Je n’avais qu’une chose en tête en venant à Lisbonne : les AZULEJOS.
Les admirer, partout dans la ville, et en rapporter un ou deux dans ma valise.
Et à peine arrivée, c’est ce que j’ai fait : commencer à m’extasier devant la moindre façade du quartier, un peu en décrépitude mais typique, où nous logions. Glasgow au bout de la laisse pour une promenade bien méritée après deux heures de vol et tout autant d’attente l’aéroport.
Pour tout vous dire, j’ai failli vous faire un « découvrir Lisbonne à travers les azulejos » avant de me raviser, parce que j’avais aussi très envie de vous emmener dans un tour d’horizon de la ville en passant par les bords du fleuve où ils se font plus rares.
Bref, nous sommes partis cinq jours à Lisbonne, sous un magnifique ciel bleu de mai après avoir quitté la pluie Lyonnaise. La douceur de vivre, de l’excellent poisson dans les assiettes (et le poulpe en guest star du séjour)... une belle parenthèse printanière avant les vacances d’été !
Et pourtant, je suis plus une fille du nord.
Attirée par les îles plus britanniques que caribéennes et par le mode de vie scandinave plutôt que par la dolce vita (bien que grande amatrice de pizza).
Mais Lisbonne m’a séduite.
Par sa ville colorée, son rythme de vie, la présence de l’eau qui apaise...
C’est d’ailleurs par là que nous avons commencé ; aux abords du Tage par un dimanche ensoleillé. Le pont du 25-avril en toile de fond, glissant l’impression que nous avions volé jusqu’à San Francisco. Un pont comme un pied de nez à l’histoire et surtout à la dictature, anciennement pont Salazar, aujourd’hui estampillé de la date de la liberté retrouvée par le peuple portugais.
Et juste au-dessus, surplombant le fleuve, le CRISTO REI qui donne un faux-air Brésilien au paysage environnant. Construit par la communauté catholique pour leurs prières exaucées ; des prières demandant à ce que le Portugal soit épargné durant la seconde guerre mondiale.
Quelques jours plus tard, le temps d’un après-midi, nous avons traversé le Tage en direction d’Almada pour nous rendre au pied du Cristo Rei, sur sa colline d’où la vue sur Lisbonne est magnifique.
Panoramique.
Impressionnante.
C’est d’ailleurs dans une petite boutique de la ville d’Amalda que j’ai trouvé mes deux azulejos. La Casa da Avó Berta, dédiée au « made in Portugal » avec des créations artisanales locales mais aussi le thé façon Pasteis de Nata que l’on voit un peu partout. Très gourmand (oui, je m’en suis ramenée une boîte, je suis faible...) mais je n’y retrouve pas forcément le goût du Pasteis.
Panoramique.
Impressionnante.
C’est d’ailleurs dans une petite boutique de la ville d’Amalda que j’ai trouvé mes deux azulejos. La Casa da Avó Berta, dédiée au « made in Portugal » avec des créations artisanales locales mais aussi le thé façon Pasteis de Nata que l’on voit un peu partout. Très gourmand (oui, je m’en suis ramenée une boîte, je suis faible...) mais je n’y retrouve pas forcément le goût du Pasteis.
Des compagnies touristiques proposent de faire la traversée, mais je vous recommande de prendre le ferry qui fait partie des transports en commun de la ville. Pour le prix d’un ticket de métro, vous arrivez au port de Cacilhas qui se trouve à une trentaine de minutes à pied du Cristo Rei (que nous avons fait à la descente ; en montée, on a plutôt opté pour le bus !).
Riche d’histoire, de culture et d’art ; c’est aussi cette image de Lisbonne que m’a laissé ce voyage.
Je crois que c’est au fil de mes visites, dans les châteaux et les musées de la ville, que je me suis vraiment rendue compte du lien étroit entre le Portugal et leurs voisins. L’omniprésence de la civilisation mauresque dans les vestiges jusque dans la ville actuelle.
Et, on revient à eux : dans l’art de l’azulejos.
Je crois que c’est au fil de mes visites, dans les châteaux et les musées de la ville, que je me suis vraiment rendue compte du lien étroit entre le Portugal et leurs voisins. L’omniprésence de la civilisation mauresque dans les vestiges jusque dans la ville actuelle.
Et, on revient à eux : dans l’art de l’azulejos.
Ce que j’aime, quand je visite une ville pendant plusieurs jours, c’est lorsque je commence à retrouver mon chemin sans GPS ni carte.
À reconnaître des rues dans lesquelles nous sommes déjà passés.
À avoir mon chemin préféré...
Parce que je me dis que j’ai bien visité.
Que je commence à M'IMPRÉGNER des lieux.
À reconnaître des rues dans lesquelles nous sommes déjà passés.
À avoir mon chemin préféré...
Parce que je me dis que j’ai bien visité.
Que je commence à M'IMPRÉGNER des lieux.
Après quatre pleines journées de visite, nous avons terminé notre séjour en jouant les touristes que nous étions, à bord d’un ELÉCTRICO ; ces tramways jaunes qui sillonnent les rues.
Malgré son surnom bien mérité de ville aux sept collines (on en a monté, des chemins droits comme des murs, et on a avalé des escaliers !), nous n’avons pris le tramway que le dernier jour. Pour terminer par un petit tour tranquille de Lisbonne.
Malgré son surnom bien mérité de ville aux sept collines (on en a monté, des chemins droits comme des murs, et on a avalé des escaliers !), nous n’avons pris le tramway que le dernier jour. Pour terminer par un petit tour tranquille de Lisbonne.
Mais ce n’est pas dans le tram 28, le plus célèbre, que nous sommes montés. En travaux sur une partie du trajet, il était remplacé par des bus beaucoup moins typiques.
On a donc opté pour son petit frère : le 12, moins prisé par les touristes (avec donc plus de places assises disponibles), qui fait une boucle d’une quinzaine de minutes, passant dans des petites rues aux façades entièrement recouvertes d’azulejos.
On a donc opté pour son petit frère : le 12, moins prisé par les touristes (avec donc plus de places assises disponibles), qui fait une boucle d’une quinzaine de minutes, passant dans des petites rues aux façades entièrement recouvertes d’azulejos.
Bon à savoir : les tickets pour le tramway sont moins chers si on les achète dans le métro qu’à bord du tram. Pensez aussi à garder la carte : elle est rechargeable et fonctionne également pour le métro et la ligne de transport en commun fluvial qui mène à Almada. Cela permet de réduire ses déchets (même en vacances !) et d’économiser les 0,50 € facturés par carte.
Après ce petit tour d’horizon de la ville, je vous donne rendez-vous pour la suite... les belles visites et les bonnes adresses Lisboètes !
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