Un cosy mystery dans l'Angleterre du début du XXème siècle de la main de
l'autrice des Chroniques de Downton Abbey, voilà en quelques mots le programme
du deuxième rendez-vous de notre club de lecture
#undertheplaidbookclub
!
Les Sœurs Mitford enquêtent, l'assassin du train. Le premier tome
d'une série qui en compte déjà quatre. Dont trois sont déjà parus en
français aux éditions Le Masque.
Pour cette nouvelle lecture, on se lance dans une série de cosy crime.
1919. Nancy Mitford, l’aînée de la famille, est une jeune femme pétillante
et romanesque à l’aube de ses dix-huit ans. Louisa Cannon, sa domestique et
confidente, est arrivée sous peu au service de la famille Mitford. Mais tout
bascule le jour où elles se retrouvent embarquées dans une sombre affaire :
le meurtre de l’infirmière Florence Nightingale Shore à bord de l’express de
15h20.
S’inspirant d’un fait réel – une affaire encore non
élucidée à ce jour –, ce roman captivant nous emmène dans l’Angleterre de
l’entre-deux-guerres, des milieux défavorisés aux fastes de la High Society,
à travers les aventures de Nancy et Louisa, toutes deux devenues complices
et bien décidées à trouver l’assassin du train.
Une petite ambiance
Impossible de commencer une série littéraire, écrite par Jessica Fellowes,
sans un petit clin d’œil à Downton Abbey.
Avec un fond sonore
musical. La bande son originale de la série télévisée. En choisissant les musiques les plus douces, et sans paroles, plus propices à la lecture.
L'Angleterre, la famille Mitford issue de l'aristocratie britannique, la
promesse d'un livre cosy... Pour l'accompagner, je ne résiste pas à
l'envie de préparer une fournée de scones. Ou deux.
D'autant que
la recette que j'aime tant, celle de l'orangerie de Kensington Palace, est aussi facile à réaliser que
rapide !
À déguster avec de la marmelade à l'orange. Et une bonne couche de beurre (à défaut
de trouver facilement de la clotted cream en France). Sans oublier
une grande théière d'un de mes thés noirs anglais préférés : l'Afternoon tea
de Whittard.
Un groupe de discussion
Comme pour la première lecture commune, je vous donne rendez-vous sur notre
groupe GoodReads sous Lecture commune #2 pour échanger au fur et à mesure de notre lecture.
Cette fois-ci, comme le livre ne compte pas moins de 79 chapitres, j'ai créé un sujet
tous les neuf chapitres.
#undertheplaidbookclub
Et bien sûr, on se donne rendez-vous sur ce hashtag, sur
Instagram
et
Twitter, pour partager nos séances de lecture cosy, nos meilleures recettes pour les
accompagner... et notre avis final sur cette lecture commune !
Mon avis après lecture...
Je n'ai qu'une envie : continuer la série pour voir ce que l'autrice nous réserve !
Après une enquête aussi bien ficelée, pleine de rebondissements jusqu'au dernier moment, je ne peux qu'avoir hâte de lire le deuxième tome pour voir dans quelle nouvelle histoire elle nous entraîne.
D'autant que j'aurais beaucoup de plaisir à retrouver cet univers. On plonge dans l'Angleterre des années 20 dès les premiers chapitres. L'écriture est fluide et agréable à lire, les chapitres s'enchaînent parfaitement et on s'attache très vite à certains personnages...
Bref, une belle lecture pour voyager à travers le temps, sillonner les rues de Londres et découvrir le grand manoir de la famille Mitford.
Chaque hiver, si la neige est de sortie, je me réjouis à l'idée d'enfiler ma
paire de Moon Boot. Je voue une passion particulière pour ces bottes
énormes, moelleuses, cosy, dodues, lunaires, dans lesquelles je me sens
emmitouflée comme dans une grosse paire de chaussons.
Chaque année, vous les voyez passer sur mon
compte Instagram. Trop heureuse que je suis de faire une photo avec. Avant de
partir sur les chemins enneigés pour une promenade au rythme des "scroutch
scroutch" de mes pas dans la neige.
C'est un plaisir que j'ai pourtant découvert très tard. Celui de la
montagne en hiver. Mes parents préféraient la mer en été, alors j'ai fait
ma première descente en luge
il y a deux ans seulement.
Et ce n'est que cette année que nous avons pris de véritables vacances à la
neige. Cinq jour en Savoie
pour profiter pleinement de la montagne en hiver, hors station, dans un cadre
plus calme, pour randonner, prendre le temps d'admirer les paysages, regarder
les flocons tomber derrière la vitre...
L'occasion de vivre en Moon Boot. Que je me garde bien de faire
disparaître sous un large pantalon de ski.
C'est mon petit plaisir futile : enfiler ma tenue de promenade dans la
neige. Faite de basiques qui tiennent chauds dans lesquels je me sens
bien.
Visiblement, ça vous a intrigué, que je ne porte pas toujours de pantalon ni
de veste de ski. Et vous étiez curieux de savoir
ce que j'emportais avec moi dans ma valise, pour avoir chaud tout en
profitant de la neige. Parce qu'après tout, une tenue de ski n'est pas
toujours utile - surtout si on ne skie pas. Alors qu'une paire de raquettes,
elle, peut rapidement devenir un indispensable !
Alors je vous dis tout : de mes tenues pour rester au chaud, de mes
indispensables à la neige et des petits équipements à emmener avec soi.
1. Les vêtements
Je suis frileuse. C'est un constat. J'ai toujours plus froid que les gens
autour de moi. J'ai même parfois bien besoin de la bouillotte au fond du
lit en hiver.
Pourtant, je me passe volontiers du pantalon de ski et de ma veste assortie
dès que j'en ai la possibilité parce que je préfère mes tenues de ville que je
trouve plus flatteuses (soyons honnête) et plus confortables aussi (bien que
la dizaine de poches de la veste de ski présente un intérêt non négligeable).
Mains, pieds et tête
C'est l'astuce n°1 pour ne pas avoir froid :
maintenir ses extrémités au chaud. Les mains et les pieds, qui sont des zones très sensibles du corps où
l'afflux sanguin diminue avec le froid, sans oublier la tête qui est l'endroit
par lequel la chaleur s'échappe le plus facilement.
Je ne pars donc jamais sans un bonnet épais que je descends sur mes
oreilles (autre extrémité à protéger): en coton torsadé classique la plupart
du temps, mais j'ai également un modèle avec une doublure en polaire, à
l'intérieur, pour les journées les plus froides.
Pour les mains, je n'enfile la paire de gants de ski que si je vais toucher la
neige (pas forcément pour faire un bonhomme de neige ; les chutes, ça compte
aussi !) ou si j'utilise des bâtons, en ski de fond par exemple. Le reste du
temps, j'ai une paire de sous-gants qui se portent très proches de la
peau et une paire de gants ou de moufles en polaire / fausse peau de
mouton plus larges ; la couche d'air entre les deux permet de bien isoler du
froid.
Même technique pour les pieds. Avant de les glisser dans mes bottes,
j'enfile une paire de chaussettes classiques (mais je suis en quête de modèles
en laine) puis une paire de
chaussettes polaire pour bottes
achetées chez Aigle. En simple promenade, je marche avec mes
Moon Boot. Et quand il est question d'enfiler des raquettes, je passe sur ma paire de
bottes de neige de la marque Sorel (modèle 1964 PAC 2).
Le reste du corps
Depuis des années, je porte la même chose pour aller me promener dans la
neige. Une tenue confortable dans laquelle je me sens bien, toujours
composée de la même façon.
- un débardeur proche de la peau pour garder le ventre bien au chaud (à
absolument rentrer dans le pantalon),
- une veste molletonnée sans manche (mes deux modèles viennent de
l'enseigne Zara ; une que j'ai depuis 5/6 ans, et un second récemment déniché
sur Vinted) pour maintenir le centre du corps au chaud sans me sentir trop
engoncée dans mes vêtements en ajoutant une couche au niveau des bras,
-
une maxi écharpe plaid ou une plus petite mais avec faite en laine (j'aime
particulièrement celles de la marque
Lochcarron of Scotland
dont j'ai deux modèles en laine d'agneau et une en cachemire),
- un
manteau épais qui contient de la laine ou une cape pour les journées plus
chaudes,
- et un simple jean.
Je réserve le pantalon et la veste de ski pour les sorties où mon corps
va inévitablement entrer en contact avec la neige. Quand il y a une telle
épaisseur que les raquettes vont s'enfoncer profondément et me renvoyer de la
neige dans les jambes, ou pour le ski (de fond, essentiellement, car je ne
skie pas réellement) à cause des chutes inévitables ! Auquel cas l'écharpe
passe dans le sac car ma tenue de ski me tient très très chaud ; elle devient
seulement utile lorsque l'on s'arrête pour boire un thé ou un chocolat chaud.
2. L'équipement
Depuis plusieurs années, on veut s'acheter des raquettes. Et,
depuis plusieurs années, on remet à l'année suivante. Si bien que, cette
année, quand on a pris le temps de regarder pour en acheter une paire, les
stocks étaient dévalisés.
C'est pourtant ce que l'on a le plus utilisé durant notre séjour en Savoie. Pour
randonner comme pour simplement se rendre à la voiture que l'on avait dû garer
dans un hameau plus bas.
J'avais le
modèle 206
de la marque française TSL, celui que je comptais d'ailleurs acheter. Elles
sont assez légères et ont suffisamment de crampons pour la majorité des
chemins que l'on a emprunté. Et, très important, elles ont une cale de montée
(ce n'est pas le cas de tous les modèles de raquettes) qui facilite tellement
la marche dès qu'il y a un peu de dénivelé. À choisir plutôt en métal car
c'est une pièce que l'on manipule beaucoup.
Les raquettes sont régulièrement proposées avec des
bâtons de marche. Personnellement, ça me dérange plus qu'autre
chose car j'aime avoir les mains libres ; je préfère donc partir sans. Mais ça
dépend vraiment des personnes ! Pour une première sortie, je
conseillerais de louer une paire de raquettes avec des bâtons, et de voir
s'ils vous encombrent ou si vous appréciez leur compagnie.
3. Dans le sac à dos
C'est notre petite rituel d'avant balade. On sort les thermos et
on prépare notre boisson chaude. Thé ou chocolat chaud, selon notre
humeur. Pour avoir le plaisir de s'arrêter et de profiter du paysage avec
une tasse bien chaude au creux de la main.
Ceux que l'on utilise le plus parce qu'ils conservent bien la chaleur et on
l'avantage d'avoir une tasse intégrés sont les
thermos de la marque Quechua
de 400 ml. Ce qui est assez petit mais pratique pour nous car on ne boit pas
la même boisson (thé au lait pour moi, thé sans lait pour le chéri).
On part également avec :
- un peu d'eau fraîche dans une bouteille
Chilly's
ou
Qwetch
; j'ai un modèle de chaque et elles me conviennent bien outes les deux (pas
trop encombrantes ni trop lourdes),
- des barres de céréales pour les
éventuelles baisses d'énergies parce qu'avec le froid, on consomme bien plus
de calories qu'en temps normal,
- et un baume pour protéger mes lèvres du
froid (sinon, elles finissent inévitablement par se fendre !).
En bonus, on peut aussi glisser des chaufferettes à déposer au fond des poches
; pratique pour réchauffer les mains après les avoir sorties des gants pour
boire son thé !
Et vous, quels sont vos indispensables pour partir à la neige ?
Pendant des années, j'ai régulièrement acheté des lunettes de Romans dans le
commerce. Toujours à la fraise. Sauf une fois, pour essayer myrtille
ou framboise. Mais je suis vite revenue à la fraise. Le mariage du
sablé, du beurre, du sucre glace et de la confiture de fraise donnant ce goût
régressif que je ne retrouvais pas avec les autres.
Bref, j'ai longtemps mangé des lunettes de Romans. Avant de faire
moi-même, une fois par semaine, des cakes et petits gâteaux pour la semaine.
Plusieurs fois, j'ai croisé des sablés à la confiture dans mes livres de
recettes. Et chaque fois, j'avais en tête ces petits fours qui restent au
fond de la boîte, qui sèchent ou se ramollissent, et qui sont inévitablement à
la confiture. D'ailleurs, j'écarte désormais les petits-fours à la confiture
quand j'en commande en pâtisserie.
Puis, à Noël, j'ai eu envie confectionner une
Christmas cookie box. Avec des petits gâteaux de différentes saveurs pour avoir le plaisir
d'ouvrir la boîte et de prendre ce temps d'être indécise. Peser le pour
et le contre entre un sablé aux agrumes et une meringue au chocolat. Hésiter.
Se décider. Plonger la main... et la faire dévier au dernier moment. Avant
de la replonger, quelques minutes plus tard.
C'est là que je me suis décidée à faire quelques sablés à la confiture. Juste
pour voir. Parce qu'ils seraient beaux, au fond de ma boîte.
Quand j'ai mordu dans le premier, toute l'ampleur de
ma contradiction m'a sauté à la figure. Ce fut comme retrouver un
ami perdu de longue date. Un goût d'avant, de ces lunettes de Romans
dégustées avec parcimonie, pour ne pas finir le paquet en deux jours, mais y
revenir quand même, le lendemain.
Et comme à Noël, j'en avais bien trop peu fait, il était temps de lancer une
nouvelle fournée. Pour confirmer ce que je savais déjà : ces sablés ont
fait leur entrée dans mes petits
gâteaux préférés pour accompagner une bonne tasse de thé.
L'avoir ratée, le seul week-end où elle était tombée en Ardèche l'hiver
dernier, m'avait un peu déçue. Laissée sur ma faim. Comme si l'hiver n'était
pas vraiment l'hiver sans avoir senti la neige craquer sous mes pas.
Alors au premier flocon, au tout premier tombé au mois de décembre, on a mis
le cap sur
le Pilat.
Un premier dimanche.
Puis un second.
Pour se promener quelques heures dans les sous-bois enneigés.
Nous partons rarement en vacances à la neige.
Faute de savoir skier, notamment.
Préférant les endroits plus calmes que les stations, aussi.
Pourtant, cela faisait quelques années que j'avais envie de prendre des
vacances en hiver. Quelques jours dans un petit chalet entouré de neige.
D'où l'on pourrait partir randonner avant de rentrer se réchauffer auprès du
feu, une tasse de chocolat chaud dans la main.
Et c'est exactement ce que l'on a fait.
Cinq petits jours en Savoie dans un minuscule village - un hameau même -
loin du bruit de la ville et proche de la nature.