
Les heures passées entre les rayons d'une bibliothèque, des semaines de révisions intensives à l'aide de petites fiches mémos sur feuilles bristol et les nuits blanches à se doper à la vitamine C pour ne pas oublier le placement de la virgule dans les cours du professeur... j'ai jamais connu. Parce que réviser, je sais pas faire.
J'ai cru qu'en rentrant au lycée, ça changerait. Que nenni. J'ai fini par regarder les exercices sur les équations différentielles de chimie lorsque je me suis rendue compte qu'après trois semaines de cours, on passait à la vitesse supérieure en ajoutant Bobine + Résistance au lieu de faire l'un après l'autre... il était temps de m'y mettre. Alors je me suis dit qu'en fac, obligé, j'apprendrais à bosser. Pas mieux. Faire sa dissertation la veille du rendu, mon incapacité à prendre de l'avance m'y obligeait.
Malgré tout ça, j'ai toujours eu l'air, aux yeux des professeurs, d'une fille sérieuse dans ses études et très studieuse. Absolument tous mes bulletins étaient commentés de la sorte. Lundi encore, j'ai étonné un membre de mon groupe de théâtre avec mon classeur sans-dessus-dessous. Ouais, parait qu'on s'y attend pas. Et pourtant, c'est malgré moi...!
Bon, j'avoue, une prof - mais une seule dans toute ma scolarité - m'a bien jugée. Une prof de lycée, histoire - géographie. Elle m'a eue deux ans. Et faut dire que j'avais tendance à ne pas rendre mes cartes coloriées (horreur de ça, j'étais trop nulle) ou à oublier mon manuel 9 fois sur 10. ça a du y jouer. Parce qu'en terminale, elle notait ceci en appréciation : "Élève qui parait studieuse."
Et vous alors, ça donne / donnait quoi vos études ? ^^
(Oui, je termine ma dernière semaine de partiels demain. D'où cette petite rétrospective scolaire. :) )