juin 08, 2009

De l'art d'être maladroite

Maladroite, il parait que je le suis. Les exemples abondent pour me le prouver, et ce n'est véritablement que par mauvaise foi que je peux dire le contraire. Mais si être maladroite, c'est dans mon cas inévitable, c'est aussi régi par quatre règles essentielles.

I- Prendre conscience de son corps

Le problème, quand on est maladroit, c'est qu'on n'a pas conscience de son corps. Ouais, je crois que c'est un problème majeur (avec l'étourderie, qui engendre de nombreuses complications). J'ai (trop souvent) tendance à me cogner un peu de partout, et notamment contre les chambranles de portes. Pour une raison encore ignorée, mon épaule a pris l'habitude de se jeter contre ces portions de bois. Je ne sais pas encore si avoir conscience de la tendance suicidaire de mon épaule droite m'aidera à la garder en vie, mais au moins, je le sais. ça évite les mauvaises surprises.

II- Sauver les apparences

Quand on n'évite pas les actes de maladresse, on peut les rendre plus gracieux. Vous venez de trébucher ? Terminez par un allongement élégant du bras et une pointe du pied gauche, et on vous croira en pleine répétition de danse (ou pas.)
Pour ça, il est donc indispensable d'appréhender la catastrophe. En arrivant dans un nouveau lieu, cherchez les zones à risques : marches d'escalier, bords de tapis, angles exigus... Cela vous permettra d'imaginer quelques petits scénarios rattrapages.

III- Sauvegarder son entourage

Non pas en lui évitant vos coups, c'est de toute façon impossible, mais en les rendant moins douloureux. Pour cela, deux techniques s'offrent à nous. Tout d'abord, la désensibilisation. Si on désensibilise les personnes allergiques par de fréquentes injections d'allergène, ici, on prendra soin à faire des piqûres de rappel de sa maladresse. C'est fou comme ça marche. Très rapidement, les sujets vous gratifieront de "Ouf, tu m'as presque pas fait mal cette fois", reconnaissants de vos efforts. Sinon, vous pouvez aussi acheter à vos proches de quoi les protéger. Le choix est vaste : casques, chaussures de sécurité, gilet rembourré...

En dernier recours, vous pouvez éviter les objets tranchants / pointus / coupants, bien que ça ne fasse pas tout (je vous dis pourquoi juste après). Pour prendre des exemples totalement au hasard, il peut s'avérer intelligent de ne pas promener un sécateur de poche près de l'oreille de votre petit frère. Une fois que la petite entaille en forme de V est là, c'est trop tard pour y penser. Cela dis, vous apprenez également qu'il est inutile de répéter l'expérience.
Une ancienne équipière du Mc Donald serait sans doute d'avis que les personnes maladroites évitent les triples axel - même en baskets - armée d'un ciseau de cuisine. J'ai failli l'embrocher... ^^"

IV- Vigilance constante

N'ayez confiance en rien. Ce n'est pas parce qu'un objet n'est pas tranchant qu'il n'est pas dangereux. La pauvre tête de ma maman se souvient sans doute sans mal (enfin, si, ça a été un peu douloureux pour elle) de mon trop plein de confiance, quand je n'étais armée que de portes non tranchantes / non coupantes. On notera ainsi :
- Qu'il faut bien vérifier que personne n'est sous la porte du garage quand on la referme.
- Qu'un coffre de voiture, ça peut faire mal, même du côté plat.
- Qu'il faut se méfier de l'angle d'un placard de cuisine en hauteur. C'est traitre.
Jamais deux sans trois, c'est bon, je peux de nouveau m'armer d'une porte sans d'autre crainte que de me l'ouvrir en pleine tête (ça fait pas du bien non plus, au passage...)

Et vous, vous êtes plutôt du genre maladroit ? Ou adroit ?

Kawaii humeur du jour :

J'ai validée mon dernier semestre !!
Aujourd'hui, c'était les résultats ! ^^
Donc me voilà officiellement licenciée
de lettres modernes et arts du spectacle !