je savais déjà : ces sablés ont
fait leur entrée dans mes petits
gâteaux préférés pour accompagner une bonne tasse de thé.