Et si on refermait le volet de ce séjour intense en Savoie Mont Blanc par une dernière journée à La Clusaz, riche en sensations fortes et en paysages à couper le souffle ?
Peu casse-cou et plus du genre à passer mes vacances dans un musée qu'accrochée à une falaise à 300 m du sol, je me suis pourtant laissée entraîner dans ce programme dingue que j'avais tellement envie de partager avec vous. Pour passer des vacances dépaysantes (et un peu sportives quand même) ou juste un week-end "wahou", suivez le guide !
Après une promenade autour du lac d'Annecy et un vol au-dessus du Grand-Bornand, nous avons donc mis le cap sur la station de ski de La Clusaz qui nous a dévoilé son plus beau portrait estival !
Via Ferrata Yves Pollet-Villard
La fille ultra concentrée sur l'emplacement de son pied droit, scotchée contre une falaise à pic d'où les randonneurs avaient à peine la taille d'une petite fourmi, c'est moi. Le vide sous mes pieds était vertigineux, et oser un regard vers le bas faisait un million de guili au ventre. C'était génial !
Pourtant, au début, je me suis vraiment demandée ce que je faisais là ; ce qu'il m'avait pris de dire oui à cette activité défiant toute ma personnalité non-adepte de sensations fortes ; et est-ce qu'il m'était encore possible de faire demi-tour.
Je ne sais pas si c'est pareil pour toutes les via ferrata, mais celle-ci nous met vraiment à l'épreuve dans les 15 premières minutes. Est-ce que c'est une sorte de test pour savoir si on peut s'engager plus loin ? Peut-être. Toujours est-il que cette toute première partie nécessite un minimum de connaissance en escalade. Et heureusement, nous avions un guide de haute montagne très professionnel qui a su nous mettre en confiance. Il avait donc pris la tête de la cordée, et nous faisait passer les instructions : mettez le pied gauche dans ce trou, descendait le corps pour avoir plus d'aisance, décollez-vous du mur pour ne pas glisser...
La première partie de 15 minutes, donc, m'a vraiment donné du fil à retordre. Déjà, parce qu'au début, on n'est pas encore habitué à avoir le vide dans son dos (même si le plus haut reste à venir), et que l'on commence tout juste à apprendre à se mouvoir contre la montagne. Alors on a peur de glisser, on se cramponne comme on peut, on se dit que c'est difficile de trouver de bonnes prises... et petit à petit, on prend un peu d'assurance, on s'élève de plus en plus haut, et on se promène en dépassant ses limites et en se vidant totalement l'esprit. Là-haut, on ne pense plus qu'à une chose : bouger le bras droit, accrocher le mousqueton, passer la corde, caler le pied gauche... Un vrai bonheur !
Merci à Fred, notre guide PAR-FAIT qui a même immortalisé ces moments sur le pellicule (je dis ça pour la forme, parce qu'aujourd'hui, le pellicule...voilà quoi), et à Juliette pour cette dernière photo sur la passerelle suspendue dans le vide.
- Via Ferrata Yves Pollet-Villard dans le Massif des Aravis - 700 m de parcours avec 300 m de dénivelé ; niveau de difficulté D.
Randonnée en VTT électrique
Je sais ce que vous allez me dire (si si !) : le vélo électrique, trop facile, c'est même pas du sport. Chose que je croyais aussi avant d'aller me promener dans la montagne et passer dans des sentiers escarpés.
Alors oui, c'est vrai, on roule plus vite et plus facilement, et on fait des montées de dingue qu'on n'aurait jamais cru gravir en vélo. Mais ce n'est qu'une assistance au pédalage, donc si on ne pédale pas, on n'avance pas. Et ça, ça change tout.
Si on est sportif, on peut donc se faire vraiment plaisir en s'offrant une bonne suée : il suffit de faire un parcours plus long et plus dur ; l'avantage : on voit des paysages encore plus beaux.
Et si on n'est pas sportif, on y va un peu plus tranquillement pour profiter d'une bonne balade à vélo sans mourir à l'arrivée.
À la base, je ne suis pas hyper sportive (mais je suis en train d'y remédier), mais on nous avait quand même prévu un parcours assez sympa (comprendre : pas de tout repos) : des passages un peu techniques et d'autres qui demandaient quand même de bien appuyer sur les pédales. Mais ça en valait la peine ! À l'arrivée, un chalet au bord du lac des Confins, presque adossé à la montagne, où l'on s'est fait un bon ravitaillement après tant d'efforts.
- VTT à la Clusaz : location de vélo, pistes, encadrement...
3 bonnes adresses à La Clusaz
Si vous organisez un séjour dans la station de ski, en hiver ou en été, voilà trois adresses que je vous recommande ; testées et approuvées par mes papilles !
La première, Le Chalet du Lac, se trouve au bord du lac des Confins, dans la réserve naturelle des Aravis ; autour, il n'y a donc que vous, le calme de la montagne et le paysage magnifique qu'elle offre. Nous nous sommes régalés autour d'un apéritif dînatoire fait de produits régionaux, et j'ai fait ma gourmande avec une excellente (et généreuse !) crème brûlée en dessert.
Une adresse en pleine nature pour un repas original après une randonnée : le Chalet de Paccally. La spécialité du chef : cuisiner avec des fleurs. Personnellement, je me suis régalée !
Et enfin, de retour à la station de La Clusaz, voici une adresse pour boire un bon cocktail (ou un verre de vin, du champagne, un jus de fruits...) : Les Caves du Paccaly.
Alors, la montagne, ça vous gagne ? ;)
Encore un grand merci à Céline de Savoie Mont Blanc et Nicolas de We Like Travel pour ce beau programme à la Clusaz et durant tout ce séjour.