À l'heure où vous lirez ce message, je serais déjà
loin de toute vie en wifi. Parce que voilà, c'est aujourd'hui que nous emménageons (enfin) dans notre nouvel appartement. Et c'est aussi aujourd'hui que je retourne en cours. Si
les imbéciles s'occupant de notre ligne ne trainent pas trop tout va pour le mieux, je vivrais deux fois cinq jours de cette façon. Bob merci, je rentre le week-end chez mes parents pour bosser. Le Mc Donald, je m'en passerais bien. Mais au moins, j'aurais un accès internet. Avec un peu de chance, je ferais des rapides passages sur Twitter avec le PC du Chéri et le wifi de la fac. Mais ça s'arrêtera là. Alors,
j'ai programmé des articles... mais quand arrivera le prochain ? haha, je vous laisse voir ça par vous-même. =p
Bref, à l'heure où vous lirez vos mails, consulterez vos statistiques bloguesques, moi,
je vivrais comme avant. Parce que voilà, j'ai trouvé des alternatives à la vie en wifi... Des exemples ?
I - Consulter ses e-mails.Après avoir longuement hésité entre l'
installation d'une tyrolienne entre la fenêtre et le bas de mon immeuble pour récupérer des messages dans un seau, et le
pigeon voyageur qui dépose ses fientes beaucoup trop n'importe où, j'ai finalement pensé à l'invention préhistorique la plus aisée : le passage des messages par un tiers humain (et donc logiquement
voué à se tromper, avoir du retard, perdre les données non numériques en question), à savoir : le
facteur qui déposera mes contacts avec l'extérieur dans une boite ingénieusement gravée à mon nom. =D
II - S'informer.Parce que google actualité et l'AFP en ligne me seront inaccessibles, j'ai le choix entre les
signaux de fumée à la façon des Sioux et attendre le passage d'
un troubadour à Lyon. N'ayant pas l'adresse d'un interlocuteur Sioux, et doutant que les contrées Lyonnaises attirent les troubadours, j'opterais pour la télévision. Ouais, y a aussi les journaux. Mais faut aller les acheter chaque jour. C'est beaucoup plus contraignant. Sinon, y a aussi les
potins de la concierge.
Sauf que, on en a pas, de concierge.
III - Bloguer.Sans doute la chose la plus simple sans accès internet. Entre les
peintures rupestres dans les grottes (ou les tags sous les ponts, histoire d'être plus à la page) et les
gravures de hiéroglyphes dans les tombeaux Égyptiens (mais trop morbide pour moi), j'ai quand même le choix. Je peux même décider d'imprimer mon nouvel article en plusieurs exemplaires, les afficher un peu partout, et laisser un stylo pour les éventuels commentaires. Cela dit, j'ai opté pour la planification d'articles. Un autre style.
IV - Communiquer.C'est marrant comme l'homme a toujours aimé communiquer. D'ailleurs avant Twitter, on avait les signaux de lumière, le
Morse, les appels téléphoniques, et même les Sms. Encore plus spectaculaire, on a un jour eu
la parole en face à face. Si si, je vous jure. Ils étaient fous en ce temps là. Pas peur de s'attraper une grippe A par projection de postillons. Non,
ils étaient courageux. Et bien tant qu'à retomber à l'âge de pierre, j'ai également décidé de courir des risques, et d'aller à la
rencontre des vrais gens, qui seront dans ma vraie
fac, et qui suivront les mêmes vrais cours que moi. Dingue.
V - JouerNos grands-mères jouaient avec poupées de chiffons, nos grand-pères avec des bouts de bois, et d'autres
s'occupaient même avec de simples petits
bouts de ficelle. Ils se créaient tout un monde imaginaire, un peu comme ceux des
mmorpg qu'on trouve sur internet. Mais tout ça, c'était dans leur tête. Peu enclin à rejouer à la dinette ni à me battre en duel avec Chéri à coups de brindilles en bois, je crois que ma nintendo DS pourra
m'atrophier une fois encore mon imagination en m'abreuvant d'images toutes prêtes pour les yeux. Aucun doute, c'est le mal.
Mais promis, je n'adopte pas un gentil lapinou pour lui apprendre à me dire l'heure ou
remuer les oreilles pour faire du taï-chi. J'attendrais gentiment que l'accès à internet soit pour retrouver mon
naby préféré.

When you're reading this, I'll be far
away from wifi life. Today, we're (at last) moving in our new flat in Lyon. And I also go back to school. If
the idiots who are dealing with our Internet access are not too long everything go well, I'll live five days twice without the Internet, because on weekends I go back to my parents' home to work (at Mc Donald). If I'm lucky, I may have some Internet access with my boyfriend laptop and the university wifi. So I could say "hello" on Twitter. But no more. So
I've planned blog posts... When is the next planned ? haha, surprise !
So, when you'll be reading your e-mails, looking at your blog figures, I will l
ive as "before". And I found some alternative to live without wifi... Do you want some examples ?
I - Read your e-mails.After having long hesitated between a
rope set-up from our window to the building bottom to take our messages in a bucket, and the
carrier pigeon which will certainly put droppings everywhere in the apartment, I eventually thought of an easier and prehistoric solution. My messages could travel via a third person (which is obviously
doomed to fail, be late, lost our non-digital datas...) which is : the
postman. Then, he'll put my messages in a box ingeniously carved of my name. =D
II - Get some world information.Google actualities won't be accessible for me, so I can choose between
smoke signals as the Sioux did or
wait for a troubadour in Lyon. As I don't have the address of a Sioux speaker, and as I'm almost sure that the land of Lyon isn't very attractive for troubadours, I will choose the television. I can also read newspapers, that's right. But it means I have to go and buy it every day. Much more restrictive. I can also listen to the
caretaker gossip.
But there's no caretaker in our building.
III - Write blog post.The easiest thing we can do without the Internet. Between
cave paintings (or tags under bridges),
stone carving in Egyptian graves (but too morbid for me), I've got the choice. I can also decide to print my post in several copies, stick them up everywhere, and leave a pen for people who want to comment. Having said that, I opted for post planning. Another style.
IV - Communicate.That's funny how human always wanted to communicate. Before Twitter, we had
traffic signals, Morse, phone calls, and even Sms. Even more impressive : one day, we could talk to each other. That's true. How mad they were ! They didn't fear neither spluttering nor pork flue.
They were brave in those days. Then, I also decided to take risks and to
meet true people which will be in my true
university, and who'll study the same true subjects !
V - Play.Our grandmothers played with rag dollz, our grandfathers with wooden sticks, and others
played with
pieces of string. They created they own world as the ones we found in the
mmorpg. But everything was in their mind. Reluctant to play tea-parties or to duel with twigs with my boyfriend, I think I'll let my nintendo DS
atrophy my imagination another time. This is the evil.
But I promise not to adopt a cute little rabbit to learn it to tell me what time is it,
nor to move its ears to do "taï-chi". I'll wait for the Internet to be reunited with my
naby.