Quel imbécile mythologique, dieu du vent ou de la pluie, a eu l'idée d'inventer les giboulées de mars ? Le concept à lui seul me fait désapprouver en bloc ce mois fait de pluie / grisaille / pluie / vent, sans alternance d'arc-en-ciel ; faudrait pas qu'on se croit en avril non plus !
Mars, c'est tout pourri.
Voilà, c'est dit !
Mais comme je n'aime pas m'avouer vaincue, je me suis armée d'un petit calepin pour noter tout ce que je pouvais faire pour survivre à ce troisième mois de l'année ! (Je crois que plus personne ne dit calepin) (okay, je suis vocabulairement vieille.)
1. S'équiper
Je déteste être mouillée.
Le jean qui colle aux cuisses, les chaussettes qui font flop flop dans les chaussures et l'eau qui ruisselle le long des cheveux pour terminer sa course dans le dos, merci mais non merci. Mon pire cauchemar en IMAX 3D dolby atmos.
Mon équipement de poule (pas) mouillée :
- des bottes de pluie jusqu'aux genoux (je suis follement amoureuse de ma nouvelle paire qui est légère, confortable comme des pantoufles, et qui arrive même à être élégante) (et ça, pour des bottes en caoutchouc, c'est le Saint Graal) (si ça vous intéresse, c'est le modèle Safari de la marque Be Only) (et il y a -15% avec le code LAGRENADINE),
- un parapluie tout petit qui se cache dans mon sac même par grand ciel bleu ; lundi encore, grand soleil le matin, averses l'après-midi ; en fait, je crois qu'en mars, la cohérence météorologique pose ses congés annuels,
- et des tickets de métro que je dégaine au moindre doute laissé par mon appli météo ; le vélo en mars, c'est bon pour se la jouer concours de T-shirt mouillé sous manteau trempé.
2. S'occuper
Donc, en mars, je sors moins.
Même avec le métro à 450 mètres de l'appartement (merci google maps), le bruit de la pluie qui se déchaîne au dehors suffit à me garder bien au sec chez moi.
Mon programme d'archiduchesse aux chaussettes sèches, archi-sèches :
- lire le dernier numéro du As You Like devenu mensuel (yes !),
- préparer mes prochains voyages avec quelques jours à Milan au printemps, un long week-end à Hambourg en juin, et une semaine à Édimbourg cet été (j'ai hâte !!),
- terminer mes séries en cours et en commencer de nouvelles.
Dernièrement, j'ai découvert (et déjà fini) The Fall qui trace le portait d'un tueur en série qui a tout de l'homme et du père parfait, en parallèle de l'enquête sur ses meurtres et sa traque par la police de Belfast ; j'attends la saison 3 avec impatience, mais apparemment, elle est seulement en cours de tournage... il va falloir que je me fasse patiente !
J'ai aussi terminé Under the dome dont je n'arrivais pas à décrocher pendant les deux premières saisons ; la troisième démarre assez mollement, mais finalement, ça va, ce n'était pas si catastrophique que ça.
J'avais pas mal de retard sur Bates Motel (mais au moins, j'ai plein d'épisodes à regarder !), une série inspirée du personnage de Norman Bates de Psychose dans laquelle on découvre le tueur en série à l'adolescence.
3. Se réconforter
Parce qu'à défaut d'aller se poser dans un petit salon de thé bien cosy le samedi après-midi, on fait venir l'esprit gourmand à la maison.
Pour les jours les plus miteux qui méritent un non-anniversaire digne de ce nom :
- un énorme chocolat chaud (une grosse cuillère de Nutella ou des carreaux de chocolat pâtissier dans du lait) avec un peu de chantilly pour le booster, à savourer dans sa tasse chouchou (je ne quitte plus ma tasse kitsch achetée chez Maisons du Monde ❤ ),
- et des bonnes choses régressives à se mettre sous la dent : madeleines, pantins roses (spécialité très locale de ma ville de naissance), et les œufs de Pâques à la nougatine de noisettes enrobés de chocolat de chez Voisin (ma grand-mère m'achetait les mêmes à Pâques quand j'étais petite).
Et vous, vous êtes prêts à affronter les giboulées ?