Je ne sais pas si j'étais plus excitée à l'idée de visiter le domaine de Chantilly, de découvrir la dentelle ou de goûter la vraie crème Chantilly.
Un peu (beaucoup) les trois.
Je ne me lasse pas de visiter des CHÂTEAUX.
En France, comme à l'étranger.
Des palais royaux, des châteaux forts, à l'architecture médiévale, baroque ou renaissance...
Quand on en a vu un... on voudrait tous les voir.
Découvrir leur histoire, imaginer la cour qui s'y pressait pour les dîners mondains, ou l'Histoire qui s'y est jouée entre deux anti-chambres. Comment une mode vestimentaire a fait la renommée d'une ville ou comment un dessert connu dans le monde entier est né...
Bref, je me suis régalée... !
... à découvrir Chantilly et ses alentours, pendant ce long week-end de printemps qui m'aura valu mon premier petit coup de soleil de l'année tellement le temps était radieux.
Je n'attendais que ça.
Mettre les deux bottes dans la neige et l'écouter craquer sous mes pas.
Après un petit déjeuner parfait au chalet, le programme était simple : PRO-FI-TER du temps magnifique qui régnait en maître au-dessus de la station de Courchevel. Honnêtement, on ne l'aurait pas parié en quittant la grisaille lyonnaise !
Mais au réveil, c'était la bonne surprise.
Un grand ciel bleu.
Un soleil à nous donner envie de délaisser les écharpes.
Station de Courchevel
Un temps parfait pour se promener entre les nombreux chalets qui jalonnent la route de Courchevel 1850... et pour se retrouver au milieu d'une piste de ski, le chéri, le chien, et moi.
Ce qui n'était, disons-le tout de suite, absolument pas prévu.
On a tranquillement commencé notre promenade matinale par le centre, en passant devant l'office de tourisme et les (magnifiques) boutiques de luxe (toutes dans des chalets plus beaux les uns que les autres).
La montagne en face pour compagnon de route, le bruit de nos pas dans la neige (toujours), les skieurs attendant la navette jusqu'au télécabine, les chiens en promenade...
... puis les skieurs.
Juste à côté de nous.
Sur ce qui ressemblait à une piste verte sur laquelle on s'était engagé sans savoir comment.
Ou plutôt si : avec la bénédiction de google maps qui nous indiquait le plus court chemin pour rejoindre le restaurant... sans doute une route transformée en piste de ski durant la saison hivernale.
On s'est fait tout petit, laissant nos huit empreintes comme seuls témoins de notre passage.
Ou presque.
Centre Aquamotion
Je crois que l'on aurait difficilement pu faire un séjour plus axé détente.
Après une matinée à remplir nos poumons de dizaines de kg/m3 d'air pur, on était attendu pour quelques heures encore plus relaxantes au centre Aquamotion de Courchevel ; un IMMENSE (15 000 m2, je crois que le mot n'est pas trop fort) centre aquatique, balnéo, fitness et spa.
On a commencé par tout visiter : piscines (au pluriel ; avec un bassin où rien n'est interdit, ni les bombes ni les plongeons... j'aime beaucoup l'idée !), toboggan, espace de surf, saunas, hammams, mur d'escalade...
Puis on a fait notre choix : filer du côté bien-être où règne un calme absolu.
Grotte marine, bassin balnéo, jacuzzi... et le bassin en extérieur avec ses cascades, ses jets massant, et sa vue sur la montagne... on a tout fait !
Les trois saunas aussi.
Pour découvrir les variations de température (même celui à 90°C !), et juste se poser un instant, en sentant tout son corps se réchauffer et réagir sous la chaleur chaude et sèche de la cabine... le moment idéal pour s'ouvrir à la pleine conscience.
Avant de reprendre la route, en direction de Lyon, un ultime rendez-vous DÉTENTE était prévu.
Une heure de soin : vingt minutes dans un bain hydromassant, en cabine, avec une musique douce et une lumière tamisée pour favoriser la relaxation ; puis quarante minutes de massage du corps, qui sont passés bien trop vite pour changer.
(Mais j'avoue, je pourrais vite devenir accro aux massages. Cette sensation de ressortir délassée comme jamais, avec un corps en chewing gum et la tête totalement vidée... addictif !)
Aquamotion
1297 Route des Eaux Vives, 73120 Courchevel
Et comme un bon séjour hors de la maison ne serait pas complet sans de bons petits plats, nous avons aussi passé un peu de temps à table :
- au restaurant de l'hôtel Fahrenheit Seven, le samedi soir. Une assiette de burrata à partager, en entrée, qui a fait l'unanimité (burrata fumée, à la truffe, à la crème...) avant de passer à l'excellente fondue à la truffe que j'aimerais tellement refaire à la maison !
- et au restaurant Le Chabotté, le dimanche midi, après notre promenade dans la station de Courchevel. La présentation soignée de chaque assiette et les saveurs des bons produits utilisés en cuisine... je leur aurais bien piqué leur recette de purée à la carotte et à la patate douce d'ailleurs !
Liens utiles pour trouver un hébergement :
- Booking pour les hôtels, maisons d'hôtes, bed & breakfast, auberges de jeunesse...
- 25 € via ce lien de réduction sur votre première réservation Airbnb
Un grand merci à l'agence Vie Publique, au centre Aquamotion et à l'office de tourisme de Courchevel pour cette belle invitation.
Plus les années passent, plus la neige devient une obsession.
La voir, encore une fois.
Puis encore une fois.
Et une dernière.
J'y pense chaque semaine d'hiver.
La faute à toute cette ambiance COCOONING que la présence de la neige implique : de grosses chaussettes, un pull douillet (et une belle pièce de lingerie dessous...), une tasse de thé entre les mains, un plaid sur les genoux, les pages d'un livre qui défilent sous les doigts, le crépitement d'une cheminée et l'odeur du feu de bois...
Alors samedi, on a pris la voiture, direction Courchevel.
Les moon boots dans le coffre, la grosse écharpe autour du cou, et l'esprit déjà formaté pour un week-end très hyggelig, avant même d'avoir franchi la porte du chalet, plus parfait que parfait.
Cocooning & féminité
J'aurais pu rester là une semaine entière.
À alterner entre le balcon, lorsque le soleil aurait généreusement tapé dessus, et l'angle du canapé, avec une tasse d'Earl Grey posé sur le coin de la table. Je n'aurais porté que mes vêtements les plus confortables et mes chaussettes les plus douces et épaisses, avec un petit détail plein de FÉMINITÉ, pour le plaisir.
Je suis une timide de la lingerie.
Pas du genre à laisser dépasser une dentelle de soutien-gorge, aussi beau que cela puisse être.
Et pourtant, ce week-end, j'ai sauté le pas.
Et j'ai adoré.
Adoré pouvoir porter une belle pièce de lingerie apparente que l'on peut montrer aussi facilement. Un soutien-gorge brassière, celui de la collection "Nymphéa" de la marque Chantal Thomass, absolument parfait sous un petit pull à col V, qui aurait presque l'air de faire partie intégrante du vêtement.
Un petit détail qui devient un véritable accessoire de mode, sans effort. Juste pour donner un peu plus de caractère à une tenue cocooning ; tout ce que j'aime.
Un très joli modèle vendu sur le site Glamuse, dédié à la vente en ligne de lingerie et de maillots de bain, pour lequel j'ai tout de suite eu un coup de cœur. Et que j'ai immédiatement imaginé porté très simplement, avec un petit décolleté.
Le site regorge de belles pièces pour toutes les tailles, et notamment de très jolis body à porter de la même façon, on même juste avec un jean et un petit gilet. (Oui, sauter le pas m'a donné plein d'idées... et d'envies de shopping ! Surtout que la livraison et les retours sont gratuits ; pratique quand on ressent le besoin d'essayer, comme moi.)
60 grandes marques de lingerie, homewear, maillots de bain, collants...
De belles photos à retrouver sur leur compte instagram
Dans un chalet enneigé
Une cheminée au centre de la pièce, une grande table d'hôtes pour le petit déjeuner du lendemain matin, un immense canapé avec une dizaine de petits coussins que j'aurais tout à fait imaginé chez moi, et une vue folle sur la montagne.
Le vide.
Une étendue de blanc immaculé.
Un gros nuage de coton ou une mer de marshmallow à la vanille.
Arrivés en fin d'après-midi, c'était le timing parfait pour voir le coucher de soleil, boire une dernière tasse de tisane en profitant de la vue...
.... avant de s'endormir enroulée dans une couette si épaisse et moelleuse que j'aurais pu ne jamais la quitter.
Chalet "Chamois" Portetta 242 route des Avals, 73120 Courchevel 1650
Le lendemain matin, le petit-déjeuner nous attendait.
Du jus d'orange pressé et des œufs brouillés, préparés sur place par une chef à domicile.
Je serais bien restée profiter du sauna au rez-de-chaussée, mais la neige nous attendait. Et je n'avais qu'une envie : enfiler mes bottes pour monter découvrir la station de Courchevel... où je vous emmène très vite !
L'automne donne envie de cocoonner, tranquillement à la maison.
Et j'aime ça, cocoooner.
Mais je crois que cette année, je me suis aussi rendue compte que cette saison me donne plus envie de sortir que les autres. De partir en forêt profiter des belles couleurs de la nature... ou FILER découvrir une autre ville, sous ses couleurs d'automne.
Comme ce mercredi de Toussaint.
Petit jour férié perdu au milieu de la semaine dont on a profité pour aller se promener à Annecy. Un peu comme ça, au dernier moment. Sur un coup de tête.
1h30 plus tard, on y était.
Glasgow frétillait du museau à tous les coins de rue, et moi, je m'émerveillais comme une enfant, des couleurs de la ville.
Du bleu en toile de fond, avec le lac et le temps superbe qui me donnait presque chaud avec mon foulard autour du cou.
Et des arbres jaunes, oranges, rouges.... plantés le long du canal du Vassé surplombé par le célèbre Pont des Amours.
Je me suis demandée, à ce moment-là, perchée sur le pont, s'il y avait vraiment meilleure saison que celle-ci pour profiter de cette ville.
Des villes.
Surtout celles à canaux. Avec des arbres plantés autour.
Comme Amsterdam où je rêve de retourner...
À midi, on avait envie de ce que l'on mange finalement très rarement, quand on sort à Lyon : une belle pièce de viande avec des frites.
On a trouvé une jolie BRASSERIE nichée dans une maison bourgeoise du XVIIè où l'on s'est régalé d'un faux-filet "Café de Paris", spécialité de la maison. La salle du restaurant était complète, mais il restait quelques places au rez-de-chaussée, dans la partie bar. Même menu mais ambiance encore plus tamisée. Autant dire que j'ai gardé l'appareil photo au fond du sac, et que j'ai juste profité de ce moment (et de mon assiette).
Le Pâquier, la promenade Jacquet, les jardins de l'Europe... les chiens étaient de sortie et jouaient dans les feuilles mortes.
Pas Glasgow.
On a bien essayé, mais ce n'est pas son truc.
Son truc, c'est plutôt de sentir. De TOUT sentir, partout.
Alors c'est moi, qui ai marché dans les feuilles mortes.
Et fait une petit pause sur l'un des (vieux ?) pontons en bois que j'aurais presque pu entendre craquer sous mes pieds.
On a ensuite rejoint la vieille ville, on est monté jusqu'au chateau, et redescendu pour prendre le goûter.
J'avais trois adresses de coffee shop, dont une fermée et une (un peu) dévalisée en gâteaux.
Et on ne pouvait pas faire l'impasse sur le gâteau, même si la carte affichait un latte licorne absolument intrigant, et que l'ambiance intérieur était hygge à souhait.
Alors on est allé à la troisième adresse, située dans un petit passage que l'on pourrait presque louper, depuis la rue principale.
Quelques tables blanches dehors, un intérieur minimaliste et COSY, un chaï tea latte sur la carte ; l'adresse était faite pour nous.
Un financier thé matcha / framboises et une tasse de thé plus tard, il était (presque déjà) temps de repartir pour Lyon.