
© Photo Popoks
Ici, côté météo, c'est un peu la foire au n'importe quoi. On a donc sauté le printemps pour arriver plus vite aux chaleurs caniculaires, et après un putsch du Roi mauvais temps, éclipsant le soleil en deux temps trois mouvements, on se retrouve propulsé en automne. (n'importe quoi, j'vous disais.) Bref, le temps est un beau salaud.
Du coup, on a eu le droit aux pluies diluviennes. Alors quand on s'auto-transporte en voiture, on a les essuie glace. En métro, ma foi, on est au sec six pieds sous terre. Au pire, à pied, on a le parapluie. Sauf que, en vélo, sans garde-boue, sans capuche et sans parapluie (parce que des fois, y a une pluie monstre ET des méga rafales de vent.) (et qu'avec trop de vent, le parapluie, on oublie) (d'ailleurs un ou deux décrets pour empêcher le cumul des deux, ça serait pas trop demandé.) (mais bon, parait que prendre des mesures contre le chômage c'est plus important) (...) (ha non, ça aussi ça passe après.) (bref)
Et là, face à un dilemme, j'ai consulté deux ou trois corneilles pour prendre ma décision. "Etre ridicule en k-way, ou être ridicule sans k-way, sous une pluie battante, et arriver trempée à destination ?"
Oui, j'ai sauté le pas. * (voire même le pont) (non parce que tant qu'à être ridicule, autant aller jusqu'au bout) (bref j'ai choisi le modèle court derrière, long devant) (spécial vélo quoi) (je fais pas les choses à moitié voyez-vous.)
Bon, côté couleur, je me suis pas trop lâchée. Faut quand même savoir s'imposer quelques limites. Alors entre le jaune canari et le rouge nez de clown, et bien j'ai choisi le violet lavande séchée. Plus discret quand même.
Et vous alors, prête à sauter la flaque et devenir une fashion du k-way ? Ou c'est juste no way ?
* Pour être tout à fait transparente avec vous, c'est pas un k-way de la marque k-way que j'ai. Mais ça reste un truc imperméable tout aussi moche, dans lequel tu peux toujours aussi peu tourner la tête.