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Ce matin, mauvaise surprise pour commencer la journée : le local à vélos de notre résidence a été cambriolé.

Deux fois. Deux nuits de suite. Les plus beaux vélos sont partis lors de la première vague ; les un-peu-moins-beaux lors de la seconde. Par chance, les nôtres devaient faire partie des clairement-moches-absolument-invendables, puisqu'ils sont restés à leur place. Encore une journée, en tout cas.

Il y a des jours, comme ça, même si la santé est là, le travail aussi, où l'on a bien besoin d'un petit coup de pouce pour garder le sourire.
Des jours où une mauvaise nouvelle semble occulter tout le reste... temporairement. Mais suffisamment longtemps pour gâcher une partie de ce qui peut être une belle journée.

Je déteste ces moments-là.
Je n'aime pas me laisser envahir par un sentiment de moins bien.
J'essaie alors de grappiller tout le positif que je peux trouver autour de moi.

Et ça marche, en général.
Pour oublier cette assiette cassée que j'aimais tant. Dépasser la déception d'une soirée annulée. Ou ne pas me focaliser, toute la journée, sur notre local à vélos fracturé.

Aujourd'hui, plus qu'un autre jour, j'avais envie de vous parler de ces petites ruses dont j'use pour tromper ma tête, et reprogrammer mon cerveau sur un système d'exploitation plus OPTIMISTE. Ou quelque chose comme ça.


Lire et s'inspirer


Il y a un an et demi maintenant, j'ai découvert le livre du Hygge, et j'ai, par la même occasion, fait ma première véritable expérience de lecture feel good

Chaque page du livre était un petit plaisir que je m'offrais. 
Pas parce que je m'évadais dans un autre monde, comme avec un roman, mais parce qu'il véhiculait énormément de positif.

Alors quand je l'ai refermé, j'ai su que je voulais continuer l'expérience. J'ai commencé à acheter le magazine Simple Things, une grosse bouffée d'air orientée slow living et petits bonheurs du quotidien, et je me suis abonnée à la newsletter One Minute Project qui partage, en une minute de temps de lecture, des idées inspirantes. 


Sourire plusieurs fois par jour


Je crois que je ne cesserai jamais d'être bluffée par les pouvoirs du corps humain.

Il existe notamment un tour de passe-passe d'une simplicité enfantine pour se recharger les batteries de l'esprit quand on a un coup de mou ; il suffit d'actionner nos muscles du sourire.

Je n'ai pas forcément envie de sourire quand un projet ne se déroule pas comme prévu. Ou que notre réservation pour les vacances est encore tombée à l'eau (on a dû s'y reprendre à quatre fois pour trouver un appartement à Copenhague, cet été...).

Mais se forcer à sourire, ça marche. Un sourire qui remonte jusqu'aux yeux, comme un vrai sourire même si le cœur n'y est pas (encore). Parce que notre corps est dupé, qu'il va produire des ENDORPHINES qui vont permettre de ressentir une sensation de bien-être intérieur, et de réduire la libération de cortisone, l'hormone du stress !


Lister et se souvenir


Lorsqu'il y a un pépin, on ne peut pas simplement l'occulter. Des études montrent même que se forcer à rester positif est contre-productif. Parce qu'on se sent mal d'être mal ; on se culpabilise d'être triste alors qu'on a tout pour être heureux.

L'idée, c'est plutôt de ne pas ruminer.
Accepter la situation sans y repenser pendant trois mois.

Parfois, ce n'est pas facile.
Mais dans ces moments-là, je liste mentalement les choses qui m'ont rendue heureuse. Pas dix jours en arrière, mais dans la journée même. Combien j'étais contente de prévoir un brunch avec ma meilleure amie. Ou de voir que nos dix plants de fraises ont tous bien pris et vont certainement nous donner une belle petite récolte dans quelques mois.

Le cerveau retient plus facilement les critiques ou les mauvaises nouvelles ; il s'agit alors de l'inviter à faire le contraire.

Meik Wiking, dans Le Livre du Lykke, propose de créer un "fichier à sourires" ; de consigner régulièrement ce pour quoi nous sommes RECONNAISANTS, mais aussi de noter les commentaires positifs que l'on a reçus... sans obligation de le faire quotidiennement, pour éviter que ça ne devienne une corvée.


Danser avec tout son corps


Se défouler, aussi, produit de l'endorphine.
Ajouté à une musique qui bouge bien et qui donne envie de sauter dans tout l'appartement, c'est ma petite recette très personnelle pour me RE-BOOSTER.

Pas forcément quand ça ne va pas fort, d'ailleurs.
Mais quand l'envie m'en prend, j'attrape ma playlist avec quelques titres de rock alternatif / rock électro dedans (Shaka Ponk, Imagine Dragons...) et je monte le son suffisamment pour en profiter sans gêner les voisins. 

Et je danse, seule, comme on danse sans se soucier du regard des autres ; quand on se laisse juste porter par le rythme de la musique. Sur deux - trois chansons, tout au plus. C'est suffisant pour m'épuiser, et me recharger, paradoxalement.


Trier le négatif


Difficile à écrire, comme conseil.
Mais en prenant le temps de comprendre ce qui nous provoque ces petits coups de mou, on peut se rendre compte qu'une activité que l'on pensait aimer est la source de notre stress ou de notre anxiété quotidienne.

Pour certaines personnes, ce sont les réseaux sociaux. Une activité sportive pour laquelle on fait des compétitions. Des relations avec des personnes trop négatives pour nous. Et même le travail, ce qui fut le cas pour moi, il y a trois ans.

C'est sans doute la chose la plus dure à faire : AGIR pour changer ce qui ne va pas. Faire le tri et laisser derrière soi ce qui ne nous rend pas heureux. Mais c'est un premier pas pour oser vivre la vie dont on rêve.

8 commentaires:

  1. Un article plein de positivité ! Merci pour tous ces conseils ! Je vais m'inscrire à la newsletter One minute project ! :)

    Des bisous, Lisa

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    1. Merci Lisa ! :)
      Tu verras, c'est une très chouette newsletter !

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  2. Merci pour ce bel article qui rebooste !

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  3. C'est exactement ce que je vis depuis trois jours. je suis dans une phase horrible de doutes où je remets tout en question. J'ai le sentiment que mon amoureux ne m'aime plus, je confonds tout, j'exagère tout, c'est l'enfer. Et il faut que je trouve tout un tas de raisons d'aller bien et c'est pas toujours évident. Alors que mon amoureux m'aime comme d'habitude, rien n'a changé. Mais il est fatigué par mes remises en question.

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    1. Oh mince... :(
      Quand l'hiver se termine et que le soleil n'est pas encore suffisamment revenu, on a tous des carences en vitamine D, et ça peut miner un peu le moral. Peut-être qu'il est temps de profiter un peu des beaux jours ! :)

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  4. Encore un chouette article ! Personnellement j'ai quand même du mal à positiver pour moi-même en général, ou à mettre de côté les petites frustrations. Par exemple, il y a quelques jours j'ai appris qu'un projet sur lequel je m'étais beaucoup investie au travail allait être abandonné. J'ai été extrêmement déçue, même si je me suis retenue de trop le montrer. Je me suis forcée à ne pas y penser, mais je n'arrive pas toujours à accepter la situation et à passer à autre chose car j'ai l'impression que ce qui s'est passé et ma déception sont minimisés du coup, et ce projet avait une importance capitale pour moi. Je me dis toujours qu'en essayant de faire comme si ce n'était pas grave, je mets juste un masque dessus mais que quelques jours après la déception refera surface. Ca m'est souvent arrivée qu'on me dise ou qu'on fasse quelque chose qui me dérangeait ou me décevait et que je dise "pas de souci, ce n'est pas grave" en le pensant très fort quelques instants, et que quelques jours après je me rende compte que si, ça l'est, alors ça commençait à m'obséder et je finissais par exploser.
    Après, pour ce qui est de trier le négatif, je pense qu'avant de délaisser une activité ou une personne qui ne nous rend pas heureux, il faut déjà se demander pourquoi. Est-ce que c'est un tout, ou juste certains aspects qui ne nous conviennent pas ? Est-ce que dans ce dernier cas, on peut trouver une solution pour contrer les aspects qui nous dérangent ? Par exemple si on est blogueur, qu'on aime beaucoup ça, mais qu'on voit que ça nous rend stressé, angoissé. Peut-être que ce n'est pas le blogging le problème, peut-être que c'est juste qu'on se met trop de pression, que le rythme de publication ou les thèmes des articles ne nous convient plus, etc. En faisant du tri dans ses différents aspects-là, on peut recommencer à être heureux de bloguer. :)

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    1. Oh merci d'avoir pris le temps de partager ta réflexion avec moi ; j'adore ! :)

      Oui, même si positiver est une véritable gymnastique à faire, comme un muscle à entraîner, je crois aussi qu'il ne faut pas juste se mettre des œillères. Quand quelque chose ne va pas, quand on se sent mal, le simple faire de se dire "ça ira mieux" ne fonctionne pas. Cela peut être vrai pour des broutilles comme "j'ai cassé une tasse que j'aimais, mais je peux passer au-dessus", mais pas pour un problème plus important.

      D'où l'intérêt de trier, en commençant en effet par apprendre à se connaître et à reconnaître le fond du problème. Ton exemple sur le blogging, c'est totalement ça ! :D

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