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Samedi, c'était la première représentation de notre pièce de théâtre (un regroupement de plusieurs pièces de Tardieu). Et malgré le sentiment d'incertitude... du genre, à la dernière répétition, le matin à 10h, les oublis énormes de texte / une fille qui décide de s'écrire son texte (10 lignes à tout casser) sur un bout de papier... enfin ce genre de choses qui fait sentir que tout se passera bien quoi (ironie inside), ça s'est plutôt bien passé. (On a eu le droit à un rappel, ça fait plaisir.)

Bon, sur la première pièce (la plus dure, quand même), ça a été cafouilli : le gros stress pour tout le monde, surtout sur le début d'ailleurs. Je vous explique. En gros, c'est l'histoire d'un groupe de gens qui visite des ateliers d'artiste avec une guide. Cette guide a donc plein de texte, et les gens l'écoutent béatement. Sauf que, la "guide" a eu un gros trou de mémoire. Mais un vrai de chez vrai. Of course, on lui est venu en aide en poursuivant le jeu, et en faisant style de poser des questions, de façon à ce qu'elle retombe sur du texte dont elle se souvenait. Et... c'est passé comme une lettre à la poste. (même mieux, si on considère les pertes de courrier) Même notre metteur en scène n'y a vu que du feu. * happy *

À part ça, on a aussi frôlé la visite aux urgences pour une fille ô combien maladroite et surtout, pas nyctalope pour un sou. (Je suis pas une sal*pe... Ouais, je fais style, mais j'ai lu que le 1er... ^^" Pourtant, j'ai bien accroché.) Vous l'aurez deviné, elle, c'est moi. ^^" Faut dire qu'au dernier moment, notre cher metteur en scène de Didier a décidé de mettre des chaises mi en vue, mi pas en vue, soit : aux bords des coulisses. Soit : en plein dans le passage de la tornade silencieuse (plus pour longtemps) de Grenadine qui doit traverser le plateau, plongé dans le noir entre deux scènes, rapidement. Et là, c'est le drame : je me suis pris les pieds dans les deux chaises en fer, me faisant mal au tibia et au genou, en plus d'avoir fait un bouquan monstre. Par chance, la scène n'était pas allumée... Ouais mais avec la lumière, je ne serais pas tombée. =p

Je ne vous l'ai pas dis, mais on jouait dans le cadre du festival (organisé toutes les années par l'ATV - la compagnie où je fais du théâtre). Et surtout : du 20ème. Petite précision pour montrer combien c'était pas du tout son 20ème anniversaire, et combien la pièce de fermeture n'aurait pas du être soignée.
... Non, parce que ça a été un fiasco. La troupe - amateur, comme tous les participants au festival, dont nous - avait l'air très enthousiastes, certains jouaient vraiment formidablement bien. Mais pour d'autre, le texte n'était pas su, et c'était visible. Du moins, on l'a entendu. Dès les 10 premières minutes, on entend des voix depuis les coulisses qui soufflaient le texte aux comédiens... on les entendait, et pourtant, on était au fond de la salle. ^^" ça et l'acteur qui se retourne vers les coulisses pour dire "quoi ? hein ? ah oui c'est vrai" et se retourne vers le plateau en pouffant de rire... ça le faisait moyen. v.v

Notre prochaine représentation, c'est dans moins de 15 jours. Alors tout n'est pas terminé. Et tant mieux, parce que je suis trop accro à la scène. =p

6 commentaires:

  1. Le théâtre je crois pas que je pourrais moi. Sur scène devant tout le monde... Contente que ça se soit bien passé !

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  2. Le scène... Qu'est ce qu'elle peut me manquer, celle là. Mais bon =x m'suis fait une raison, je remonterai pas.

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  3. TardisGirl : Oooh, franchement, c'est tellement envoutant une fois dessus. Par contre, avant, c'est terrible. Enfin moi, je suis assez intenable, du genre à sauter sur place. tellement j'ai le trac. xD

    Alban : Tu faisais du théâtre ? Mais, pourquoi tu as décidé d'arrêter ? =(

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  4. Euuh j'ai pas vraiment décidé.
    J'ai fait cinq ans de théâtre avant de déménager, quitter le prof, notre vielle scéne sous les toits, etc.... Puis bah ma capacité d'adapation et d'évolution en société étant ce qu'elle est, je ne réintègrerai pas une troupe. Deux ans d'arrêt, déjà. Je suis même plus sûr de savoir encore jouer.

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  5. Alban : Oh, c'est dommage. Le changement de prof et de troupe, je trouve que ça a aussi du bon. On change de méthode de travail, de façon de voir le texte... plein de choses quoi. ^^ J'ai fait 2 ans avec une prof avant de devoir changer (déménagement pour les études). Là 2 ans de nouveau. Et en septembre, direction Lyon. Donc va falloir changer. Même si ça me rend toujours plus ou moins nostalgique de quitter un groupe, ça apporte pas mal de choses aussi. ^^

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  6. Disons qu'en cinq ans mon rapport aux autres s'est considérablement déterioré, donc tant que j'étais dans un milieu "connu", ça allait. Refaire les démarches et les premiers pas, je peux pas.

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