juillet 08, 2009

Frayeur nocturne | Night fright

Hier soir, 22h15, je sors du McDonald après une bonne soirée de travail. Au-dehors, la température s'est rafraichie, mais avec les aller-retours incessants de la soirée, mon petit top d'été me suffit amplement. Il fait nuit. Seuls les réverbères éclairent le parking. La voiture est en face de moi, je sors mes clefs. Une voiture blanche est garée à deux cases de moi. Les phares sont allumés. Deux hommes. Voyant qu'ils ont remarqué ma présence de façon notable, je ne traîne pas. Courageuse mais pas téméraire, je verrouille les portes de la voiture tandis que des bruits se font entendre. L'un d'entre eux m'appelle, essayant vainement d'attirer mon attention. Vainement, ou pas d'ailleurs, parce que mon attention auditive, il l'a capté. Je place mes trois sacs sur le siège passager, faisant mine de n'avoir rien entendu. Leur voiture démarre. Soulagée, je fais une petite marche arrière et me dirige vers la sortie du parking. La voiture blanche est là, garé sur le côté. Presque arrivée à leur hauteur, je m'aperçois que celui qui m'a appelé est sorti de la voiture. Il arrive vers la mienne. Portes toujours verrouillées, je descends courageusement ma vitre de 7 ou 8 centimètres.

"Bonsoir Mademoiselle, vous êtes bien charmante. Vous auriez pas un petit numéro à me donner pour qu'on reste en contact ?"

Grand soulagement. Je pensais les avoir offensés d'avoir regardé dans leur direction en cherchant ma voiture. Une idée saugrenue qui avait jailli dans mon cerveau à la minute où j'entrais dans la voiture.

"Désolée, mais le seul numéro que je pourrais vous donner, c'est celui de mon copain", que je réponds gentiement, parce que je ne suis pas du genre à rembarrer quelqu'un qui vient de me faire un compliment. L'air désolé, il me souhaite une bonne soirée. Je remonte ma vitre et disparais parmi les lumières de la ville.

[ À l'heure où vous lisez ce texte, je suis en plein déménagement ou à la piscine, dans ma famille. Toujours est-il que je suis absente de la blogosphère jusqu'à demain soir, pour cause de déménagement et de rendu d'appartement. Ah, et de rendez-vous ophtalmologique également. ]

Yesterday night, 22h15, I go out of the McDonald restaurant after a good working evening. Outside, weather is a little colder, but going backwards and forwards all evening long made me feel warm. My summer sleeveless T-shirt is actually enough. It's dark. Street lights enlighten the car park. The car is just a few steps away from me. I take my keys. One white car is parked near mine. Headlights are turned on. Two mens. As they actually noticed me, I walk straight to my car. Brave but not rash, I lock the car doors. One of them call me out, trying to catch vainly my attention. In vain, or not. They indeed caught my hearing attention, if I can say so. I put my three bags on the passenger seat, acting as if I didn't hear him. Their car start up. Relieved, I move off to the car park exit. The white car is there, parked on the side. When I was level to it, I saw the men who called me out next to the car. He walks towards mine. Doors still locked, I bravely lower window pane up to 3 inches.

"Hello Miss. You're charming. Could you give me a phone number to stay in touch ?"

Such a relief. I was sure they were offended because I glanced at them while looking for my car. One silly idea which get it into my head as soon as I enter in my car.

"Sorry, I can but give you my boyfriend phone number" I kindly tell him, because I'm not the kind of girl who puts somebody in his place after receiving a compliment. He wishes good evening. I wind the window up, and disapear among the city lights.

[ When you're reading this post, I'm moving house or in my cousin's swimming pool. Anyway, I'll be away from the Internet up to tomorow in the evening because I'm moving and I give back my former flat. And I'm also visiting the eye specialist. ]