La semaine qui précède Noël, j'aime trouver le temps de passer un après-midi à emballer tous les cadeaux.
Avec une playlist de chants de Noël en fond.
Ou un film de Noël.
Et un mug de thé fumant à portée de main.
Ou un chocolat chaud, avec un peu de chantilly et un bâton de cannelle.
C'est mon petit plaisir simple et lagom de cette période de frénésie et d'achats (presque) compulsifs. Prendre le temps de bien plier chaque cadeau, et de PERSONNALISER le paquet, avec du ruban, des petites étiquettes, un peu de masking tape à paillettes...
Alors voici quelques idées à piquer, si vous cherchez un peu d'inspiration pour vos paquets !
Une base en papier kraft, c'est ce que j'aime par-dessus tout pour les paquets cadeaux. Le plus simple, pour pouvoir DÉCORERl'emballage, c'est de partir sur du papier marron, très simple.
Mais j'achète aussi, chaque année, quelques rouleaux à motifs chez Ikea : rouge et blanc, marron et rouge, marron et blanc...
Et j'y rajoute des ficelles colorées, des étiquettes à découper soi-même dans du papier cartonné ou encore du ruban, des petites branches de sapin qui sentent la forêt ou des napperon dentelle en papier.
Pour trouver du papier kraft marron, des ficelles colorées et du masking tape, regardez du côté des boutiques de loisirs créatifs ! On trouve également souvent du masking tape à paillettes chez Hema et ce type de ficelles chez Ikea.
Le ruban se trouve facilement en mercerie, et pour les napperons en dentelle, jetez un œil du côté de la vaisselle en carton !
Et ensuite, il ne reste qu'à s'amuser, pour faire de chaque cadeau un paquet unique !
Un jour, nous aurons une grande table en bois pour y ACCUEILLIR nos proches, à Noël.
Le bois, j'y tiens. C'est une matière chaleureuse à se mettre sous les doigts, même recouverte d'une nappe.
Grande, et longue. Et si elle pouvait être ancienne, ce serait encore mieux.
Une belle table d'hôtes pour faire un repas de Noël avec de bons produits sur la table. Et mon service dépareillé enfin au complet.
Pour l'heure, nous avons le bois, la première petite dizaine d'assiettes chinées (dont une du Rotary International, datant de 1967, que j'aime tout particulièrement), et ces sets de table écossais.... on ne se refait pas !
Pas plus qu'on ne s'est retenu de tout goûter.
Avec une bonne excuse, cela dit.
On ne sera pas là pour Noël. Mais en Ardèche, dans la famille.
Et ça aurait été dommage de gaspiller !
J'ai lu, l'année dernière je crois, que commencer le repas en gardant un peu de vin blanc, en bouche, pendant quelques secondes, aide à mieux digérer.
Ce petit geste très simple (et savoureux) lance la machine ; une petite astuce à connaître quand on se met à table pour un repas qui s'annonce être un véritable festin.
Un peu comme à Noël, en somme.
Je suis ardéchoise d'origine, mais j'avoue être un peu tombée amoureuse des vins alsaciens. Notamment des GEWURZTRAMINER qui sont excellents en apéritif.
Et puis, on sort un peu de beurre doux que l'on tartine sur une tranche de bon pain.
Rien de plus, rien de moins.
Et quelques œufs de caviar de Neuvic, terriblement fondant et fin en bouche.
On y rajoute quelques toasts de beurre de caviar ou de beurre de truffe noire (un de mes véritables péchés mignons !) ...
Avec quelques branches ramassées en forêt ou coupées sur le sapin de Noël.
Chaque année, nous en prenons un bien touffu, qui a systématiquement besoin d'être raboté de quelques branches pour être correctement placé dans un angle de l'appartement. On les conserve sur la terrasse, au frais ; elles restent fraîches trois semaines - un mois sans peine.
On peut ainsi s'en service de centre de table, avec quelques cannes de sucre d'orge attachées par un nœud.
Les serviettes sont habillées d'un peu de ficelle, d'une petite ramification de sapin et d'un bâton de cannelle (vendus à tout juste 1€ le sachet d'une douzaine chez les Sostrene Grene par exemple).
Et pour marquer les places, je ressors les pommes de pin ramassées cet automne, en forêt. Et je glisse, entre deux écailles, un petit papier avec le prénom des invités.
Au dessert, impossible de faire l'impasse sur les MANDARINES.
Avec une ou deux papillotes au chocolat, ce sont toutes les saveurs de Noël en bouche.
Je crois que c'est parce qu'il y en a toujours eu, à Noël, chez mes grands-parents, que j'ai associé le chocolat et les mandarines à cette fête.
Au-dessus des boîtes de chocolat que l'on reçoit en cadeau, des mandarines et des papillotes. Depuis toujours.
On défait alors le papier doré qui attire l’œil.
Et on croque dans le chocolat en lisant la devinette, à la cantonade, la bouche encore pleine.
Parfois, on tombe même sur une pâte de fruits. Ma grand-mère en raffole.
J'aime l'esprit épuré et design de la décoration scandinave.
Autant que j'apprécie la surcharge des motifs écossais et du KITSCH britannique.
Et faire cohabiter les deux me plait.
Cette année encore, nous avons acheté un sapin qui hume fort la forêt, qui perdra ses aiguilles dans trois semaines, et qui n'attend que de couver les piles de cadeaux.
Mais on a aussi ce sapin en bois, minimaliste et fait maison par le chéri, il y a deux ans.
Dans le but premier de servir de calendrier de l'Avent ; joli mais imposant.
Alors cette année, il prend sa retraite et va couler des jours heureux comme un sapin de Noël scandinave.
Et c'est en tant que tel que j'avais envie de vous partager le pas-à-pas de ce do-it-yourself (qui demande un peu plus de matériel qu'habituellement, mais rien ne vaut la satisfaction d'avoir un sapin fait maison) (en plus, avec les températures négatives au-dehors, c'est le moment idéal pour bricoler au chaud !)
Matériel
CONSOMMABLE
- 3,35 m de tasseaux en bois de 3,5 cm de large (n'hésitez pas à en prendre au moins 3,50 m pour avoir une petite marge)
- 2 vis de 5 cm
- colle à bois
- 21 crochets en métal ou gonds à vis
Outils
POUR BRICOLER
- scie sauteuse
- rapporteur
- crayon de papier
- râpe à bois
- perceuse visseuse
Do-it-yourself
PAS À PAS
Pour le cadre :
1. Avec un crayon de papier, tracer sur les tasseaux de bois afin d'obtenir : deux tronçons de 81 cm avec, chacun, un angle de 40° et un angle de 15°, et un tronçon de 42 cm avec deux angles de 40° (bien vérifier le sens des angles pour que l'ensemble s'emboîte ; cf photo.)
2. Scier et assembler avec de la colle à bois pour former le triangle du sapin.
Pour le pied :
3. Tracer puis scier pour obtenir deux tronçons de bois de 23 cm et un tronçon de 21,5 cm.
4. Sur les tronçons de 23 cm, dessiner un carré de 3,5 cm de côté, au centre. Puis scier le bois sur 1,5 cm de profondeur, et terminer à la râpe à bois afin que les deux tasseaux s'emboîtent parfaitement et forment une croix.
5. Assembler le pied. Pour cela, pré-percer la base de la croix et le tronçon de 21,5 cm (qui servira de tronc) avec une mèche plus petite que les vis. Puis visser.
6. Assembler ensuite le cadre et le pied. Pré-percer la base du cadre triangulaire et le pied, avec la petite mèche. Repasser dans le trou du cadre (sans le pied) avec une mèche légèrement plus grosse que la vis (petite astuce pour bien bloquer l'ensemble). Et visser.
Intérieur du cadre :
7. Tracer, sur les tasseaux de bois, afin d'obtenir quatre tronçons de : 27 cm, 19,5 cm, 12 cm et 5 cm, séparés de 10,5 cm de hauteur, en partant du bas.
8. Utiliser le cadre comme un pochoir afin de tracer les angles précis. Puis scier et coller.
9. Pour le décorer de boules ou autres ornements de Noël, ajouter des crochets métalliques.
10. Pré-percer puis visser les crochets (ou gonds à vis).
Chaque année, quand arrive mi-novembre, je trépigne d'impatience à l'idée d'atteindre la première case du calendrier de l'Avent.
Je l'avoue, novembre est un peu mon mois de mars de l'automne ; ce mois que je boude un peu tant j'ai envie de passer à la suite. De me mettre dans les préparations de Noël. D'aller acheter le SAPIN qui sent bon la forêt. Et parer mon intérieur de rouge et or.
Alors tous les ans, avec le chéri, on se prépare un calendrier de l'Avent chacun.
Moi, le sien.
Et lui, le mien.
Et cette année, j'avais envie de faire quelque chose de plus ARTISANAL.
J'ai délaissé les petits sachets tout prêts (et adorables) pour me lancer dans la confection de petites maisons.
Rien de très compliqué, ça demande juste un peu de temps.
À faire devant un film de Noël, une bonne série ou en écoutant la bande son des huit films Harry Potter... (et avec une boisson chaude à portée de main, toujours !)
Matériel
À SE PROCURER
- des feuilles de couleur de 160g/m²
- de la colle
- un cutter
- une étiqueteuse (j'ai acheté la mienne chez Hema)
- le patron du cube
- le patron du parallélépipède rectangle
Do-it-yourself
PAS À PAS
1. Imprimer les patrons pour faire les 24 boîtes du calendrier (j'ai opté pour 9 cubes et 15 boîtes rectangulaires), les découper et les plier sans les coller.
2. Faire des bandes de papier de 6 cm de largeur et d'autres de 4,5 cm, dans les différentes couleurs afin de faire les façades.
3. Découper des maisons de hauteurs différentes ; ne pas hésiter à installer ses boîtes, pliées mais non collées, au sol, pour voir le rendu final, et créer le patchwork de couleurs et de hauteurs qui vous plait.
4. Coller les façades des maisons colorées sur l'une des faces des boîtes. Puis laisser de côté.
5. Faire des bandes de papier de 3,5 cm et de 2,5 cm pour les portes ; de hauteurs différentes.
6. Plier le plus grand côté sur 0,5 cm pour faire la charnière ; puis coller cette bande sur la façade d'une maison. Répéter avec les 24 portes des 24 maisons.
7. Tracer le contour des portes avec un crayon de papier (boîte à plat), et découper à l'aide d'un cutter.
8. Assembler les boîtes et coller.
9. Faire des étiquettes avec les numéros de 1 à 24, et les ajouter pêle-mêle sur les maisons.
10. Terminer en cachant des petites surprises à l'intérieur !
Pour créer un effet de village et de maisons mitoyennes, j'ai collé ensemble les cinq maisons des trois premières rangées. Puis trois maisons sur la quatrième et deux sur la cinquième.
On peut ensuite coller l'ensemble sur un grand carton, ou donner un peu plus de relief en disposant les différents étages sur des piles de livres ; ce qui permet aussi de faire courir une guirlande tout autour.
Paradoxalement, l'automne est la saison qui me donne le plus envie de sortir ET de rester à la maison.
De me promener en forêt et de COCOONER sous le plaid.
À ramasser des châtaignes et à flemmarder devant une série.
J'aimerais pouvoir profiter de la nature qui change de couleur sans sortir de mon petit nid, et faire le tea time au milieu des bois.
Et c'est peut-être bien pour ça qu'en automne, plus qu'à n'importe quel autre moment de l'année, j'ai envie de faire entrer la nature chez moi. D'ajouter toujours plus de vie dans la maison, avec des feuilles mortes et des branches coupées ; de créer plus de spontanéité dans la décoration en associant butin de brocante et cueillette ardéchoise.
J'aime que mon intérieur reflète tout ce que j'apprécie à un moment T.
Sans pour autant racheter un magasin de déco tous les trois mois.
Je déplace ce que j'ai déjà pour créer de nouvelles ambiances et IMAGINER de nouvelles associations de couleurs et de matières. Je rentre les décorations trop estivales dans un petit placard pour les oublier jusqu'au retour des beaux jours. Et je ressors le bleu paon, les boîtes à thé vintage, les tons rouille et les objets en cuivre.
La nature se glisse alors dans ma déco avec :
- des branches plantées dans un petit vase vert émeraude ; avec quelques feuilles de chêne encore accrochées ou des branches nues et sinueuses qui se suffisent à elles-mêmes,
- des fruits de saison dans un panier ou une corbeille, posée dans un coin de la cuisine ; les différentes nuances de pommes se prêtent particulièrement à cette décoration comestible qui se laisse croquer quand on a un petit creux,
- et des fruits à coques, comme les noix ou les amandes, que j'aime prendre le temps de décortiquer avant de les savourer,
- des rondins de bois en guise de dessous de verre, et même en dessous de plat,
- des feuilles mortes déposées sous verre pour habiller un coin de buffet et s'amuser à faire des compositions de petits tableaux,
- des pommes de pin, posées sous une cloche, dans un photophore en verre (sans bougie) ou sur un serviteur que l'on ressort du placard pour l'occasion,
- et une ou deux bogues de châtaignes, avec les plus petites que l'on n'aura pas mangées, disposées au pied d'un vase ou sur une pile livres dans la bibliothèque.
Et si vous aimez l'automne autant que moi, mon Pinterest regorge d'inspiration automnale !
J'en sème un peu partout dans la maison (mais pas encore assez à mon goût), et j'ai de côté quelques housses vides pour pouvoir habiller mon canapé avec un motif tartan l'hiver, et du bleu pastel au printemps.
Quand on a décidé de faire notre salon de jardin en PALETTES, mon Pinterest croulait sous les photos de canapés et fauteuils en bois, croulant eux-même sous les coussins et plaids. (Parce que oui, j'aime aussi furieusement les plaids.)
À ce moment-même, dans le même espace temps, ma pile de tote bags faisait la tour de Pise, et menaçait de s'écrouler au fond de mon dressing.
La couleur des tote bags était juste parfaite pour garder l'esprit brut et nature du salon de jardin en palettes, et la taille semblait avoir été pensée pour y glisser un coussin dedans.
Bref, j'ai commencé à sélectionner avec mes soins mes tote bags préférés dans l'idée de les transformer en coussin. Sans couture et sans trop de découpe, parce que la machine à coudre et moi, on est un peu en froid.
Après quelques achats, je me suis lancée, dans ce qui est sans doute le DIY le plus SIMPLE que je n'aie jamais imaginé.
Matériel À SE PROCURER
- un garnissage de coussin 40 cm x 40 cm (chez Alinea ou Ikea)
2. Couper deux bandes de 10 cm de velcro ainsi qu'une bande de 8 cm.
3. Retourner le tote bag de façon à ce que le motif soit à l'intérieur.
4. Coller le velcro femelle sur la bande supérieure du sac, au dos de ce que vous souhaitez être le recto du coussin : les grands morceaux de velcro à 2 cm du bord droit et du bord gauche, et le plus petit au centre.
5. Retourner à nouveau le tote bag.
6. Répéter l'opération avec le velcro mâle, toujours sur la bande supérieur du sac, sur la face que vous souhaitez être le verso du coussin.
Avec plein de tiroirs, un bois patiné par le temps et des poignets noircies par leur utilisation frénétique.
Mais aujourd'hui, dans notre chez nous pas trop petit mais clairement déjà bien trop aménagé pour songer un instant y ajouter un tel meuble, je refoule cette envie dans ma wishlist du futur pour notre prochain chez nous, où une place lui sera attitrée avant même la signature de la vente.
Sauf que, dernièrement, j'ai fait une rechute.
Une petite rechute.
En croisant comme de par hasard trois petits tiroirs qui n'attendaient que moi pour les adopter et les transformer en un meuble d'apothicaire de bureau. Presque de poche !
J'ai hésité (3 secondes et demies) en me demandant où j'allais l'installer (2 secondes 3/4), et je suis repartie avec mes trois tiroirs fois deux sous le bras, dans l'idée de les superposer et d'en VIEILLIR le bois couleur cagette.
J'avoue, j'étais tellement impatiente à l'idée de faire mon petit do-it-yourself que je cherchais déjà, dans la voiture (en tant que passagère ; être sur son smartphone ou conduire, il faut choisir !), la meilleure solution pour foncer un peu ce bois. Et je suis tombée assez rapidement sur une solution qui me convenait pas mal, puisqu'elle était NATURELLE ! Sans 36 couches de peinture et de patine, c'était un peu le rêve.
Le problème, c'est qu'après un petit test sur un bout de bois qu'il nous restait de notre salon de jardin fait en palettes, je trouvais le résultat trop gris. J'ai donc dû me résigner à faire des essais avec de la lasure, de la cire et du vernis, avant de trouver, après 53 combinaisons testées, le résultat que je cherchais.
Et finalement, ça reste assez simple et ça ne nécessite pas beaucoup d'achats !
Matériel
À SE PROCURER
- deux casiers en bois (achetés chez Cultura*)
- un tournevis
- un pinceau plat
- du thé noir
- du vinaigre blanc et du vinaigre de cidre
- une paille de fer
- du vernis à l'ancienne (marque Pébéo)
Do-it-yourself PAS-À-PAS
Quelques jours avant :
Dans un bocal, déposer une paille de fer, à recouvrir de vinaigre (moitié vinaigre blanc / moitié vinaigre de cidre). Laisser reposer 3-4 jours pour un résultat optimal.
Le jour du DIY :
1. Faire chauffer de l'eau et laisser infuser du thé noir, dans un bol, pendant 4-5 minutes.
2. Retirer les tiroirs de leur casier et dévisser les poignées métalliques.
3. À l'aide d'un pinceau plat, badigeonner de thé l'ensemble du support en bois ; bien étaler pour éviter que le bois ne se dilate avec l'humidité.
4. Laisser sécher une bonne heure.
5. Faire la même chose avec, cette fois-ci, la solution paille de fer / vinaigre. Bien étaler, de nouveau, pour vieillir le bois de façon uniforme.
6. Laisser de nouveau sécher une bonne heure ; c'est pendant le temps de séchage que le bois changera de couleur. Pour un bois plus gris, répéter cette étape. Pour ma part, je me suis limitée à un seul passage.
7. Toujours avec le pinceau plat, vernir l'ensemble du support ; le vernis à l'ancienne va donner un effet patiné au bois ainsi qu'une teinte plus chaude.
8. Laisser sécher deux bonnes heures, puis superposer les tiroirs.
C'est assez drôle, maintenant quand j'y repense, mais quand on a signé la plus grosse liasse de paperasse de toute notre vie pour acheter notre appartement, la première pièce que l'on a imaginée, c'était la cuisine.
En même temps, quand tu aimes RECEVOIR tes amis ou faire des cakes au citron façon Pierre Hermé, le dimanche, pour remplir ton présentoir à gâteaux (et ton estomac, surtout), la cuisine devient vite le centre de la maison.
D'ailleurs, c'est sans doute à ce moment, aussi, que tu te rends compte que tu es définitivement passé à l'âge adulte. Tu ne traînes plus avec tes amis dans ta chambre, mais tu reçois tes proches autour d'une bonne tourte au potiron et à l'Appenzeller (cette recette est folle) (mais on est d'accord, elle est plus automnale que printanière).
Bref, c'est assez drôle, maintenant quand j'y repense, parce qu'en août dernier, j'ai été contacté pour refaire exactement ce qui m'avait passionné deux ans auparavant : imaginer ma cuisine. Mais cette fois, elle allait finir dans le catalogue SoCoo'c ; des gens allaient pouvoir la découvrir et même l'avoir chez eux.
Ma cuisine.
Chez d'autres personnes !
Et aujourd'hui, après tous ces mois de travail sur un projet aussi fou que celui-ci, je peux enfin vous la faire virtuellement VISITER ; autant dire que l'excitation est à son comble. Surtout que j'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi !
J'avais envie, avant de tout vous montrer, vous raconter un peu comment ça se passe, dans les coulisses. Comment on décide si on met un plan de travail en bois, ou si on préfère l'effet béton.
Tout part du brief. De l'idée de faire une cuisine pour petit appartement ou une cuisine familiale.
Le brief, là, c'était un peu moi. Une cuisine qui ressemblait à ce que j'étais, marié à l'univers SoCoo'c ; une pièce chaleureuse et COSY pour recevoir des amis ; avec une touche de NATURE dedans, pour se créer un petit cocon de verdure chez soi.
Deux implantations m'ont été proposées : une très épurée et moderne, et une avec un îlot central. Coup de cœur immédiat pour la seconde qui donnait envie de s'y installer, de sortir une tasse de thé et un bon livre.
À partir de cette première ébauche, les festivités étaient ouvertes. J'ai découvert les matériaux en magasin, et j'ai choisi absolument tout ce qui me plaisait. Le bois pour le plan de travail et la table (parce que c'est là que l'on pose les mains et que j'aime avoir une matière chaude sous les doigts), et l'effet béton blanc pour apporter de la LUMIÈRE ainsi qu'une touche de modernité (et parce que j'aime bien l'idée de dualité entre le végétal et le minéral).
On a aussi fait des tonnes de tests jusqu'à trouver l'implantation qui nous convenait à 100 % ; ajouter un placard, retirer un placard, agrandir l’îlot, puis le rétrécir de nouveau, rajouter des étagères, changer la hauteur, en supprimer, changer les facades... J'avoue, on a un peu joué aux Sims !
En vrai, je crois que je ne m'imaginais pas tout le travail qu'il peut y avoir derrière la conception d'une seule cuisine. Parce qu'on ne pense à tous ces petits détails qui doivent être réglés avant de la proposer à de vrais clients. Du style : la petite porte de l’îlot, elle va pas venir cogner dans les chaises si on la positionne là ?
Et après des dizaines et dizaines de simulation sur ordinateur, de débats créatifs et de moodboard créés, la cuisine a pris forme. J'ai écumé les nuanciers de peinture, les jardineries et les boutiques déco pour l'habiller et créer la scène de vie qui représentait le plus l'esprit cocooning de cette cuisine le brunch du dimanche (ça marche aussi les jours fériés).
Mes pancakes sous le bras, j'ai mis le cap vers Annecy (à Thônes, plus exactement), dans le studio photo de SoCoo'c pour un shooting de folie avec Eric Bergoend. Quatre jours passés dans la cuisine, à tout installer / désinstaller / ranger / déplacer pendant 12h ; c'était intense, mais c'était chouette, de voir sa cuisine prendre vie.
COOKING' LOUISE, c'est le petit nom que l'on a donné à la cuisine, en clin d’œil à cette collaboration SoCoo'c x Louise Grenadine.
C'est une pièce à vivre, au sens littéral du terme ; elle est faite pour recevoir, pour cuisiner des bonnes choses, pour sortir les jeux de société et les étaler sur la table... pour toutes ces activités hyggelig que j'aime tant, en somme.
Et maintenant ?
Ma cuisine va bientôt pouvoir prendre vie dans les magasins SoCoo'c, et chez les gens qui auront peut-être un coup de cœur pour elle. Il faudra juste attendre fin mai / début juin, le temps que les façades soient disponibles en magasin !
En attendant, vous pouvez découvrir la cuisine, plus en détail, sur le blog de SoCoo'c.
Retrouver le PRINTEMPS et la luminosité des beaux jours ne semble étrangement pas impacter mon envie de faire brûler des bougies dans la maison. Au grand désarroi de mes placards qui ne savent plus comment les contenir...
Et, j'avoue, j'ai un peu abandonné l'idée de (bien) les ranger. Il y en a présentement huit, en file indienne ou à la queue leuleu, tranquillement installées sur mon meuble TV, et j'ai décidé d'assumer.
La seule chose qui change en cette saison, par rapport à l'automne/hiver, ce sont les parfums. J'ai rangé toutes mes bougies aux épices et aux agrumes, pour les remplacer par des parfums plus frais et fleuris.
Je fais désormais brûler du cassis, du thé blanc et de la fleur de Tiaré, chez moi. Et quand une vague de froid scandinave décide de se pointer, je ne suis pas mécontente de sentir le printemps, pelotonnée sous mon plaid. Ok, j'exagère un peu, il ne fait pas SI froid. Mais je m'y étais habituée, moi, à sortir en T-shirt !
Collines de Provence
CASSIS & CAMÉLIA
Je ne sais pas ce qui m'a le plus séduite dans cette bougie ; si c'était son packaging tout en simplicité et en élégance ; si c'était de savoir qu'elle était faite ARTISANALEMENT et à la main en Provence, là où ça sent bon le soleil ; ou si c'était le titre de Parfumeur Botaniste de la marque, qui évoque pour moi un mariage qui tombe tellement sous le sens.
Ce qui est certain, c'est que j'ai un petit bout de printemps chez moi ; c'est juste la folie comme l'association cassis et camélia fait ressortir toutes les senteurs qui rappellent les beaux jours ! La touche fruitée des glaces au cassis et des salades de fruits rouges, que l'on savoure sur une terrasse en fleurs...
Et puis, pour ne rien gâcher, la marque utilise de la cire végétale et des mèches 100% coton sans métal qui brûlent très bien et sans fumée noire (à couper à 8 mm avant chaque utilisation).
Je vous avais déjà parlé, cet automne, des bougies de cette marque, coulées dans ce qui ressemble à des petits pots de confiture. Les senteurs sont généralement très simples, avec une seule note dominante, mais toujours très NATURELLES. Et forcément, ça me plait !
Pour ce printemps / été, j'ai rentré les bougies érable et cannelle, et je les ai remplacées par la bougie fleur de Tiaré, qui me ramène immédiatement sur la plage, en bord de mer, avec sa folle odeur de monoï qu'elle dégage, et par la bougie au thé blanc, que je fais brûler dans la chambre ; sa senteur douce et poudrée est parfaite avant de se coucher.
Bougies de Fleur de Tiaré et Thé Blanc des Bougies de Charroux, 8,50 € - 10 € (deux tailles disponibles)
Cinq Mondes
RITUEL DU SIAM
C'est la deuxième bougie des Cinq Mondes que j'ai, et je n'imagine pas les utiliser dans une autre pièce que ma salle de bain. Les senteurs rappellent tellement les SPAS que c'est l'endroit idéal pour profiter de leur parfum relaxant tout en se démaquillant et en laissant poser un masque.
La bougie aromatique du Rituel du Siam est à la fois fraîche et boisée, ce qui me plait énormément en cette saison. De l'huile essentielle de Bergamote et du bois de Gaïac ; une association forte, pleine de caractère, mais pas entêtante.
Le seul petit bémol, c'est qu'elle dégage pas mal de fumée quand on l'éteint.