
Cette fois, c'est du sérieux. Du lourd. De l'évènement direct introduit dans les frises historiques des écoles primaires. Parce que hier soir, Apple a annoncé la sortie de son nouveau iQuelquechose : l'iPhone 4S.
Ce matin, en lisant les titres des articles qui y faisaient référence, j'ai beaucoup ri. Parce que voilà, c'était la grosse déception : ce ne sera pas un 5, ce sera un 4S. Si ça me fait rire, c'est parce qu'en somme, il ne s'agit là que d'un nom. Même pas. Un chiffre agrémenté d'une lettre, rien de plus. Et pourtant, si cette lettre n'était pas venue se coller à ce fichu chiffre qui aurait pu avoir la bonté de céder sa place à son supérieur hiérarchique le 5, ce matin on aurait pu lire ça :
"L'iPhone 5, déjà pré-commandé par un humain et demi sur deux."
À la place, ça pleurniche. La nouvelle fierté d'Apple déçoit tout le monde. On attendait un 5, on a eu un 4S. ça se voit que Steve Jobs s'est fait la malle : personne n'a pensé que le meilleur plan marketing serait de le vendre sous un autre chiffre. Tss tss, c'est pas sérieux ça.
Bon, je fais ma mauvaise langue, mais moi aussi je l'attendais cet iPhone 5, parce que c'est quand même vachement plus simple à dire. Mais soit, ce sera un 4S, si le Père Noël a la gentillesse de répondre favorablement à ma petite lettre écrite de ma plus belle écriture. (un traditionnel Times new roman, un formel Arial, un stupide Comic sans MS ou un fantaisiste Georgia ?) (j'hésite.)
En attendant, mon 3GS et moi, on vit le grand amour. Toujours paré de sa plus belle coque depuis Noël dernier (cf photo ^^ ) qu'il va sérieusement falloir que je songe à remplacer (déchirement du coeur tellement je l'aime, ma coque) mais elle commence sérieusement à mochir (de la famille éthymologique de moche, oui oui) (la variante du 1er groupe : mocher, est aussi accepté). Bref. Son blanc cassé prend des allures rosées. Son bleu roi s'écaille et son rouge cerise aussi. Il fait pas beau de vieillir, c'est moi qui vous le dit.
Et vous alors, iPhone 4S ou pas iPhone 4S ?
* L'expression "doucement rigoler le nombril" est emprunté à M. Serge Valletti, auteur de l'excellente pièce de théâtre Saint Elvis.